RU 39+40+41/2015 - JOURNAL DE BORD de SOS Mamans - Eté 2015
JOURNAL DE
BORD DE SOS MAMANS – ETE 2015 (ru, 10 octobre 2015).
Notre « livre de bord »
enfin paru (248 p.). - 20 € port inclus. Un Monsieur nous offre sa villa de 600 m2, avec 2,5 hectares de terrain autour. Nous lui avons répondu ceci : »Cher Monsieur…, quant à
votre propriété, nous avions déjà plusieurs offres de ce genre, pour SOS MAMANS
(UNEC), mais en 20 ans d'engagement - et plus d’un millier de bébés sauvés de
l'avortement par des aides diverses aux mamans concernées -, nous n'avons
jamais trouvé une âme (féminine) qui veut se donner à gérér une maison remplie
de petites mamans enceintes. C'est une vocation, une grâce, et une telle
personne dévouée est rare. On pourrait même dire qu'une seule personne n'y
arriverait que difficilement, il faudrait mieux une équipe, voire une petite
communauté religieuse de soeurs, malheureusement en phase de disparition... Nos
petites mamans sont souvent des véritables chipies, difficiles à gérer. Il y en
a plusieurs que nous avons sorties des parkings de supermarché où elles
crêchaient la nuit, voire des tentes sous le périphérique de Paris... Bref, nous avons opté dans
l'urgence pour d'autres solutions. Actuellement nous logeons une vingtaine de
femmes et jeunes filles enceintes, la plupart - surtout les mineures - chez des
"hébergeuses" disséminées sur toute la France, et même au Bénélux et en
Géorgie, d'autres en nos 5 studios que notre association a louées en région
parisienne, et enfin d'autres en colocations un peu partout. Mais la plupart de
nos petites mamans restent là où elles vivent, en décidant avec notre aide de
garder leurs bébés. Actuellement "nous" attendons 74 bébés... Avec la
grâce de Dieu, nous sauvons 2 à 3 bébés par semaine. Vous voyez, loger 21 jeunes
filles ou jeunes femmes enceintes, comme c'est le cas actuellement pour SOS
MAMANS, ce n'est pas une simple affaire, et encore plus dans le cas d'un
logement regroupé comme cela serait au cas de votre propriété. Ce serait un
véritable institut à gérer, donc impossible pour nous. Il y a 2 ou 3 maisons de
ce genre qui existent en France, en dehors de SOS MAMANS, mais les associations
concernées ont tout le mal du monde pour financer, gérer et entretenir
'leur" maison, et surtout cela ne concerne chaque fois qu’une petite
dizaine de femmes logées. Ces maisons dépendent souvent des subventions de
l’Etat, ce qui implique un droit de regard de l’Etat dans la gestion de la
maison, peut-être même sur les mamans qui y sont logées. Nous refusons toute
gestion et tout contrôle octroyés par des avorteurs ou complices de
l’avortement. En fait ils sont tous complices de l’avortement, sinon cela se
saurait. Nous nous fions donc totalement au Créateur de la Vie qui est notre
financier, et qui nous confie comme outil de jour en jour notre imprévisible
« caisse du Bon Dieu ». C’est une grande aventure, comme toute Vie. Merci quand-même pour votre
généreuse proposition. Très cordialement, SOS
MAMANS. »
Samedi 20 juin 2015 Une dame
nous demande comment détecter les cas de détresse, et comment les dissuader de
l’avortement. Nous lui avons répondu comme suit : « Chère Madame, comment
détecter, nous demandez-vous? Oui, c'est tout un art. Il faut ouvrir les yeux,
trop souvent fermés aux malheurs des autres. Par exemple dans un parc où l'on découvre, assise
sur un banc, une jeune fille apparemment prise de tristesse, nos assistantes
savent que, dans 90% des cas, c'est à cause d'une grossesse, et pour elle, dans
90% des cas (surtout pour les mineurs), ce serait un problème a priori insurmontable.
Nos assistantes s'assoient à côté d'elles, posent doucement la main sur leur
bras et disent: "Je vous aiderai! Allons, on s'expliquera dans le Café en
face?" Et c'est parti. Parfois aussi c'est notre chien Chipie (que nous
appelons à SOS MAMANS notre Saint Bernard): il a un sens extraordinaire pour la
tristesse (il la "renifle" littéralement) et s'approche petit à petit
de la jeune fille qui commence à lui parler, et voilà qu'elle le caresse déjà.
Ce qui permet à notre coopératrice de s'approcher et parler du chien, du temps,
du monde entier ... et de son bébé. Dans ces situations-là nous n'avons jamais
raté un sauvetage, souvent moyennant une aide massive (logement, travail, soins
médicaux et parfois chirurgicaux, subsides financiers, si nécessaire même mensuels...).
Bien sûr, il ne faut pas aller les poches vides vers ces personnes en détresse,
ce serait se moquer d'elles. L'aide passe surtout par l'argent, le reste est
souvent du verbiage moralisant qui aboutit d'ailleurs à rien, bref à
l'avortement. Nous sommes effarés d'être informés par une association
"pro-vie" en Suisse qu'ils ont un taux de succès (de sauvetages de
l'avortement) de "probablement 10 à 15%". Pour nous c'est
inadmissible. TOUS les bébés sont à sauver, à l'aide de toutes les astuces
possibles du cœur, du talent et du porte-monnaie. En face de la mort violente
il n'y a qu'un seul choix: LA VIE, sans exception ni compromis. Cette situation dans les parcs est pour nous la même
dans les Cafés, les labos, les pharmacies, les métros, RER, TGV, dans la rue,
devant les étalages "bébé" des super-marchés, que jais-je.
Bizarrement nos grands défenseurs de la vie face à l'avortement, surtout en
Amérique, veulent toujours se concentrer sur les avortoirs pour tenter de
sauver des mamans de cette démarche de mort. C'est trop tard. Il faut y aller
beaucoup plus en amont, là où l'avortement se décide: les situations de
détresse dans la vie, surtout des jeunes, des mineures. Il y a maintenant des
avortements dans toutes les classes de lycée. Les parents ne le savent pas, les
professeurs non plus, personne ne le sait sauf la meilleure copine. Et celle-ci
suggère, nécessairement et en toute amitié: "Tu n'as qu'à avorter, je
t’accompagne !". Ensuite c'est le seul Planning Familial qui s'en
occupe, généreusement remboursé par l'Etat tueur, en laissant un vrac humain,
un cadavre ambulant, un cimetière vivant - à la place d'une jeune fille ouverte
à la Vie. Nous avons le Christ, la grâce, la Vie, il n'y a qu'à distribuer ce
trésor à ceux et celles qui peinent et souffrent et ont faim et soif de sa Vie.
Y a-t-il mission plus belle? N'est-ce pas cela d'être des Chrétiens? Vous demandez aussi, comment s'y prendre pour
dissuader. Dans le stade précoce dont nous parlons ci-dessus, il n'y a personne
à convaincre. Les jeunes femmes et jeunes filles sont toutes pro-Vie! Leur
difficulté, c'est qu'elles ne savent pas comment faire face aux problèmes
impliqués dans leurs situations: opposition totale des parents (aussi bien
musulmans que juifs, orthodoxes et ... catholiques!), violences et coups du
géniteur du bébé en cas de non-avortement, séparation et renvoi, difficultés
pour le cycle scolaire ou la carrière, avenir de "maman" sans travail
ni homme ou ami... Là il n'y a rien à dissuader, il n'y a qu'à aider. C'est un
peu gros pour une personne ou une famille ; mieux vaut une petite équipe
du genre SOS MAMANS. Pour en fonder une dans votre ville, il suffit d'organiser
une première conférence-diaporama pour 10 à 15 personnes environ, pas plus, en
y intéressant par exemple votre paroisse, ou une association amie, ou
simplement en invitant vous-mêmes quelques ami(e)s. Nous viendrions avec
plaisir vous présenter notre diaporama et expliquer comment nous faisons ici
depuis 20 ans, avec plus de 1100 sauvetages. C'est lors de ce genre de réunion
que les âmes se réveillent et les bonnes volontés se manifestent à partir
desquelles on peut tenter d'établir un nouveau petit groupe de sauvetage,
composé généralement de 3 à 4 personnes, pas plus pour être parfaitement
opérationnelle. Nous avons déjà participé à une cinquantaine de ces réunions
dans toute la France, avec comme résultat 7 groupes de sauvetage maintenant
actifs, dépendant de notre association à Paris ou non, ou devenant indépendants
plus tard. Quand nous aurons 1000 ou 2000 groupes de sauvetage en France,
l'avortement sera vaincu, par le bas. La France sera un pays où il y aura
sûrement encore des lois d'avortement, mais plus d'avortements. Ils auront été
absorbés par le bas, par la charité chrétienne tout simplement, en laissant les
députés faire joujou tout seuls avec leurs lois IVG abjectes et athées. – Merci
en tout cas pour votre intérêt et soutien. Bien cordialement, SOS
MAMANS. » Le 16 septembre 2015 Ce jour un donateur nous
confie ceci : « Merci de nous faire partager vos joies et peines.
Cela est peut-être plus dur de le lire que de secourir ces personnes
physiquement. » Vous avez raison, cher
Monsieur. Nous vous admirons. Vous dépensez votre argent pour le sauvetage de
bébés et de mamans que vous ne rencontrerez peut-être jamais dans votre vie.
C’est de la vraie charité, soyez en rassurés. Nous chez SOS Mamans essayons d’être
à votre hauteur et dignes de votre confiance. Le 8 octobre 2015 Christiana, 14 ans, nous est arrivée
de l’Ethiopie en février 2015. Elle est chrétienne et fut esclave musulmane.
Nous l’accueillons dans un état physique et psychique abominable, enceinte.
Voici brièvement son histoire : sa mère française était chrétienne, mariée
à un Musulman de l’étranger ; mais elle est décèdée subitement, laissant
l’enfant au père. Celui-ci, en bonne tradition musulmane, la ramène « au
pays », la ‘négocie’ auprès d’un ami, soit-dit le futur mari, qui ne
trouve pas meilleur moyen que d’en faire une esclave au service de tous ses
amis, avec les sévices atroces et répétées que cela comporte. C’est pendant
leur bref séjour à Paris que nous réussissons à soustraire la fillette de son
maître. Il fallait un traitement nutritionnel et médical sérieux, avec maintes
transfusions voire plusieurs interventions chirurgicales. Coût total pour nous
pendant les premiers 8 mois : 8300 Euro. Nous ne savons pas qui est le
père du bébé qu’elle porte à son très jeune âge, peut-être ne le sait-elle même
pas elle-même. Maintenant ça va mieux, elle reprend courage, commence à faire
des petits boulots dans le quartier… et se prépare à la venue du bébé annoncé
pour décembre 2015, pour noël ? En effet, nous avons notre
part aux « réfugiés chrétiens » de l’Orient, en nous spécialisant
évidemment sur les plus faibles des faibles : les jeunes mamans enceintes.
Les ONG amènent ces « cas durs » directement de l’Orient vers Roissy
d’où ils sont acheminés vers les services sociaux français, parfois convoyés
directement aux départements sans passer par Paris. Ainsi l’an dernier nous
avions pu récupérer sur ce parcours deux jeunes filles enceintes, Jessica et
Mariam, chrétiennes d’Aleppe en Syrie. Il fallait voir dans quel état elles
étaient, après des mois de faim et de privations à Aleppe, plusieurs mois de
fuite, des longs séjours en camp du Croissant Rouge en Turquie sous des
conditions abominables où le personnel d’encadrement profite des jeunes filles.
En plus Mariam avait un éclat d’obus dans le dos, et Jessica avait une jambe
cassée et réparée de fortune en Turquie avec des planches en bois qui tenaient
la jambe en position. Il fallait les opérer toutes les deux, les loger selon
leur condition de malades, les suivre, les réopérer…, au total nous avons
dépensé pour Mariam 9503 Euro, et pour Jessica 7314 Euro, total de ces deux
« sauvetages » 16.817 Euro. Car oui, enfin deux bébé sont nés, le 23
et le 25 février 2015 : Laria et Jade. Dieu soit loué. Lui qui les a
sauvés par vous, chers donateurs, et par nous, qu’Il continue à les protéger et
les guider vers une pleine vie jusque la Vie éternelle ! Bilan
SOS MAMANS au 9 octobre 2015 : Nous avons pu
sauver, depuis 1995, exactement 1138 bébés, plus leurs mamans, donc 2276
personnes en détresse vitale. Actuellement nous logeons 24 femmes et jeunes
filles enceintes, plus 1 avec son bébé déjà né, soit en nos studios loués, soit
chez nos familles ‘hébergeuses’, soit en habitations à colocation, en attendant
la naissance de 87 bébés sauvés (ou plus s’il y a des jumeaux ou triplets).
Notre vitesse de croisière est actuellement de presque 3 sauvetages par
semaine, chacun d’eux nécessitant en moyenne 1200 Euro de dépenses, parfois
immédiates. Moyens disponibles ce jour : 550 Euro, grâce à nos quelque 800
donateurs. Notre main est en permanence ouverte pour pouvoir sauver. A Dieu
tout honneur et toute gloire !
Cher lecteur, chère lectrice, vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une
joie de partager avec vous, par le biais des extraits de notre 'Journal de
bord', nos joies et nos peines. Ce 'Journal' devient un monument de l'espérance, prouvant que le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité
chrétienne. Nous sommes fiers et heureux de vous savoir à nos côtés. Restez y,
s'il-vous-plaît! Vous faites véritablement partie de l'équipe de SOS MAMANS, merci, et en
avant!
SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, 95210 Saint-Gratien, Tél./fax/rép. 0134120268, Site Internet: www.radio-silence.tv (rubrique SOS MAMANS) Dons immédiats possibles par carte de crédit sur la page d'accueil de notre
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