RU 07+08/2012 -ALLEMAGNE, ANGLETERRE
L’EGLISE
S’ECROULE EN RFA (ru, 27 février 2013)
– Les chiffres donnés courageusement par le rédacteur en chef de l’agence de
nouvelles catholiques allemande KNA sont impressionnantes : en 1963, date
du Concile Vatican II, il y aurait eu encore 9 millions de Catholiques à la
messe du dimanche, aujourd’hui ils ne seraient plus que 2,3 millions « se
rendant régulièrement à l’église ». Cela représente une chute
vertigineuse de la pratique religieuse de 74,4 % en 50 ans. La conférence allemande
des évêques catholiques a publié des chiffres différents donnant « seulement »
une baisse de 74,3 %. En tout cas le spectre est hallucinant, une apostasie
générale, même si le nombre de « Catholiques » en Allemagne, ouest et
est, reste fixé officiellement à 24,6 millions (contre 23,9 millions de
Protestants). Par contre le nombre d’ »employés » de l’Eglise en RFA
aurait augmenté de 100.000 en 1963 à 700.000 en 2012, une augmentation de 700 %
! Autrement dit en 1963 il y avait 90 pratiquants par « employé »,
contre 3 pratiquants par « employé » en 2012. La raison pour ce
somptueux encadrement des pratiquants est la riche dotation que l’Etat accorde chaque
année à l’Eglise. L’Eglise Catholique
en Allemagne semble inexorablement tendre vers la situation des Protestants, la
religion d’Angela Merkel fille d’un pasteur protestant, chez lesquels il y a
même, selon les statistiques de la KNA, 1 employé pour 1 pratiquant. Seraient-ce
les mêmes personnes ? – D’autant plus il est étonnant que le noyau catholique
restant, richement payé par l’Etat allemand, montre tant d’arrogance et d’insolence,
au lieu de frapper à sa poitrine. N’est-ce pas la conférence des évêques
catholiques allemands qui a demandé aux juges païens d’interdire à ceux qui
sont les plus fidèles à la tradition catholique (FSSPX) la désignation « catholique »,
au lieu de les accueillir à bras ouverts et les saluer comme les sauveurs de l’Eglise
en Allemagne ? Comme à Rome, c’est le contraire, on accable ces fidèles de
la tradition de conditions préalables inacceptables, rien que pour ne pas
devoir soi-même courber l’échine et dire son mea culpa. Allemagne, convertis-toi !
Ajoutons
qu’en Russie où l’on se lamentait encore au début des années 1990 de ne pas
avoir réussi à organiser « un Concile pour adapter notre foi aux gens d’aujourd’hui »,
73% des Russes se disent aujourd’hui de nouveau « orthodoxes », après
plus de 70 ans de soviétisme athée radical. Et ceci grâce à la fidélité de l’Orthodoxie
à la foi et surtout à la liturgie dont ils n’ont même pas altéré un seul iota.
Heureusement ils n’ont pas réussi à organiser un Concile Vatican II, suite
auquel – ou au moins après lequel – par exemple en Allemagne 75% des pratiquants
ont abandonné l’exercice de la foi catholique. Les chiffres sont bien là sur la
table, et ces chiffres font mal. Mais face à 70 ans de soviétisme à l’est, nous
avons à l’ouest « seulement » 50 ans de post-conciliarisme. L’apostasie
générale est surmontable. Un grand merci à la « sainte Russie » pour
nous rappeler par son exemple que la foi - VIE divine – est impérissable, à l’est
comme à l’ouest. Rien sur terre – même l’apostasie - est irréversible, grâce à Dieu
qui nous aime toujours de nouveau.
UN BEBE ACCUSE L’ANGLETERRE (ru, 27
février 2013) – Jeanne Smits a publié
sur son blog la nouvelle suivante que nous reproduisons volontiers.
« Maddalena Douse est née à 23
semaines de gestation, en même temps que sa sœur jumelle Isabella, qui, elle,
est morte. Aux termes des directives «’éthiques’ en vigueur au Royaume Uni, il
est d’usage de laisser mourir sans soins autres que les soins dits ‘de
compassion’ les grands prématurés pesant moins de 400 grammes à la naissance
(au Danemark on avait parlé de 1000 g, mais ce fut un tollé !). Le
minuscule bébé a donc été pesé, et les médecins du Royal Sussex Hospital ont eu
la surprise de voir la balance afficher 453 grammes. Aussitôt, Maddalena est
transférée vers l’unité de réanimation néonatale, reçoit les soins nécessaires
à sa survie et peu à peu, se fortifie, jusqu’à se trouver suffisamment en bonne
forme pour pouvoir rentrer chez ses parents, sans problèmes particuliers. ‘Elle
est notre petit miracle’, disent aujourd’hui ses parents… Un, miracle qui a été
providentiellement aidé par une vulgaire paire de ciseaux, que quelqu’un avait laissé
traîner sur la balance où le destin de Maddalena s’est joué. Une paire de ciseaux
qui a porté son poids de 382 grammes – la réalité qu’on devait constater très
vite après l’arrivée de la fillette dans l’unité de soins intensifs – aux 453
grammes qui lui ont sauvé la vie. Une fois la réanimation commencée, et
efficace, il ne pouvait plus être question de revenir en arrière… L’heureuse
survie de la petite Maddalena est en quelque sorte l’avers de la médaille. Dont
l’envers est fait de bébés que l’on laisse mourir parce qu’ils ne font pas le
poids. Ou pour qui les soins intensifs sont jugés inutiles sur des critères,
comme on le voit, incertains…
Ainsi, rappelle Peter Baklinski sur
LifeSite, un médecin néonatalogue de Londres, a-t-il reconnu avoir
personnellement laissé mourir dix bébés d’inanition et de déshydratation,
conformément aux ‘principes de soins de Liverpool’ qui prévoit cette sorte de
refus de soins dans nombre de situations. Ce protocole, à la suite de campagnes
menées par la presse tabloïde, est actuellement très controversé au Royaume-Uni,
au point qu’une enquête officielle a été instaurée pour déterminer s’il y a ou
non des abus, c’est-à-dire des morts volontairement hâtées par le refus de
soins ordinaires. » Fin de
citation. - O.A.M.D.G. -
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