RU 27/2009 - MONDE, VATICAN
- RETROPERSPECTIVE :
En ces temps de vacances, il est utile de réviser. Voici 2 anciens articles RU
d’il y a 10 ans concernant le FEMINISME, et le DROIT ACTUEL, d’une actualité
toujours brûlante.
- MONDE. Dans notre
dépêche du 2.10.2000 on pouvait lire ceci : « La UNFPA (Fonds des
Nations Unies pour la Population), un des organismes mondialistes les plus
puissants de l’ONU qui est dirigé par la féministe en chef Nafis Sadik (cela ne
s’invente pas !), vient de publier son rapport annuel sur « l’état du
monde ». Le livret est imprégné d’un malthusianisme exacerbé voulant à
tout prix réduire le nombre des vivants sur terre, à besoin même contre leur
gré. Sur 7 petits chapitres on mentionne 187 fois les expressions onusiennes
très ambigües « la santé reproductive » (en clair : l’accès à
l’avortement), les « droits reproductifs » (en clair : la dépénalisation
de l’avortement), voire « l’avortement » tout court ; mais
« l’eau propre », le problème le plus crucial pour les familles dans
les pays sous-développés, n’est mentionné qu’une seule fois. De même on ne
mentionne le « Malaria », probablement la maladie qui tue le plus de
femmes en Afrique, qu’une fois. Dans le chapitre « Santé et comportements
reproductifs et sexuels des adolescents », on ne mentionne guère
l’abstinence sexuelle. Le mariage, mentionné seulement 33 fois, est presque
toujours présenté sous une lumière négative, comme élément qui favorise la
violation des « droits des femmes » et leur mise en esclavage, jamais
comme source de bonheur et d’accomplissement comme il est vécu par des
centaines de millions de femmes sur terre. Bref, ce document prouve la justesse
de la critique faite par le cardinal Ratzinger le 18 septembre dernier au sujet
de l’ONU et des réunions internationales du millénaire : il dit qu’à la
base de ce Nouvel Ordre Mondial » se situe « l’idéologie
féministe » qui voit « les obstacles principaux à l’accomplissement
de la femme dans la famille et la maternité ». Il rappelle aux
chrétiens – et aux autres – « l’obligation de protester ». Sachez que
même l’UNICEF, l’organisme mondial de l’ONU pour l’enfance, se joint de plus en
plus explicitement aux thèses féministes de l’UNFPA, en ne luttant pratiquement
plus pour l’enfant, mais contre. On connaît le rôle d’extermination de l’UNICEF
par la promotion forcée de l’avortement de masse dans les camps des réfugiés,
notamment au Kosovo. Sachez qu’avec chaque carte de Noël de l’UNICEF que vous
achetez, même si elle représente Jésus dans la crèche, vous contribuez
financièrement à exterminer un enfant quelque part dans le monde. » – (RU
39/2000 ; cf. CFHRI 1.10., LSDN 18.9., EWTN NEWS 17.9., AVVENIRE 16.9.,
ZENIT 16.9.) »
- VATICAN. Dans notre
dépêche RU du 2.12.1999 on pouvait lire ceci : « Le cardinal
Ratzinger, Préfet de la Congrégation de la Foi, vient de recevoir le doctoral
d’honneur de l’université LUMSA de Rome. A cette occasion il s’est livré à une
véritable mise au pilori du droit moderne. Celui-ci annoncerait, selon le
cardinal « la fin de la métaphysique ». Le droit moderne serait le
fruit d’un « positivisme juridique qui a pris de nos jours surtout la
forme de la théorie du consensus ». Si la raison ne peut plus trouver le
chemin métaphysique, l’Etat se verrait obligé de s’appuyer sur ce que ses
citoyens déclarent en commun comme valeurs. Cela se reflèterait dans le
« consensus démocratique », dit le cardinal. C’est pourquoi le
consensus ne serait plus identique avec la vérité. C’est la majorité qui
déciderait désormais ce qui est vrai et juste. Le droit se trouverait livré à
l’humeur et au goût des majorités. Ainsi le mariage se dégraderait sous nos
yeux vers des formes de convivialité fragiles et problématiques, en chargeant
de conflits les relations entre hommes et femmes, voire entre les générations.
Un autre exemple est l’ordonnancement chrétien du temps : le dimanche
disparaîtrait dans la vie de la société pour être remplacé par des formes
flexibles de loisir. Le sens du sacré aurait perdu sa signification dans le
droit. Par contre une liberté effrénée sans limite se manifesterait de plus en
plus farouchement, ne craignant pas de marcher sur les cadavres des bébés et des
personnes âgées. Les pratiques de transplantation manifesteraient des nouveaux
courants d’idées où l’homme ne dispose pas seulement de la vie et de la mort,
mais également de l’être et du devenir de l’homme. Cette crise métaphysique
entraînerait dans les Etats modernes la chute du droit qui cesse d’être un
rempart de la liberté et devient un instrument de dictature. – (RU
49/1999 ; cf. rb 1.12.) »
- - O.A.M.D.G. - -
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