RU 31/2005 - FRANCE, ALLEMAGNE
- FRANCE: Nous l'avons dit depuis des années, allez à l'accueil dans un hôpital et demandez comment ils disposent des corps des bébés avortés. C'est la seule question à ne pas poser. C'est tabou. Maintenant ce tabou à sauté, au moins partiellement: les média rapportent que, suite à la plainte d'une femme avorteuse, 351 corps de bébés ("foetus morts nés") ont été découvert entassés dans une chambre-frigo de l'hôpital Saint Vincent de Paul (le pauvre Saint !) à Paris, certains depuis des dizaines d'années! Un charnier de bébés en sacs plastiques et bocaux de formol! Ils sont traités comme "déchets opératoires", dit-on à l'hôpital. Pourquoi? Cela aussi, nous l'avons dénoncé depuis des années: il y a un marché noir des cadavres de bébés en France et ailleurs, pour des "recherches médicales" et autres messes noires, un marché extrêmement lucratif. Nous avons entendu parler d'un prix de 10.000 Dollars par corps adulte par exemple au Japon. Pour les bébés, cela doit être encore plus cher, puisque tous les laboratoires veulent maintenant travailler sur les "souches embryonnaires" mirifiques pour guérir, avec ces "cellules pluripotentielles fraîches", on ne sait quelle maladie Alzheimer ou Parkinson, ou pour inventer des crèmes de beauté (en USA déjà quelques 60 produits cosmétiques sont sur le marché, intégrant des éléments d'embryons humains). Nous sommes heureux que ce tabou vient d'éclater, révélant enfin les méfaits de la "culture de la mort". Qu'est-ce qui s'est passé? - Au début, suite aux lois Neuwirth (1967) et Veil (1975) en France, la question était de choisir entre le bébé - et le nouveau frigo, ou les vacances à la Riviéra. Des millions de fois ce choix catastrophique, vite banalisé, a été fait, ce qui a préparé la 2e étape. Cette fois-ci, l'enjeu était plus catastrophique encore: il fallait choisir entre le bébé et le déclin de la France, parce que les journaux commençaient à avouer qu'en raison des anticonceptifs et avortements le taux de natalité par femme baissait dangereusement, au-dessous du seuil de renouvellement de la nation qui est de 2,1 enfants par femme. Tant pis, des millions ont fait un trait sur la nation, en préférant le bien-être personnel, voire la drogue et autres luxes. La pente de l'égoïsme se raidissait. Vint alors la 3e étape, aujourd'hui même: puisque les scientifiques, voire les média, révèlent à qui veut l'entendre que les pilules - pour anticonception, avortement ou ménopause - procurent, en raison des hormones artificiels qu'elles contiennent, 20 fois plus de risque de cancer, le choix pour la femme est désormais entre le bébé et - l'auto-déstruction. Et voilà que, désensibilisées par presque 40 ans de banalisation de l'"IVG", les femmes, devenues objets jusqu'au bout, se laissent entraîner jusqu'au choix de la mort, non pas seulement du bébé, mais de la nation, voire d'elles-mêmes. Nous sommes arrivés au fond du gouffre de la culture de la mort. Jusque quand la France toujours majoritairement catholique supportera-t-elle cette imposture, ce cauchemar? - Pourtant, l'abbé Laguérie l'avait dit jadis si merveilleusement en chaire: "Qu'est-ce qu'il y a de plus beau que l'invention du Bon Dieu UN HOMME, UNE FEMME ET UN ENFANT? Mais Satan fait tout pour détruire cet idéal." - Prions que Dieu nous arrache de ce gouffre, rapidement! - (ru; cf. Acim 2.8., LP 3.8. et 4.8.) - ALLEMAGNE: Pour notre pape Benoît XVI l'heure décisive semble déjà arrivée; l'aiguillage pour le reste du pontificat se pofile: les JMJ de Cologne! Dimanche 21 août il célébrera à 10 h. la Sainte Messe sur l'immense aire d'une mine de lignite à ciel ouvert, rebaptisé pour l'occasion "Marienfeld" - champ de Marie - à l'ouest de la ville (touchant l'autoroute menant de Cologne vers la Belgique et la France), devant quelques 400.000 jeunes du monde entier. On peut se poser trois questions: 1) Célébrera-t-il la Sainte Messe en latin, langage universel de l'Eglise prôné par lui tant de fois quand il était cardinal, ou se mettra-t-il au niveau des serviettes des hôtels Ibis pour dire ingénieusement en 12 langues "Bonjour"? 2) Célébrera-t-il tourné vers Dieu, ou vers le peuple - nouvelle habitude qu'il a maintes fois fustigée comme pernicieuse quand il était encore préfet de la Congrégation de la Foi? 3) Commencera-t-il son homélie en s'écriant: "Chère génération Jean-Paul II" (applaudissements tonitruants garantis pendant 5 minutes), en continuant "...et bientôt: Chère génération de SAINT Jean-Paul II" (applaudissements et délires pendant 10 minutes) - ou s'adressera-t-il à ces jeunes, affamés de Vérité, avec les paroles du Christ à ses meilleurs disciples quand les foules Le quittèrent: "Vous aussi, ne voulez-vous pas me déserter?" - Nous saurons bientôt les réponses à ces questions cruciales pour l'Eglise d'aujourd'hui. Là aussi: prions! - (ru) - - A.M.D.G. - -
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