RU 21/2006 - RFA: la pas très catholique Angela Merkel
- ALLEMAGNE: La CDU - "Christlich-Demokratische Union" - existe encore! En dépit d'une chancelière protestante chancelante, du point de vue chrétien, certaines composantes chrétiennes à l'intérieur du parti se maintiennent encore, et avec force. Reparlons d'abord d'Angela Merkel elle-même. Pour savoir qui elle est vraiment, il est utile de prendre ses amis sous la loupe. Citons en trois. 1) Lors de la chute du mur, Angela fut promu par un certain avocat du nom Wolfgang Schnur, un homme dangereux car officier de la Stasi (police secrète de la RDA), section "Noyautage et déstruction des groupes religieux". Il fonda le parti "Construction démocratique" dans lequel son amie Angela entra. Plus tard ce parti a rejoint la CDU, et ainsi commença la carrière du sous-marin Angela dans le parti de Helmut Kohl qui l'appellait un peu équivoquement "la fille". 2) Qui sont ses amies? D'abord Friede Springer, chef du trust des média SPRINGER dont le tristement célèbre quotidien Bild-Zeitung, tiré à plusieurs millions d'exemplaires et champion de la vulgarité et du sex, met au pas le populo "à droite" (quelle droite?). La carrière de Friede Springer est comme un hit-story sorti directement de son journal d'histoires de basse cour: elle entra comme nurse dans la famille du chef du trust Springer âgé 30 ans de plus qu'elle... devenant rapidement sa concubine et finalement sa 5e femme. Quand son mari - roi des média et maçon notable - mourut en 1985, elle prit simplement sa place. Depuis elle fait chasser de la CDU, en forçant les choses par sa Bild-Zeitung, tout ce qui ne lui plaît pas dans ce parti, surtout les éminents chrétiens (décriés systématiquement comme "anti-sémites" comme le député CDU Martin Hohmann qui avait rappelé par malheur, lors d'un discours officiel en 2003 et tout en s'en distançant, que Henry Ford, président de FORD, aurait stigmatisé en 1920 les juifs comme "les bolchéviques mondiaux"; Hohmann lutta surtout contre "la dictature du relativisme", désignée de nos jours par Benoît XVI comme fléau majeur du monde actuel). 3) Une autre amie d'Angela est Elisabeth Mohn, avec une carrière similaire: à 17 ans elle entra comme standardiste dans le puissant groupe des média Bertelsmann (livres, télévision) où elle devint la concubine du PDG Reinhard Mohn, 37 ans, marié. 24 ans plus tard elle réussit à devenir son épouse... et plus tard à le remplacer à la tête du trust. Grâce aux amies de ce calibre, Angela Merkel a l'appui des média en Allemagne, la CDU n'y étant presque pour rien. Merkel appartient au mouvement "Atlantik-Brücke" proche des FM de la Trilatérale et de Bilderberg, elle participe elle-même aux réunions Bilderberg. - Venons à notre sujet: oui, la CDU chrétienne existe encore. Sous le magma médiatique, mondialiste, maçon, féministe et maintenant "grand-coalitionnaire" de la CDU d'Angela, une braise chrétienne, voire des forces vives inopinées dont les étincelles échappent parfois au politiquement correct, survivent. Le 21 mai, Mme Margarete Ziegler-Raschdorf, de la CDU Hesse, a fait savoir à Berlin lors d'un congrès pro-vie que des négociations secrètes entre la CDU et la SPD, pourtant réunies dans l'actuel "gouvernement de coalition", avaient récemment mené à un clash. Ces négociations concernaient une proposition de la CDU d'interdire par la loi les "avortements tardifs", c'est-à-dire les avortements féroces d'embryons de 4 à 9 mois comme ils sont toujours pratiqués aux Etats Unis. En fait en Allemagne ils sont interdit, sauf dans le cas d'un avortement pour raison "médicale" (par ex. déformation du bébé). La CDU voulait en finir avec cette horrible exception en interdisant totalement l'avortement après le 3e mois de grossesse, ce qui est déjà un compromis inadmissible, car tout avortement est un crime contre l'humanité et une offense majeure faite au Créateur. Les socialistes de la SPD - fossoyeurs inconditionnels de tout embryon - n'en voulaient guère. Finalement la SPD aurait proposé au négociateur principal de la CDU Monsieur Volker Kauder, chef de la CDU au Bundestag, un marché funeste: la SPD laisserait passer la proposition de la CDU, à condition que celle-ci voterait pour la proposition de la SPD d'ancrer le droit au concubinage homosexuel dans la Constitution fédérale allemande. A ce moment précis Monsieur Kauder aurait rompu les négociations. Bravo!
(ru; cf. KN 25.5., KUR 05/2006)
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