RU 31+32/2015 - PROBLEME DES REFUGIES
PROBLEME DES REFUGIES (ru, 25 août 2015) – Ce qui devait arriver, est en
train d’arriver : des dizaines de milliers se mettent en route (et en mer)
pour envahir l’Europe. Non pas avec des chevaux comme les Huns, ni avec des
chameaux comme les Musulmans d’antan, mais en short et anorak. Ils se mettent
en route de l’Orient, de l’Asie, de l’Afrique du sud et du nord, tous vers le « paradis »
Europe, plus précisément l’Union Européenne. 7000 sont aujourd’hui même en
marche à travers la Serbie vers la frontière hongroise, celle de l’Union Européenne.
Les premiers mille sont passés hier sans entrave en Hongrie, le long d’un rail
de chemins de fer pas encore totalement sécurisé par le fameux mur de 4 m de
haut que les Hongrois sont en train de construire pour empêcher les intrusions
illégales. S’ils passent, des millions suivront.
Un homme avait annoncé
depuis longtemps cette catastrophe, Monsieur Jean-Marie Le Pen. Aujourd’hui nos
gouvernants semblent totalement désemparés. Angela Merkel a téléphoné hier à
François Hollande pour savoir quoi faire, et celui-ci ne savait que répondre :
« Il faut absolument convenir d’une stratégie européenne. » Ce qui
signifie : il est perdu, il ne sait pas quoi préconiser. Comme Merkel
elle-même. En fait les comportements des différents Etats de l’U.E. sont
totalement opposés en la matière : la Pologne, les Baltes et la Slovaques
refusent tout accueil, mais les Allemands veulent en accueillir 800.000 « réfugiés »
en 2015…
En vérité ils ont perdu la
tête. Si une armée arrivait, avec chars et canons, pour assaillir et occuper
nos pays, ah voilà que l’élan patriotique jaillirait pour se jeter courageusement
contre l’ennemi. Mais quand les mêmes arrivent en piétons, avec un sac à dos
comme seul équipement, voilà que personne ne sait plus quoi penser et quoi
faire. Le pire c’est que l’Eglise, magistra populorum, rate totalement sa
vocation dans cette situation. Au lieu de ramener tout le monde à la raison,
elle s’enfonce dans un des deux extrêmes possibles : l’accueil illimité
des envahisseurs, il faut bien dire ce mot. Au lieu de conseiller aux uns et
aux autres ce qui va de soi, à savoir aux réfugiés de rester à la maison, et
aux Européens de se protéger de l’invasion, comme elle l’a toujours fait,
surtout quand les envahisseurs sont en majorité des Musulmans, l’Eglise s’éclipse,
pire, elle nous suggère d’ouvrir largement les bras et les portes pour « accueillir
les pauvres réfugiés ». Notre pape
François est allé aussi loin que de suggérer qu’on installe une ligne régulière
gratuite de bateaux pour sécuriser l’arrivée des « pauvres réfugiés »
à travers la Méditerrannée. A quand les TGV gratuits pour eux ?
Certes, leur sort est
gravissime, surtout quand il s’agit des Chrétiens d’Orient : persécutions,
pendaisons, décapitations… Mais j’ose poser une question : est-ce que les
Allemands ont fui l’Allemagne pendant la guerre, pourtant bombardés, brûlés au
phosphore (Dresde), sous la menace d’être envoyés à Dachau ou à Auschwitz (comme
l’oncle Alex Gruenewald du rédacteur de cette dépêche RU) ? Non, ils ont
persévéré, et ont reconstruit l’Allemagne après la guerre avec une énergie héroïque
qui a ému le monde entier. Ils n’ont pas lâchement quitté leur pays en ruine,
ils n’ont pas lâchement laissé leurs vieux parents derrière eux, ils n’ont pas lâchement
déserté leurs églises, ils y sont restés. Ainsi beaucoup d’Allemands sont morts, mais les survivants ont tout
reconstruit.
L’Eglise devrait, par
miséricorde, dispenser ces quelques conseils de vérité aux peuples concernés,
aussi bien à ceux de l’étranger que ceux de l’Europe. Mais non, l’Eglise prêche
la non-résistance, aveuglée par un faux concept de miséricorde. Pourtant celle-ci
n’est pas sentimentalisme, mais force et courage, comme chaque page de l’Evangile.
Est-il miséricordieux d’encourager
le déracinement de millions de jeunes gens ? De les faire abandonner père
et mère, maison, terre, peuple, culture et patrie ? Non, c’est du
sentimentalisme, arme secrète du mondialisme, mensonge de l’Autre.
La vraie Miséricorde, celle
de l’Evangile, c’est de dire aux gens la vérité, toute la vérité, même si elle
est dure à annoncer et encore plus dure à écouter. Chez SOS Mamans nous
rencontrons beaucoup de misère, de faiblesse et de péchés. Le plus souvent les
bébés que nous sauvons de l’avortement sont des enfants du péché (de toute
sorte). A la suite de Jésus nous essayons de dire à ces femmes et jeunes filles,
après les avoir secourues : « Allez et ne péchez plus ! »
Et à nos petites mamans musulmanes en particulier et avec insistance: « Convertissez
vous à Jésus-Christ, seul Sauveur du monde ! » Et nous savons que c’est
précisément là que notre action est une œuvre de miséricorde, car elle est
vraie et juste, sans faux sentiments.
Que le Saint Père et les évêques
fassent de même face aux peuples qui pèchent actuellement en masse, aussi bien
ceux qui émigrent sans retenue que ceux qui accueillent chichement, les uns par
concupiscence, les autres par égoïsme!
Il y a pourtant dans l’Eglise
des bergers qui comprennent et qui suivent leur conscience : tous les
patriarches de l’Orient appellent leurs fidèles à rester sur place, n’importe
les circonstances, mais personne ne veut les écouter. Il y a peu de temps
encore il y avait les consulats des ambassades où il fallait demander un Visa
pouvoir se rendre dans tel ou tel pays. Aujourd’hui tout cela semble balayé.
Vienne qui vient ! On marche sur la tête.
En Europe il y a des signes
encourageants que le bon sens n’est pas encore éteint, poussant les gens à des
actions parfois désespérées et disproportionnées. Ici et là on aperçoit un
début de résistance, souvent mal guidé car sans le soutien ni le conseil de l’Eglise.
A Heidenau, près de Dresde, des centaines de jeunes gens (« extrémistes de
droite ») se sont placés, des barres de fer en mains, devant un dortoir
qui devait accueillir autant de « réfugiés » arrivant fraîchement de
la Méditerrannée. Ils ont envoyé 31 policiers à l’hôpital. Dans les îles
grecques des bâtiments de la marine ont foncé sur des bateaux gonflables
remplis de réfugiés, les faisant couler. A la frontière macédonienne des policiers,
voyant arriver vers la frontière une masse de 3000 réfugiés, ont fait exploser
des projectiles assourdissantes pour les empêcher d’entrer en Macédoine. En
observant cela, combien se disent secrètement, en Europe et dans le monde :
mais ils ont raison ! Il faut arrêter cette masse déferlante qui peut déclencher
un tremblement de terre décomposant tout.
Au nom de la Miséricorde de
Dieu et du bon sens des hommes, arrêtons ce suicide mutuel!
- O.A.M.D.G. -
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