RU 30/2015 - LAUDATO SI ?
LAUDATO SI ? (ru, 22 août 2015) – La récente encyclique « Laudato Si » de
notre pape François peut consterner. Déjà le titre, est-ce le moment de
claironner louange et jubilation quand tout va mal sur le globe, même dans
l’Eglise ? Quand des millions et millions d’êtres humains vont tout droit
vers l’enfer, se trouvant en état de péché mortel ? Quand une nouvelle
guerre mondiale semble être prête à éclater ? (A ce propos, compte tenu de
l’énormité de l’explosion à Tianjin en Chine on commence à soupçonner l’impact
d’une mini-bombe atomique NUKE des Américains s’attaquant au nouveau rival
mondial économique chinois, peu après que la Banque de Chine vient de se hisser
à la première place des banques du monde). Bref, devant cette perplexité, il
peut être opportun de vérifier si cette Encyclique est vraiment catholique.
C’est simple, en cherchant la fréquence de quelques mots archi-catholiques.
Voici le résultat :
- CIEL : 11 fois (mais en citant la Bible ou les Saints)
- PURGATOIRE : zéro fois
- ENFER : 1 fois, mais dans l’expression «l’enfer sur terre »
- DEMON : zéro fois (mais 4 fois dans le mot DEMONstration…)
- CONVERSION : 12 fois, mais toujours dans le sens d’une conversion
écologique
- CONDAMNATION : zéro fois
- PECHE : 3 fois (dont une fois dans une citation du patriarche Bartholomée).
Si donc dans une Encyclique
du Suprême Pontife de l’Eglise Catholique les mots essentiels de notre foi –
ceux le plus utilisés par N.S. Jésus-Christ et ses apôtres - n’apparaissent pas
ou seulement de façon extrêmement clairsemés, on peut se poser la question si
une telle Encyclique est vraiment catholique.
Venons à l’écologie. Le
pape souhaite que l’Eglise se hisse au premier rang des écologistes mondiaux,
d’en prendre quasiment la conduite. Dans ce contexte il ose poser quelques timides
interrogations aux écologistes du monde, notamment en commençant le paragraphe
120 ainsi : « Puisque tout est lié, la
défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de
l’avortement. » Excellent. Mais n’était-ce pas le moment de dire TOUTE la
vérité, à savoir que ce sont les Catholiques qui aiment vraiment la vie sur
terre, TOUTE la vie sur terre ? La vie humaine, TOUTE la vie humaine, à
partir de la première seconde de son existence dans l’utérus ? La vie
surnaturelle, TOUTE la vie surnaturelle ? La Vie divine, TOUTE la Vie
divine, jusque dans son éclat trinitaire ? Ne fallait-il pas continuer de
dire TOUTE la vérité en statuant que, de tout cela, les écolos du monde ne
veulent connaître qu’un minimum, disons 1% ou moins, compte tenu de la parole
de Jésus à Sainte Thérèse d’Avila : « une âme vaut plus que
l’univers » ? Vaut-il la peine d’encenser ces écolos aveugles, ces
« écolos 1% », en plus par une Encyclique solennelle, quand d’autres
sujets brûlants attendent, quand les églises se vident toujours plus, quand le
feu de Satan consume la foi de millions de Catholiques ? Fallait-il parler
d’écologie quand 97% des Catholiques (par ex. en France) ne vont plus aux
sacrements, notamment la Sainte Messe ? Fallait-il enterrer le joyau de la
foi sous les déchets du monde ?
- O.A.M.D.G. -
|