RU 33+34/2014 - LARMES TARDIVES AU VATICAN
Manif anti-chrétienne en Turquie
LARMES TARDIVES AU VATICAN (ru, 23 août
2014) – Le Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, en la
personne de son président le cardinal Jean-Louis Tauran, a enfin commencé –
après 50 ans de « dialogue interreligieux» pour rien - à voir plus clair en ce
qui concerne l’Islam. Quelques extraits de la déclaration du Conseil du
12/8/2014:
« Le
monde entier a assisté, stupéfait, à ce qu’on appelle désormais « la
restauration du califat » qui avait été aboli le 29 octobre 1923 par Kamal
Atatürk, fondateur de la Turquie moderne.
La
contestation de cette « restauration » par la majorité des institutions
religieuses et politiques musulmanes n’a pas empêché les jihadistes de l’« Etat
Islamique » de commettre et de continuer à commettre des actions criminelles
indicibles.
Ce
Conseil pontifical, tous ceux qui sont engagés dans le dialogue interreligieux,
les adeptes de toutes les religions ainsi que les hommes et les femmes de bonne
volonté, ne peuvent que dénoncer et condamner sans ambiguïté ces pratiques
indignes de l’homme:
-le
massacre de personnes pour le seul motif de leur appartenance
religieuse;
-la
pratique exécrable de la décapitation, de la crucifixion et de la pendaison des
cadavres dans les places publiques;
-le
choix imposé aux chrétiens et aux yézidis entre la conversion à l’islam, le
paiement d’un tribut (jizya) ou
l’exode;
-l’expulsion
forcée de dizaines de milliers de personnes, parmi lesquelles des enfants, des
vieillards, des femmes enceintes et des malades;
-l’enlèvement
de jeunes filles et de femmes appartenant aux communautés yézidie et chrétienne
comme butin de guerre (sabaya);
-l’imposition
de la pratique barbare de l’infibulation;
-la
destruction des lieux de culte et des mausolées chrétiens et
musulmans;
-l’occupation
forcée ou la désacralisation d’églises et de
monastères;
-le
retrait des crucifix et d’autres symboles religieux chrétiens ainsi que ceux
d’autres communautés religieuses;
-la
destruction du patrimoine religieux-culturel chrétien d’une valeur
inestimable ;
-la
violence abjecte dans le but de terroriser les personnes pour les obliger à se
rendre ou à fuir.
Aucune
cause ne saurait justifier une telle barbarie et certainement pas une religion.
Il s’agit d’une offense d’une extrême gravité envers l’humanité et envers Dieu
qui en est le Créateur, comme l’a souvent rappelé le Pape
François.
On
ne peut oublier pourtant que chrétiens et musulmans ont pu vivre ensemble - il
est vrai avec des hauts et des bas - au long des siècles, construisant une
culture de la convivialité et une civilisation dont ils sont fiers. C’est
d’ailleurs sur cette base que, ces dernières années, le dialogue entre chrétiens
et musulmans a continué et s’est approfondi.
La
situation dramatique des chrétiens, des yézidis et d’autres communautés
religieuses et ethniques numériquement minoritaires en Irak exige une prise de
position claire et courageuse de la part des responsables religieux, surtout
musulmans, des personnes engagées dans le dialogue interreligieux et de toutes
les personnes de bonne volonté. Tous doivent être unanimes dans la condamnation
sans aucune ambiguïté de ces crimes et dénoncer l’invocation de la religion pour
les justifier. Autrement quelle crédibilité auront les religions, leurs adeptes
et leurs chefs ? Quelle crédibilité pourrait avoir encore le dialogue
interreligieux patiemment poursuivi ces dernières années?
...
Unissons
donc nos voix à celle du Pape François: « Que le Dieu de la paix suscite en tous
un désir authentique de dialogue et de réconciliation. La violence ne se vainc
pas par la violence. La violence se vainc par la paix!». – Fin de citation.
Quelques commentaires
:
- N’était-ce
pas justement ce Conseil Pontifical qui a mis l’Islam pendant déjà un semi
siècle sur le piédestal d’une « religion », en lui conférant toute l’honneur et
la respectabilité qu’il ne mérite pas ?
- N’était-ce
pas justement le rôle du Vatican de révéler la vraie nature de l’Islam et de son
Coran ? De mettre les Chrétiens, voire l’humanité, en garde contre cette
doctrine diabolique de violence ?
- N’était-ce
pas au Vatican à rappeler à tous les Catholiques leur devoir de mission face aux
Musulmans ? Seraient les Musulmans des hommes qui ne méritent pas qu’on leur
annonce l’Evangile ?
- En
claironnant « La violence ne se vainc pas par la violence », le Vatican rompt
avec la théologie catholique séculaire de la « guerre de défense juste », se
jetant béatement dans les bras des hippies criant « peace, peace ! ». Les
évènements tout récents en Irak confirment la nécessité d’une nouvelle croisade
– spirituelle mais aussi armée.
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