RU 42+43/2013 - Pour élever l'esprit


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SAINTE THERESE D’AVILA (ru, 18 octobre 2013). Cette grande Carmélite mystique, élevée depuis 1970 au rang de docteur de l’Eglise, a vécu de 1515 à 1582 en Espagne. A l’occasion de sa fête, le 15 octobre, voici un florilège de ses pensées (traduction par Unec).

Je n’arrive pas à comprendre comment on peut avoir l’humilité sans amour, ou l’amour sans humilité.

N’importe où je tourne mon esprit, je ne trouve que miséricorde.

Celui qui prie, ne restera pas longtemps dans le péché ; car ou il laissera la prière ou le péché, puisque la prière et le péché ne peuvent coexister.

Ne prie pas pour un fardeau plus léger, mais pour un dos plus résistant !

Le Seigneur ne regarde pas tellement la grandeur des œuvres que l’amour avec lequel elles sont opérées.

Dieu veut que l’homme ait son plaisir.

Je pense que la prière n’est pas autre chose qu’un entretien avec un ami lequel nous rencontrons souvent et de préférence seuls, pour parler avec lui, puisqu’il nous aime.

Dieu et moi – ensemble sommes toujours la majorité !

Accorde à ton corps de temps en temps quelque chose de bien, afin que ton âme ait envie d’y habiter.

Dieu ne nous laisse pas dans l’obscurité. Seulement si nous le quittons, nous sommes perdus.

Oh Dieu, Vous savez mieux que moi que, de jour en jour, je deviens plus âgé et qu’un jour je serai vieux. Préservez-moi de l’imagination qu’à chaque occasion et sur chaque sujet je doive dire quelque chose. Libérez-moi de la passion de vouloir régler les affaires des autres. Apprenez-moi d’être réfléchi, mais sans me creuser la tête, d’être secourable mais pas dictatorial… Protégez-moi de l’énumération de détails infinis et prêtez-moi des ailes pour arriver au fond du sujet. Apprenez-moi de me taire sur mes maladies et souffrances. Ils augmentent – et l’envie de les décrire croît d’année en année… Apprenez moi de découvrir des talents insoupçonnés dans les autres, et donnez moi, o mon Dieu, le beau don d’également les mentionner.

Ne te laisse pas angoisser ni intimider. Tout passe.

L’homme, par paresse, a abandonné la conversation avec Dieu.

Dieu est tellement grand qu’Il mérite bien qu’on Le cherche pendant toute notre vie.

L’intellect est bon, mais meilleur est l’amour qui nous arrache du raisonnement. Il ne s’agit pas de penser beaucoup, mais d’aimer beaucoup.

Celui qui ne désire plus rien, possède tout.

Je considère qu’il est impossible à l’amour de s’arrêter quelque part. Celui qui ne grandit pas, rétrécit.

C’est un grand art de supporter toute âme.

Aimez les vertus de vos sœurs et ne pensez pas à leurs fautes.

Mon Dieu, ayez pitié de ceux qui n’ont pas pitié d’eux-mêmes.

Le titre de ma vie devrait être : la Miséricorde de Dieu.

Les vertus ont la particularité qu’elles se cachent devant celui qui les possède.

Un des mensonges du monde est d’appeler des hommes maîtres, puisqu’en réalité ils ne sont qu’esclaves de beaucoup de choses.

Il est difficile de savoir si nous aimons Dieu, même s’ils existent des caractéristiques importants pour cela. Mais si nous aimons le prochain, cela nous pouvons le savoir. Le plus que nous progressons dans celui-ci, d’autant plus grandit notre amour de Dieu.

Sache avec satisfaction que tu es un enfant de Dieu. Laisse entrer cette certitude avec des respirations profondes jusqu’à tes os et laisse la s’y installer, et permets à ton âme la liberté de chanter, danser, louer, exalter et aimer.

Seigneur, protégez nous d’offices sots et de saints tristes!

L’amour rend les amis uniformes.

Jamais on ne me traitera aussi mal que je le mériterais.

Combien sont rares les hommes qui font entièrement ce qu’ils font !

Notre corps a le défaut qu’il sent d’autant plus de nouveaux besoins qu’il est soigné.

Si j’avais compris plus tôt ce que je sais maintenant, à savoir que le palais minuscule de mon âme héberge un si grand Roi, je ne l’y aurais pas si souvent laissé seul.

Si nous comprenions la valeur et la dignité de l’amour du prochain, nous ne chercherions plus rien d’autre.

           Un jour Thérèse, en dialogue mystique, se plaint auprès de Dieu des vicissitudes dans sa vie : « Etait-ce nécessaire ?» - Dieu : « C’est comme cela que j’aime mes amis ». - Thérèse : « Alors je comprends pourquoi Vous en avez si peu ! »

            Ce ne sont pas les clous qui tiennent N.S. à la Croix, mais son amour qui l’y maintient.

Un autre dialogue mystique, pendant que Thérèse regardait les étoiles dans ciel de la nuit :« Mon Dieu, pourquoi avez-Vous fait tout cela ? » - Réponse : « Pour toi ! 

Voici ses plus belles paroles : «Nada te turbe, nada te espante – Todo se pasa, Dios no se muda - La paciencia todo lo alcanza - Quien a Dios tiene nada le falta - SOLO DIOS BASTA» (Que rien ne te trouble, rien ne t’effraye –Tout passe, Dieu ne change pas - La patience obtient tout - Celui qui a Dieu ne manque de rien - DIEU SEUL SUFFIT « 

- O.A.M.D.G.