RU 11+12/2013 - PELERINAGE A PRÜM


RU 11+12/2013 : DEPECHE HEB DOMADAIRE DE NOUVELLES CHRETIENNES

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BILAN DU PELERINAGE A PRÜM/RFA (ru, 28 mars 2013) Quoi de meilleur, pendant le temps de la Passion, que de se pencher sur les Reliques de N.S. Jésus-Christ ? C’est ce que nous avons fait pendant 3 jours en pérégrinant à Prüm, lieu où, depuis Pépin le Bref, père de Charlemagne, la Relique des Sandales du Christ est conservée et vénérée. Le premier jour sur place, samedi le 16 mars, a été consacré à un colloque franco-allemand (avec casques-écouteurs) sous le titre « Reliquiae Christi in Europa Christiana ». Huit conférenciers ont pu s’exprimer.

D’abord c’est le maire de Prüm, Mme Mathilde Weinandy, qui au nom de ville a salué chaleureusement les congressistes (80 personnes).

Ensuite Mme Monika Rolef, historienne et guide à la Basilique de Prüm, a exposé les aspects historiques de la Relique des Sandales du Christ à Prüm. En particulier nous avons appris qu’elle fut offerte par le pape Zacharie à Rome au roi franc Pépin le Bref dès l’an 752, comme gage de la nouvelle alliance entre Rome et les Francs, pour remplacer l’alliance avec Byzance qui, face aux attaques des Lombards et Musulmans en Italie, était devenue inopérante, situation dangereuse pour la papauté. Ainsi, selon Mme Rolef, l’abbaye bénédictine de Prüm, en tant que gardienne de ce gage, est devenue le cœur de la nouvelle Europe Chrétienne dont l’Union Européenne d’aujourd’hui n’est qu’un simulacre puisqu’elle s’est volontairement coupée de ses racines, le catholicisme romain.

La pièce de résistance de la journée fut la conférence du professeur français M. Gérard Lucotte au sujet de ses études de la Relique des Sandales du Christ depuis 5 ans, notamment pendant les deux dernières années. Avec le concours de l’ancien curé de la Basilique, le R.P. Lürtzener, il a pu étudier les papiers collants qu’il a apposés et retirés de la Relique des Sandales du Christ, avec des découvertes étonnantes. Sa méthode était géniale : puisque la Relique est dorée, il a analysé le dessous des minuscules plaques de feuilles d’or arrachées identifiées sur les papiers collants. Ainsi il a pu étudier des particules venant de la Relique en cuir elle-même. L’or Electrum identifié par lui date de l’antiquité, et le sable d’aragonite découvert directement sur le cuir original, un type spécial composant le Travertin, ne se trouve que très rarement sur terre, mais spécialement à Jérusalem. Ses études continueront.

Ensuite Mme Mechthild Flury-Lemberg (malheureusement absente pour cause de maladie, mais son précieux rapport a pu être lu à l’assemblée) nous a expliqué ses études textiles de la Sainte Robe de Trèves et du Linceul de Turin. Elle nous a appris qu’il ne reste presque rien de la « robe » de Trèves, à part quelques flocons de laine moisis, enfouillis dans un reliquaire sous forme d’un vêtement liturgique du 16e siècle. Sur le Linceul de Turin que, sur ordre du Vatican, elle a pu restaurer en 2002, elle a mis à jour une grande quantité de carbone due à plusieurs incendies qui ont pu fortement modifier le contenu en carbone, ce qui a fait que le Linceul de Turin soit devenu un objet totalement inapte pour toute analyse au Carbone 14.

 

Après la pause de midi, d’autres Reliques ont été présentées. L’exposé de M. Michael Hesemann, historien allemand et journaliste au Vatican (retenu à Rome en raison de la 1ère conférence de presse du nouveau pape) a mis en exergue les raisons multiples qui conduisent à la quasi-certitude scientifique que le Linceul de Turin est authentique, en opposition totale avec les conclusions du test au C14 de 1988. Il a montré les convergences pertinentes entre les traces de sang sur le célèbre Suaire d’Oviedo en Espagne et les marques des blessures du Christ sur le Linceul de Turin.

Ensuite M. Winfried Wuermeling a montré, notamment aux allemands présents qui ne connaissent que la Robe de Trèves, l’histoire et les authentifications scientifiques de la Sainte Tunique qui se trouve à Argenteuil près de Paris depuis Charlemagne. Là aussi le C14 est passé. En 2004 un test au radiocarbone fut commandé par l’évêché de Pontoise, la municipalité d’Argenteuil et les Monuments Historiques à Paris, pour sortir une immense sottise, contraire à l’ensemble des autres recherches historiques et scientifiques, à savoir que la Tunique daterait du 6e/7e siècle. Le test au C14, intrinsèquement limité dans ses possibilités d’utilisation, en plus facilement manipulable, est devenu la seule arme « scientifique » qui reste aux athées contre les Reliques du Christ, au mépris de toutes les autres sciences.

Finalement le Rév. Père Josef Läufer, curé de Triberg en Forêt Noire/RFA, a présenté, en corollaire, deux vidéos sur le voile de Manoppello au centre d’Italie où la Sainte Face du Christ apparaît mystérieusement sur un très ancien voile en soie de byssus totalement transparent. Là aussi il s’agit d’une image « non faite de main d’homme », inexplicable à ce jour. Le pape Benoît XVI s’y est rendu en pèlerinage personnel en septembre 2006, pèlerinage dont nous avons pu voir des scènes émouvantes sur les vidéos du R.P. Läufer.

 

La conclusion du colloque fut présentée par M. Winfried Wuermeling, secrétaire général de Costa (UNEC), l’association qui a organisé cet évènement franco-allemand. Il s’est félicité que l’idée initiale de Costa, dès sa fondation en 1995, souhaitant une nouvelle science, à savoir celle de la comparaison scientifique entre les différentes Reliques du Christ (Turin, Oviedo, Trèves, Prüm, Argenteuil, Mzcheta…), est devenue aujourd’hui le trend général. Mais cette nouvelle science n’est qu’à ses débuts. Viendront encore de très grandes découvertes, notamment au niveau de l’ADN du Sang de N.S. Jésus-Christ, domaine où, grâce au professeur Lucotte,  quelques découvertes ont déjà pu être faites sur la Relique d’Argenteuil (prof. Lucotte), voire à Oviedo, mais pas encore ailleurs. Un deuxième principe de Costa, selon l’orateur, est que la science – en ses méthodes totalement libres - doit être guidée dans ses choix et orientations par la foi pour ne pas se perdre en méandres inutiles, voire en contradictions et inepties. Troisièmement, Costa envisage toujours la mise en œuvre pratique, en mettant en exergue, après les études, la vénération directe des Reliques authentifiés par ces mêmes études, y compris par les scientifiques eux-mêmes. C’est ainsi que Costa a réinstauré depuis 2007 le pèlerinage annuel à la Sainte Tunique d’Argenteuil, pendant le temps de la Passion.

Pour terminer, M. Winfried Wuermeling a remercié les scientifiques – étonnés – d’être des pré-missionnaires de l’Evangile. Car, dit-il, grâce à eux nous savons aujourd’hui que Jésus n’était pas un personnage mythique comme le voulait encore affirmer Ernest Renan, mais un homme en chair et en sang qui a marché sur cette terre (Sandales du Christ à Prüm), qui a souffert pour nous (Ste Tunique d’Argenteuil trempée de son précieux Sang), a été crucifié (Suaire d’Oviedo) et est ressuscité (rayonnements du Linceul de Turin, ainsi que la sainte Face vivante de Manoppello). Ces scientifiques nous mettent quasiment aux pieds de ce Jésus historique, de façon à ce que la vraie question n’est plus s’Il a existé ou non – une question qui est à peine religieuse -, mais si je crois à ces paroles et ses gestes, pour le salut de mon âme, une question éminemment religieuse. Merci les scientifiques !

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A Prüm aussi, comme à Argenteuil une semaine auparavant, le lendemain 17 mars, 1er dimanche de la Passion, fut le jour du pèlerinage proprement dit. Une messe solennelle chantée en latin, malheureusement refusée par la Basilique de Prüm, fut célébrée sur un autel spécialement amené de loin, par le prieur de la FSSPX de Sarrebruck, M. l’abbé Gensbittel, dans le hall des Carolingiens de Prüm, à l’endroit même où fut organisé le colloque de la veille. Ensuite nous avons processionné à travers la ville jusqu’à la Basilique, avec un accueil très cordial par le recteur M. le curé Müller, et ensuite chemin de croix et vénération de la Relique des Sandales du Christ dans la Basilique même. Deux merveilleuses journées, « au centre de l’Europe Chrétienne »! Puissent les Reliques du Christ, étudiées et vénérés, accorder le miracle d’aider la chrétienté à retrouver l’unité du Corps Mystique indivisible du Christ !

Costa (Unec) prépare actuellement la sortie des textes et images des différentes conférences du colloque de Prüm, en français et allemand en un seul livre, probablement sous le titre « Actes II ». On peut dès maintenant souscrire au prix de lancement de 22 Euro (au lieu de 32 Euro), auprès du secrétariat de Costa (UNEC), BP 70114, F-95210 St-Gratien, T/F/Rép 0134120268, unec@wanadoo.fr, aussi possible par carte de crédit (Paypal) sur la page d’accueil de l’Unec www.radio-silence.tv, en mentionnant « Actes II ». Livraison envisagée: été 2013.

 

-          O.A.M.D.G.  –