RU 09+10/2013 - ARGENTEUIL, SYRIE


 

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BILAN DU PELERINAGE A LA STE TUNIQUE (ru, 23 mars 2013) – Dimanche 10 mars a eu lieu le pèlerinage annuel à la Sainte Tunique d’Argenteuil organisé par l’Unec, avec procession par la ville, accueil par le recteur de la Basilique abritant depuis 12 siècles la Sainte Tunique trempée du saint Sang de notre Sauveur, chemin de croix, et finalement vénération de la Sainte Relique, avec les anciens chants et prières redécouverts. Ce pèlerinage, oublié pendant des décennies,  a été réinstauré par l’Unec en 2006, avec le concours précieux de la FSSPX. C’était donc le 8e pèlerinage annuel. Il faut dire que les passants, au centre d’une ville de 60% d’immigrés, ont montré aucune agressivité. « Nous avons grand respect devant ceux qui défendent Dieu », disait tout simplement un Musulman sur le trottoir. Ce qui a donné l’idée aux organisateurs de préparer pour le prochain pèlerinage, en 2014, des tracts pour les personnes dans la rue qui voient défiler la procession, peut-être même en langue arabe. Une autre dame, portant ses colis du supermarché, s’exclama spontanément : « Quels merveilleux chants qui résonnent dans la rue ! Cela me fait pleurer de joie ! » L’accueil chaleureux à la Basilique, par le Père Eric, était pareillement encourageant.  Ici, au pied d’une Sainte Relique de la Passion de Notre Seigneur, nous devons écouter le mandat d’unité que Celui-ci nous a légué par la Tunique ‘inconsutile, tissée d’une seule pièce’, une Relique qui fut toujours interprétée par les Pères de l’Eglise comme le symbole de l’unité de l’Eglise, Corps Mystique du Christ. A la fin tous les pèlerins se sont agenouillés dans le chœur de la Basilique, en posant leur regard directement sur la Sainte Tunique enroulée dans le Reliquaire dont une fenêtre laisse deviner les contours et la couleur. « Si seulement je touche la frange de son vêtement, je serai guérie » s’exclama la femme malade, dans l’Evangile. Ce dimanche de Laetare, beaucoup de gens ont ainsi touché, au moins par leur regard, ce vêtement miraculeux que Jésus nous a laissé. Dieu sait combien ont été guéris, en tout cas les nombreux ex-voto en témoignent, le dernier datant du 26 décembre 2008. Ce pèlerinage qui se veut très humble, tout près de Paris, est une belle entrée dans le temps liturgique de la Passion ! Si nous étions 300 pèlerins cette année – 50% de plus que ce que disent les journaux -, il faudrait qu’on soit la prochaine fois 3000, c’est un saint devoir pour la France qui a hérité de cette sublime Relique de Notre Seigneur. Qu’on s’en souvienne !

 

S.O.S. DE SYRIE (ru, 23 mars 2013). - Voici la lettre que l’AED a reçue de Mgr Kassab, archevêque syriaque catholique de Homs et Hama en Syrie : « Je vous écris avec le cœur endolori par les évènements si douloureux que nous vivons en Syrie, notamment à Homs et Hama. Ici tout n’est que violence et destruction. La cathédrale, restaurée en 2010, est très touchée : la coupole a été ouverte par une bombe, il n’y a plus de vitres et les meubles sont en miettes. L’archevêché a reçu quatre bombes et le séminaire a été détruit presque entièrement. Ce qui reste a été pillé. Pour aider les jeunes les plus pauvres de Homs à fonder une famille, nous avions mis en place, avant la guerre, au prix de grands efforts et de sacrifices, des logements à bas coûts. Les 18 appartements ont été détruits, pillés et incendiés. Il en a été de même pour le foyer accueillant les personnes ayant un handicap mental ainsi que pour le foyer des étudiantes. Homs est devenu une ville fantôme… nous n’avons plus ni eau, ni électricité, dans la quasi-totalité de la ville. Seuls les plus pauvres d’entre nous sont restés. Homs, le sourire et le cœur de la Syrie, n’est plus qu’une ville désolée… et qui sait ce qui nous attend encore ? Et pourtant, nous sentons profondément que notre mission est de semer les valeurs de l’Evangile amour, joie, espérance, foi, pardon, dans notre cœur, celui de nos paroissiens et de nos citoyens. Si cela nous semble impossible de pardonner à ceux qui ont détruit nos vies, mutilé nos enfants, avec vos prières et la grâce de Dieu, nous y parviendrons. Aujourd’hui, j’ose vous tendre la main et vous demander de m’aider ! Pour l’instant, il ne s’agit pas encore de reconstruire mais de survivre pour assurer notre tâche au service des plus pauvres. Je mets au pied de la Croix - et entre vos mains - la situation de mon cher pays. » Fin de citation. –

L’association Unec rappelle que son action d’aide aux Chrétiens persécutés en Orient A-B-B (Anatolie, Bagdad, Beyrouth) a rapporté jusqu’à présent 4.420 Euro. Notre but est d’arriver à 6000 Euro, pour pouvoir offrir au moins 2000 Euro à nos 3 projets d’aide  où nous avons déjà apporté notre secours dans le passé : à la paroisse catholique de Trébizonde en Anatolie/Turquie où le curé Père Santoro a été assassiné dans l’église, au Carmel au centre de Bagdad où chaque jour les explosions résonnent, et au Liban où la maison Ave Maria, œuvre de l’abbé Avril, accueille à présent des enfants chrétiens démunis réfugiés de la Syrie toute proche. L’association Unec garantit qu’elle achemine par ses propres moyens ces aides jusqu’aux destinataires. Vos chèques s.v.p.  à : UNEC, action A-B-B, BP 70114, F-95210 Saint-Gratien, Tél/FS/Rép. : 0134120268, unec@wanadoo.fr; transfert immédiat également possible par carte de crédit (via Paypal) sur la page d’accueil du site de l’Unec : www.radio-silence.tv . Au nom de nos frères persécutés : Merci !