RU 47/2012 - EUROPE SANS DIEU, HABSBOURG


RU27_2012_Cyrille.jpg 

L’EUROPE SANS DIEU (ru, 27 novembre 2012). -  L’U.E. écrit maintenant son athéisme dans le marbre, ou plutôt dans le bronze. Voici la nouvelle pièce de 2 Euro avant et après son passage obligatoire par la Commission Européenne : les Slovaques, sur ordre de Bruxelles, devaient modifier leur dessin original (à gauche) en supprimant 1) les auréoles de leurs saints nationaux, 2) leurs croix ornementaux, « pour ne pas heurter d’autres convictions religieuses». Mais l’auréole des 12 étoiles mariales (Apoc. 12,1) pouvait rester, ayant perdu aux yeux des franc-maçons bruxellois tout caractère religieux. - Parlons de ces deux grands saints qui ont missionné l’Europe de l’est dès le 9e siècle, en créant pour les besoins de leur mission l’écriture cyrillique utilisée aujourd’hui dans toute l’Europe de l’est. C’étaient deux frères grecs, de pure tradition byzantine. Le patriarche de Constantinople les envoya vers les pays de l’est pour y prêcher l’Evangile. Konstantin, sur son lit de mort, devint moine du nom Cyrille, et son frère Méthode, devenu évêque, continuait avec persévérance la mission de son frère. Les deux furent accusés pendant leur vie de banaliser les Ecritures Saintes, mais aussi la liturgie, puisqu’ils avaient remplacé le latin et le grec par le slavon parlé et – grâce à leur génie – le slavon écrit. En fait ils étaient convaincus que l’Evangile doit s’incarner dans chaque langue pour atteindre les coeurs, et l’Eglise leur a donné raison en ajoutant « Saints Cyrille et Méthode » à la liste des patrons d’Europe. 75 ans de communisme athée n’ont pas eu raison de la foi que ces saints missionnaires ont su imprimer à l’Europe orientale. Puisse Dieu accorder que cette foi résiste aussi à l’Europe athée de Bruxelles.


LES HABSBURG (ru, 27 novembre 2012). – Depuis la mort de Otto von Habsbourg en 2011 on se demande ce qui devient de ce grand héritage. Le fils aîné d’Otto est Charles de Habsbourg-Lorraine, né en 1961 à Starnberg en Bavière. Il est l’actuel prétendant au trône d’Autriche, Bohême et Hongrie, depuis que son père avait renoncé à ces titres en 2007. En Autriche ce prince de 51 ans s’appelle simplement Karl Habsburg puisqu’aucun titre n’est plus reconnu en Autriche, un pays avec beaucoup de noblesse, mais sans nobles. En 1993 Charles épouse Francesca Thyssen-Bornemisza avec qui il a au trois enfants, mais en 2003 il divorce de sa femme. Charles a été membre du parlement européen pour le ÖVP (parti populaire autrichien) de 1996 à 1999. Défendant des idées jugées trop conservatrices, il n’a pas vu son investiture renouvelée lors des élections de 1999. L’archiduc s’est alors présenté aux élections sous sa propre bannière, mais il a été battu en ne recueillant que 1,5% des suffrages. Son échec matrimonial ne le prédestine pas pour une carrière dans un futur parti véritablement chrétien, pourtant nécessaire pour rebâtir l’Europe Chrétienne. Déjà son père Otto, pourtant fils du bienheureux empereur Charles de Habsbourg, s’était résigné en déclarant : « Pour l’Europe tout sera bon, sauf le rétablissement de la monarchie Habsbourg ! » Lux es Oriente, oui, mais malheureusement pas du côté des Habsbourg.