RU 41/2012 - SOS MAMANS, COMPLEMENT


SOS MAMANS – COMPLEMENT (ru, 15 octobre 2012) – Par suite à la publication, dans nos nouvelles RU de la semaine précédente, du nouveau ‘Journal de bord ‘ de Sos Mamans (Unec), voici un complément important que nous souhaitons porter à votre connaissance.

« Mardi 9 octobre 2012
Hier nous avons reçu le message suivant d’un de nos donateurs : «S'il vous plaît, il y a tant de jeunes femmes de culture chrétienne à sauver, pourquoi aider une musulmane en tchador, qui ne fera certes pas baptiser son bébé… En budget limité, choix limité. Il devient donc fondamental de ne donner - en priorité - qu'aux occidentaux de culture chrétienne . En conséquence, effacez-nous de votre fichier, car mon épouse ne donnera plus à SOS Maman et ces informations la contrarient fortement pour ne pas dire plus. »
Aujourd’hui nous avons adressé à ce Monsieur la réponse suivante : « D'accord, dites s.v.p. à votre épouse si elle trouve un bébé à sauver, on l'aidera volontiers à le sauver. Nous sauvons TOUS les bébés que le Bon Dieu met sur notre chemin. Il n'y a aucun choix ni aucune préférence, TOUS ! Le Bon Samaritain aussi n'a pas choisi celui qui se trouvait sur son chemin de Jérusalem à Jéricho. Il est descendu de son âne et a sauvé le malheureux laissé pour mort. - En attendant, suivant votre demande, nous vous rayons de nos listes de donateurs et destinataires. Bien cordialement, et en vous remerciant de l'aide que vous nous avez offerte jusqu'à présent, SOS MAMANS (UNEC). »
En vérité nous avons entendu pire, même (et surtout ?) sur les perrons de nos églises : « Mais arrêtez de sauver les bébés des non-Français ! Nous faisons tout pour stopper l’immigration, et vous, vous sauvez leur progéniture, c’est inadmissible, on marche sur la tête ! » Ou encore une dame très pieuse qui nous avait demandé en 1997: « J’aimerais bien sauver un bébé de l’avortement. Ca coûte combien ? » Un peu étonnés, nous avions répondu : « Il n’y a pas de montant standard, cela varie beaucoup ; les dépenses les plus élevées que nous avons eues pour aider un maman à ne pas avorter son bébé, étaient de 52.000 Francs » (aujourd’hui env. 7900 Euro). Sur le champ la dame s’est assise et a rempli un chèque à Sos Mamans de … 52.000 Francs. A Noël nous avions le baptême de quatre bébés sauvés. Nous avions invité nos amis pour fêter les bébés fraîchement baptisés, autour d’une galette. La donatrice en question y est venue. Elle demanda : « Maintenant j’aimerais bien voir le bébé que j’ai contribué à sauver ». On lui a présenté le seul des 4 bébés baptisés qui était noir. Elle le regarda et resta de marbre. Quelques jours plus tard nous avons reçu une lettre de cette dame: « Je suis déçue. Je pensais que j’avais sauvé un bébé bien français. Mais là… Je regrette de vous avoir donné ce chèque. » Notre réponse, là aussi très courte, n’a pas tardé : « Madame, vous êtes raciste. Il n’y a qu’une solution, allez vous confesser à un prêtre. En attendant vous êtes rayée de notre liste des donateurs ». Deux mois plus tard nous avons reçu une nouvelle lettre de cette dame : « Je suis allée me confesser. Voici un chèque de 3000 Francs (env. 500 Euro), avec la demande de bien vouloir m’accepter de nouveau sur votre liste des donateurs». C’était il y a 15 ans. Entre temps cette dame est morte et a vu le Juge Eternel. Heureusement elle n’était pas raciste.
Bien sûr, nous aussi – comme le Bon Dieu Lui-même – avons des préférences, mais face à la VIE, surtout celle d’un petit bébé, il n’y a plus de couleurs ni de nationalités: tous sont créés par Dieu, tous sont à sauver. Même les pompiers ont compris cela : est-ce qu’ils crient vers l’immeuble en feu, d’en haut de leur échelle de sauvetage, avant de déclencher leur lance à eau : « Est-ce qu’il y a des immigrés là-dedans ? » Eh bien, nous sommes les pompiers des bébés.
Jusqu’à présent le Bon Dieu nous a toujours aidés à disposer, même en tirant à droite à et gauche, les moyens nécessaires pour tenter de sauver TOUS les bébés qu’Il a mis sur notre chemin, et presque toujours avec succès. Mais il est parfaitement pensable qu’Il nous mettra un jour devant une situation beaucoup plus difficile : celle de devoir sélectionner – « préférer » - un bébé par manque de moyens, en délaissant d’autres. Comment choisir ? Question terrifiante. Pourtant c’est la situation dont tant de missionnaires qui travaillaient dans les régions affectées par la lèpre ou d’autres épidémies, souffraient cruellement. Ils avaient 20 ou 30 lits dans la pauvre baraque médicale de leur station de mission, mais pas plus.  Cependant devant la porte de leurs léproseries des dizaines d’autres malheureux se pressaient pour trouver accès… En définitive il s’agit là de la terrible condition sur cette terre dont parlait N.S. Jésus-Christ quand Il annonça que « beaucoup sont appelés, peu sont choisis ». 
Donc, pour répondre à la question : en dépit des impératifs de la vie humaine sacrosainte, il se pourrait bien que, dans une telle situation, nous soyons amenés à sauver - la mort dans l’âme et en tremblant - seulement l’un ou l’autre bébé, selon des critères éphémères face à la VIE, et cela seulement pour manque de moyens. Pour l’instant une de nos assistantes, Léa, dit fièrement, après 15 ans d’activité chez Sos Mamans: « Je n’ai jamais marché sur les cadavres, je le ferai jamais», en sauvant TOUS les bébés qu’elle rencontre sur son chemin. « 
Le ‘journal de bord’ de Sos Mamans finit par cette hymne à la charité :
« Cher lecteur, chère lectrice,
vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une joie
de partager avec vous, par le biais des extraits de notre 'Journal de bord',
nos joies et nos peines. Ce 'Journal' devient un monument de l'espérance, 
prouvant que le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité chrétienne.
Nous sommes fiers et heureux de vous savoir à nos côtés. Restez y, s'il-vous-plaît! 
Vous faites véritablement partie de l'équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant!
SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, 95210 Saint-Gratien, Tél./Fax/Rép. 0134120268,
sosmamans@wanadoo.fr - site Internet: www.radio-silence.tv (rubrique SOS MAMANS) « 

Fin de citation. - Ajoutons qu’on peut aussi faire un don immédiat par carte de crédit ou Paypal, à partir de la page d’accueil du site de l’Unec : www.radio-silence.tv , en spécifiant « pour Sos Mamans ». – S’il y avait millle ou deux mille groupes Sos Mamans en France, dans toutes les villes, il n’y aurait plus besoin de changer une loi inique de la République (IVG): il n’y aurait tout simplement plus d’avortements dans ce pays qui fut et est toujours le Royaume de Notre Dame, car ceux-ci seraient tous discrètement absorbés par la charité chrétienne.

- O.A.M.D.G. –