RU 45/2011 - ASSISE en Italie


ASSISE (ru; 14 nov. 2011) : -Pour le 25e jour anniversaire de la fatale réunion œcuménique d’Assise en 1986, le Vatican a cru bon d’inviter à nouveau, pour le 27 octobre 2011, tout ce qui est non-catholique dans le monde « pour prier sur le tombeau de St François pour la paix dans le monde ». Par suite à cette invitation 127 délégations de ce l’Eglise appelle dans son langage millénaire « haeretici, schismatici, agnostici et pagani » sont venus à Assise. Sans vouloir entrer dans une analyse approfondie de cet évènement, ce qui convient à des personnes et instances plus compétentes, qu’il soit permis de formuler quelques questions qui surgissent dans nos pauvres têtes de laïcs catholiques baptisés et confirmés :

- Si l’Eglise invite officiellement ces gens à prier dans la Basilique Sainte Marie des Anges à Assise, voire dans les cellules monastiques du couvent St François adjacent, comment pouvons-nous ensuite refuser de façon crédible aux Musulmans, également présents à la réunion « œcuménique » d’Assise, la construction de mosquées dans nos villes ? Pour nous c’est un coup de poignard dans le dos.

- Si le pape invite, laisse parler et écoute (voire applaudit ?), sans s’offusquer ni protester, « l’humaniste athée » Mme Julia Kristeva (celle qui prêche « le multivers bordé de vide »), glorifiant les «aquis des droits de la femme comme la contraception et l’avortement », comment pouvons-nous ensuite encore nous opposer de façon crédible à ces crimes, pour sauver les bébés assassinés ? Un autre coup de poignard dans le dos.

- La Mère Teresa, béatifiée par l’Eglise en 2003, avait déclaré le 3 février 1994 devant 4000 personnes: « Je sens que le plus grand destructeur de la paix dans le monde d'aujourd'hui c'est l'avortement, car c'est une guerre déclarée contre l'enfant, un meurtre pur et simple de l'enfant innocent, un assassinat de l'enfant par sa mère elle-même. Si nous acceptons que la mère ait le droit de tuer même son propre enfant, comment pourrons-nous dire aux autres de ne pas se tuer les uns les autres ? ». Comment le Saint Père pouvait-il prêcher la paix devant 127 délégations du monde entier sans dire la vérité sur la paix, comme Mère Teresa l’a fait ?

- Si Jésus a dit « Je vous donne la paix, non pas comme le monde… », comment demander à Dieu une autre paix, une paix où précisément il ne faut pas mentionner N.S. Jésus-Christ « pour ne fâcher personne », une paix bâtie sur les hommes, et non pas sur Dieu ? Pourquoi le représentant de Dieu sur terre cache-t-il cette vérité fondamentale au monde ?

- La seule chose que le pape a dit à Assise « en tant que chrétien » fut ceci : « Comme chrétien je voudrais dire : oui, dans l’histoire on a aussi eu recours à la violence au nom de la foi chrétienne. Nous le reconnaissons, pleins de honte… C’est notre tâche… de purifier continuellement la religion des chrétiens à partir de son intérieur… ». Tous sont partis d’Assise la tête haute, sauf les Catholiques qui se frappaient la poitrine, ou plutôt la poitrine des chrétiens qui nous ont précédés. Un autre coup de couteau dans le dos ; pas seulement le nôtre!

Par conséquence notre impression d’Assise II est comme celle de spectateurs revenant d’un show aérien raté pour raison de brouillard. Le Christ, roi de l’univers, seule source de Paix véritable, a été dissimulé, les chrétiens ont été comblés de honte, le pape s’est dégradé au rang des païens, bref une éclipse de l’Eglise. D’habitude on est un peu perplexe pendant les éclipses, mais on sait de façon sûre que la lumière reviendra. Et la Lumière, c’est N.S. le Christ-Jésus.

- O.A.M.D.G. -