RU 19/2011 - HALLUCINANT !


HALLUCINANT (ru, 17 mai 2011) – Il y a des jours où l’on a l’impression que la Justice divine, comme dans l’Ancien Testament, descend comme un éclair sur terre, avant le jour « J » : DSK en prison pour agression sexuelle d’une femme de chambre noire de 32 ans dans l’hôtel Sofitel à New York ; décapitation d’une cliente anglaise - choisie au hasard - dans un supermarché à Tenerife en Espagne ; vente aux enchères de la Grèce…

- DSK en prison. D’abord on est quand-même stupéfait qu’en Amérique un tel personnage, sur la simple accusation d’une seule femme, donc d’un seul témoin, puisse illico être incarcéré, sans même la possibilité d’une mise en liberté provisoire. Il est vrai qu’en Amérique le droit veut qu’un accusé doit apporter la preuve de son innocence, tandis qu’en France un accusé jouit d’abord de la présomption d’innocence, et c’est à l’accusateur d’apporter la preuve de la faute de l’accusé. Sincèrement, en cela on peut plutôt pencher pour le droit français qui a d’ailleurs ses racines chrétiennes, remontant jusqu’au roi « juste » Saint Louis. Cela mis à part, et supposé que la femme de chambre en question ne ment pas et n’a pas été « achetée » pour avilir le patron de la FMI pour des raisons secrètes pour l’instant – en Amérique tout est possible -, il faut avouer qu’une certaine joie se fait jour dans tout cœur chrétien observant que, pour une fois, la justice humaine tape juste, après tant de déboires vécus en Europe et notamment en France. Pourquoi ? Laissons parler Sos Mamans qui sauve les bébés de l’avortement: « Le rôle de l’homme que nous discernons dans nos sauvetages – cause ultime de presque tout avortement - est tout simplement exécrable. L’homme moderne, depuis l’époque de l’industrialisation, a perdu toute responsabilité de paternité et abandonné la Vie – l’avenir ! - à la femme. Combien de femmes ou de jeunes filles enceintes n’avons-nous pas recueillies avec des bleus au ventre, des blessures sur le visage, des cheveux arrachés. Par qui ? Devinez ! Pourquoi ? Parce qu’elles ne voulaient pas avorter leurs bébés suivant la volonté des géniteurs. La femme est devenue pour le commun des hommes un objet à asservir, à utiliser comme un jouet, à taper dedans, à forcer à tuer. Rien que cela ! Dans nos 695 sauvetages de bébés de l’avortement, en 16 ans, nous n’avons vu de nos yeux qu’une douzaine d’hommes qui assuraient ; tous les autres étaient disparus dans la nature comme des papillons, là où il fallait assurer et accueillir la vie d’un bébé. La vraie cause de l’avortement est très souvent l’HOMME. Mais la solution, la fin de l’avortement, viendra de la FEMME. » A New York, par une juge debout, pour une fois, un homme fort a été puni pour le mauvais traitement d’une femme, et apparemment il n’a pas terminé de peiner. En lui des dizaines de millions d’hommes se sentent punis, ce qui explique la consternation générale suscitée par le cas DSK. Deo gratias !

- 2e « fait divers » de la journée : décapitation d’une femme choisie au hasard, en fait une anglaise, par un « homme » dans un supermarché espagnol à Tenerife. On ne connaît pas encore les détails, mais rien n’étonne plus dans une société d’assassins. Nous n’exagérons pas : si chaque année mondialement 50 millions de bébés sont suffoqués, déchirés et aspirés du sein de leur mère, ne sommes-nous pas dans une société d’assassins ? Quand le respect de la Vie se perd, il n’y a plus de limites pour tuer les handicapés, les vieux, les immigrés, les drogués et autres malades… ou pour décapiter les clients des supermarchés. C’est à quoi nous assistons, et cette course à la folie n’est pas terminée. Les séquelles catastrophiques de l’avortement – le meurtre du plus tendre et faible des êtres humains – ne font que commencer. Si personne ne tire la sonnette d’alarme sérieusement, nous irons vers l’Enfer sur terre en peu de temps !

- Et le 3e fait divers : la Grèce, déjà endettée à 150% de son PIB, est de nouveau devant l’impossibilité d’« assurer ses remboursements de crédits ». DSK, bienfaiteur connu de la Grèce, est en prison et ne peut se pencher favorablement sur cette nouvelle catastrophe grecque. Le Premier Ministre grec prévient : « Il n’est pas question que nous vendions nos îles ou des parties de notre patrimoine ! » C’est donc exactement de cela qu’il s’agit ! Quand Maria Fekter, la ministre des finances autrichienne, parle du « très haut potentiel de privatisations de la Grèce », on comprend vers où l’on court : le dépeçage de la Grèce ! Et nous serons tous engloutis pareils, par la terrifiante logique des dettes que nous ne finissons pas d’accumuler sur nos dos, ou plutôt sur le dos de nos enfants. C’est la facture de dizaines d’années de luxure, de complaisances et débordements insolents et souvent immoraux: nous vivons au-dessus de nos moyens, au-delà de nos droits et obligations, et nous en rajoutons chaque jour. Nous vivons à crédit. Où cela va-t-il nous mener ? A la décomposition, au dépeçage. Adieu les châteaux, cathédrales et villes entières, adieu la France, adieu l’Europe ! Les tours de Babel s’écrouleront. La Vérité se fera jour. Les fauteurs – nous tous - deviennent les coupables au grand jour. N’est-ce pas cela peut-être la fin des temps, l’exaucement de la prière « Que Votre Règne vienne » ?

- O.A.M.D.G. -