RU 47/2008 - ETATS UNIS


- USA : La catastrophe de l’élection du super-avorteur Obama – il a programmé de façon prioritaire la libération de l’avortement de toute contrainte – enverra désormais des tsunamis dévastateurs sur l’Amérique, voire sur le monde si l’on tient compte de l’influence globale des Etats-Unis. Pour terminer nos informations sur l’élection d’Obama, voici ce qu’ont dit deux des quelques évêques catholiques (certains parlent d’une cinquantaine sur les 267 évêques que compte l’Eglise Catholique en USA) qui ont osé crier haut et fort face au danger Obama, mettant sévèrement en garde les fidèles.

Voici ce qu’a déclaré Mgr Robert Finn, évêque de Kansas City, dans une interview à la radio à la veille des élections présidentielles, c’est-à-dire le 3 novembre 2008 : en votant Obama, « vous participeriez vous-même à l’acte de l’avortement ; vous ne devez pas le faire, parce que votre salut éternel est lié à ce choix important ! » On ne peut être plus clair.

Un autre évêque, Mgr Robert Hermann, l’actuel Administrateur Apostolique du diocèse vacant de St. Louis (l’ancien évêque Mgr Burke a été nommé au Vatican), est plus explicite dans sa lettre publique du 18 octobre, donc 3 ½ semaines avant l’élection (traduction UNEC): « … Quel genre de témoignage donnerai-je de Jésus Christ quand j’irai dans la cabine de votation le jour de l’élection ? La décision que je prendrai dans la cabine de votation reflétera mon système de valeurs. Si je donne plus de valeur à l’économie et à mon train de vie actuel qu’au droit à la vie elle-même, alors j’aurai des problèmes. Le pape Jean-Paul II, dans son exhortation apostolique post-synodale Christifideles Laici nous dit ceci : ‘Il faut être conscient que les grands cris qui sont poussés avec raison en faveur des droits humains – par exemple le droit à la santé, au logement, au travail, à la famille, à la culture… - sont faux et illusoires si le droit à la vie, le droit le plus basique et fondamental et la condition pour tous les autres droits personnels, n’est pas défendu avec la détermination maximale.’ Le droit de nos enfants d’être protégés de la destruction est plus grand que mon droit à une économie florissante. Je suis une preuve vivante de cela, puisque je suis ici parce que mes parents ont cru en cette priorité et l’ont vécue. Mon désir pour une bonne économie ne peut justifier mon vote en faveur de l’élimination de toutes les restrictions actuelles de l’avortement. Mon désir de finir la guerre en Iraq ne peut justifier mon vote en faveur de la libération totale de l’avortement.

Mes parents se sont mariés un an avant le crash de la bourse en 1929, et pourtant ils ont élevé 15 enfants au milieu de la Grande Dépression. Ils n’avaient pas d’argent. Ma mère a confectionné sa propre robe de mariage et son propre bouquet de fleurs. J’ai la photo de mariage de mes parents sur le mur de mon bureau, elle me rappelle chaque jour les sacrifices qu’ils ont faits pour la vie. Nous n’avions pas d’argent, mais nous avions l’un l’autre ! Mes parents étaient près de nous pour les trois repas, tous les jours. Nous avions assez à manger parce que nous avons cultivé presque toute notre alimentation. Nous avons rarement reçu des vêtements neufs, mais nous portions des vêtements utilisés, ou alors ma maman achetait des matériaux pour confectionner nos vêtements. Nous avons vécu en pauvreté, mais nous avons appris la valeur du travail dur. Nous n’avions pas d’eau courante ni électricité. Nous n’avions pas la télévision, l’Internet ou le téléphone mobile. Pourtant nous étions très heureux parce que nous avions la vie ! Nous avions l’un l’autre ! …

Le jour du Dernier Jugement approche, si nous le voulons ou non. Les 47 millions d’enfants que notre nation a détruits vivent encore. Nous avons détruit leurs corps, mais leurs âmes vivent encore. Quand Notre Seigneur reviendra, il se peut très bien qu’ils seront là pour nous juger. Pire encore : Jésus nous dit que ce que nous faisons au plus petit de nos frères, c’est à Lui que nous le faisons. Nous tremblerons sûrement quand nous entendrons les paroles : ‘J’étais dans le sein de ma mère, mais vous m’avez tué’. Il se peut très bien que nous verrons ces enfants, mais selon nos choix que nous avons faits, il se peut très bien que nous serons séparés d’eux par une fosse profonde et infranchissable, un peu comme l’homme riche qui ignorait ce pauvre homme du nom Lazare pendant sa vie ici sur terre, mais fut séparé de lui après la mort. L’homme riche se trouvait au feu, mais Lazare fut dans le sein du Père céleste.

L’Eglise Catholique enseigne dans son catéchisme… que le thème de la vie est le thème le plus fondamental auquel il faut donner priorité avant celui de l’économie, de la guerre et tout autre thème. Les mêmes enseignements nous informent que, si les deux candidats permettent le droit à l’avortement, mais de façon inégale, nous devons choisir d’amoindrir le mal en votant pour le candidat le moins permissif en matière d’avortement…. Mon but n’est pas de vous engager sur la voie d’un quelconque parti politique, mais de vous engager à notre Sauveur et ses enseignements. Nous devons constamment mettre au défi nos habitudes accoutumées dans la lumière de l’Evangile. Nous disons peut-être que nous suivons notre conscience, mais est-ce que nous formons nos consciences par la vérité au sujet de ces thèmes ? … » - Notre réponse : A.M.E.N. ! – (ru ; cf. DR 3.11., CO 18.10., et pour A.M.E.N. : www.amen-net.org)

- - O.A.M.D.G. - -