RU 19/2008 - FRANCE, EUROPE


- FRANCE: La Gueuse n’est pas morte, au contraire ! Le député UMP des Yvelines M. Jacques Myard vient de faire une proposition de loi constitutionnelle (rien que ça !) visant à interdire à tout parti politique de se réclamer d’une religion. C’est la proposition de loi No. 843 soumise le 13 mai 2008 - donc demain ! - et publiée par l’Assemblée Nationale sur son site Internet assemblee-nationale.fr . Voici le texte exacte de la proposition : « Les partis politiques ne peuvent se réclamer d’aucune ethnie ni d’aucune religion ». Selon M. Myard, de tels partis pourraient « à terme menacer directement l’indivisibilité de la République ». Il faut donc, toujours selon lui, rester fidèle au principe de la laïcité, c’est-à-dire de la séparation entre l’Eglise et l’Etat, un principe qui serait le « garant de la cohésion nationale et du respect des droits individuels, en plaçant clairement la religion dans la sphère strictement privée ». Si cette loi sera votée, on aurait la situation grotesque qu’un grand parti comme la CDU allemande, ou les partis « Les Chrétiens » en Autriche, « Union chrétienne » en Hollande etc. se trouveraient interdits en France. Voilà la République de la liberté, comme elle aime se présenter universellement, tout en cachant le régime le plus liberticidaire en l’Europe.

En réalité, en prônant et en imposant de façon totalitaire la séparation entre l’Eglise et l’Etat, la laïcité française se hisse elle-même au niveau d’une pseudo-religion, ou plutôt d’une affreuse secte révolutionnaire, avec ses grands prêtres, ses dogmes, ses dévotions et pèlerinages, voire ses canonisations - se transformant depuis la Révolution facilement en canonades. La laïcité est l’anti-Eglise par excellence, l’œuvre satanique de « l’ange de la lumière », Lucifer. Quant aux méthodes abjectes de cette secte, elles ont été analysées avec perspicacité dès 1899 par Mgr Delassus : « Quand le travail (de l’agitation contre l’Eglise dans la presse) est assez avancé sur un point ou sur un autre, les législateurs, auxquels commandent les sociétés secrètes, viennent courber tous les citoyens sous le joug d’une nouvelle loi qui aura pour effet de restreindre encore, de restreindre toujours, le champ où la liberté chrétienne pouvait se mouvoir ». Rien n’a changé depuis 100 ans, même depuis 200 ans, cette vieille secte utilise toujours les mêmes méthodes, le but restant identique : « Ecrasez l’infâme », Mais Dieu est avec son Eglise. C’est cela qui exaspère M. Myard et qui le pousse à soumettre ce texte macabre, lettre morte devant l’Esprit. Dans ce combat, les Chrétiens doivent se fier plutôt à leur Sauveur : « Celui qui ne rougit pas de Moi devant les hommes, Moi aussi Je ne rougirai pas de lui devant mon Père ». Longue vie aux partis chrétiens, anciens et nouveaux ! Mieux encore : Vive le Roi ! – (ru)

- EUROPE : Une lueur d’espérance, l’Europe vire à droite. Ce n’est pas nous qui le disons, mais le journal Le Monde : « Depuis 2007, on a eu dix élections générales : France, Estonie, Finlande, Pologne, Belgique, Danemark, Grèce, Irlande, Espagne, Italie. Partout où la droite était au pouvoir, elle y reste. En Italie, elle prend le pouvoir. Le seul contre-exemple, c’est l’Espagne, où la gauche reste au pouvoir. Dans certains pays où il y avait une gauche importante, comme la Finlande, la Belgique ou, même, la Grèce, les partis sociaux-démocrates ou socialistes enregistrent des défaites particulièrement importantes. C’est ce climat que l’on retrouve dans l’élection romaine ou dans l’élection londonienne. Cela confirme ce qu’on observe depuis 1996 en Europe… ». 

Si le peuple veut la droite, la fausse droite au pouvoir doit bien se donner l’air d’une vraie droite. C’est déjà ça de gagné. Le nouveau maire de Londres déclare par exemple : « Si on autorise les mariages homosexuels, alors pourquoi ne pas autoriser les mariages à trois hommes et un chien ? » En attendant ainsi avec quelques raisons une évolution vers la vraie droite, on peut espérer que le Chrétien revienne aussi. Cette conversion est quand même plus facile à un homme de droite conservateur qu’à un homme de gauche révolutionnaire. Deo gratias ! – (ru ; LM 3.5.)

- - O.A.M.D.G.- -