RU 50/2007 - ESPAGNE, AFRIQUE


- ESPAGNE : Pour la première fois dans l’histoire, l’avortement a été présenté dans toute sa réalité (et non pas seulement sur un écran d’échographie comme dans le film « Le cri silencieux ») cette semaine sur une chaîne de télévision nationale. C’était sur la chaîne INTERECONOMIA TV en Espagne. Il a été tourné par un journaliste qui s’est présenté comme médecin à la clinique d’avortement EL BOSQUE DE MADRID, en prétendant qu’il souhaiterait y travailler. Le film montre deux avortements tardifs (22 et 23 semaines). Chaque fois une infirmière injecte un poison mortel dans le fœtus à travers le vagin d’une femme enceinte, ensuite on voit l’éjection du fœtus de 5 mois, un âge où le corps du bébé est complètement formé et où il dispose de tous ses sens. Le personnel recouvre immédiatement le fœtus éjecté, car personne ne veut le voir, et encore moins l’examiner. Commentaire du film : « Le bébé est mort-né, son berceau est la poubelle ». Interrogée sur place, le médecin répond : « Non, je ne peux pas le regarder, jamais, jamais, jamais ». La doctoresse avoue ensuite que « beaucoup de nos clientes » n’ont aucune raison valide pour avorter leurs bébés. Mais elle assure que la clinique dispose d’un « psychiatre » qui signerait automatiquement toutes les demandes d’autorisation en invoquant des nécessités « psychologiques », pour être conforme à la loi espagnole. « Ici ils signent n’importe quoi », ajoute-t-elle, « le test n’est qu’une simple procédure ». Et les téléspectateurs l’entendent conclure : « Ici toute femme qui veut un avortement, l’obtient ». Dans le film le médecin précise aussi que normalement ce sont les infirmières qui pratiquent les avortements, ce qui est contraire à la nouvelle loi : « Elles doivent seulement attendre l’éjection (du fœtus), puis le prendre par l’extrémité et l’évacuer complètement. Si la placenta ne vient pas, elles m’appellent «. Et puis ? Eh bien elle répond : «Il faut attraper une pince et serrer, serrer, serrer, et ça vient ». – En France, en Amérique et ailleurs, certaines forces obscures empêchent la présentation de la réalité terrifiante de l’avortement sur les écrans de télévision, en s’imaginant qu’elles peuvent empêcher que la vérité éclate. Mais elle éclatera, comme toute vérité. Et grâce à Dieu l’avortement sera aboli. « La vérité vous rendra libres », prophétisa déjà l’apôtre St Jean. - (ru ; cf. LSN 13.12.)

- AFRIQUE : La Première Dame des Etats-Unis, Madame Laura Bush, vient de préconiser, dans le Washington Post du 1 décembre, « le préservatif toujours ». Elle recommande  de « pratiquer le sexe de façon sûre, correcte et permanente », en ajoutant : « non pas à quelques occasions, mais toujours ». On ne peut être plus clair. En disant cela, elle se vante de suivre l’exemple de ses « contreparties africaines » qui recommandent, selon elle, la méthode ABC (abstinence, be faithful, condom). Eh bien, prenons deux exemples de ces contreparties africaines, les First Ladies d’Uganda et du Kenia, pour prouver que Mme Bush se trompe totalement. - Mme Janet MUSEVENI, Première Dame d’Uganda, a déclaré lors de la journée SIDA de 2006 devant les étudiants de l’université chrétienne de Mukono: « Je ne vous recommande pas des raccourcis et compromis au sujet de votre vie en utilisant toute sorte d’engins inventés par l’homme, comme le préservatif, pour vous abandonner aux désirs à l’encontre du plan clair de Dieu pour votre vie. Le plan de Dieu pour votre vie, c’est que vous devriez honorer votre corps puisque c’est Son temple». Elle encouragea ses auditeurs à recommander aux autres étudiants de s’abstenir du sexe prénuptial. Il est un fait connu que l’Uganda, avec cette politique gouvernementale, a pu baisser le taux de transmission du Sida de 18% à 6%, au grand dam des marchands universels de préservatifs. Par ailleurs, l’UNAIDS a publié en 2003 une étude prouvant que le préservatif ne protège que 90% du temps contre le Sida. Les promoteurs du préservatif sont donc en réalité les véritables promoteurs du Sida. – Au Kenya, Mme Lucy KIBAKI, Première Dame du pays, a fait un appel public à l’abstinence et à la fidélité comme seuls moyens contre le Sida. En s’adressant en 2006 à des écoliers, elle a déclaré que l’abstinence avant le mariage, et non pas le préservatif, est essentiel pour sauver leur vie et leur avenir. « Chers concitoyens », s’écria-t-elle, « ce gadget appelé préservatif… est la cause du progrès du Sida dans notre pays ! » Mais en France et ailleurs, on continue à donner aux jeunes cette roulette russe qu’est le préservatif, celui-ci allant de pair avec l’avortement : quand l’un échoue, on prend recours à l’autre. On comprend qu’il s’agit bien de deux armes efficaces pour tuer. Dieu, libérez nous de la culture de la mort ! – (ru ; cf. LSN 13.12.)

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