COLLOQUE sur la Ste Tunique du 12 nov. 2005
- RAPPORT SPECIAL: LA SAINTE TUNIQUE D'ARGENTEUIL/FRANCE. Le 6 décembre 2004, coup de théâtre. L'évêque de Pontoise, Mgr Riocreux, annonce à la presse que la Sainte Tunique est "très probablement" un faux du 7e siècle après Jésus-Christ, d'après une datation secrète au Carbone 14 commise par la CEA de Saclay et commanditée par la municipalité d'Argenteuil, la préfecture du Val-d'Oise et le Ministère de la Culture, avec l'accord de l'évêque. Celui-ci avait promis d'entrée de jeu qu'il publierait le résultat quoi qu'il en soit. Ce qu'il a fait, fidèle à ses promesses à ces "agnostiques" déclarés. Aucun organisme, aucune association catholiques n'y étaient associées. L'évêque a agi seul, en complot avec les païens, sur la tête du Saint Vêtement du Christ. Ce qui est en effet son droit, étant le "custode" de ce trésor de la France et de la chrétienté depuis qu'il se trouve en France, c'est-à-dire depuis 800 quand Charlemagne, selon la tradition, l'a amenée à Argenteuil en la confiant au monastère de sa fille Théodrade. Ce qui devait arriver, est bien arrivé, comme cela arriva en 1988 au Linceul de Turin: le C14 a jugé - dans toute sa majesté de science "irréfutable" - que la Sainte Tunique serait un faux du 7e siècle. Et l'évêque l'a annoncé, "avec 95,4 % de probabilité". On croyait rêver. Turin se répète. Le cardinal Balestrero ressuscité en Mgr Riocreux? La même course à la trahison des valeurs traditionnelles de l'Eglise, la même croyance irraisonnable dans tout ce qui s'appelle "sciences modernes"! Le cardinal Balestrero l'a d'ailleurs repenti avant sa mort. Pas Mgr Riocreux depuis déjà 11 mois! Douze siècles de chrétiens se seraient donc terriblement trompés? Les innombrables miracles - anciens et récents - seraient des hallucinations? Les illustres chrétiens comme Charlemagne, Saint-Louis, Louis XIII, voire les papes Grégoire XVI instituant en 1843 l'indulgence de la Sainte Tunique , et Pie IX qui avait particulièrement vénéré cette Relique, seraient tous des illuminés? Notre association COSTA (UNEC) a décidé de réagir, au lendemain de l'annonce de cette attaque ignoble cachant un véritable complot Evêché-Municipalité-Préfecture- Ministère-CEA et relayé unisono par les média qui, pour une fois, obéissaient à la lettre à un évêque de l'Eglise Catholique: "La Sainte Tunique est plus récente que le Christ" (Le Parisien du 7.12.2004), "Sainte Tunique du Christ: la fin du mythe" (La Gazette du 8.12.2004), "Une Tunique pas si sainte" (L'Echo Régional du 8.12.2004), et finalement "La Sainte Tunique n'a jamais appartenu au Christ" (L'Echo Régional du 22.12.2004, ou encore "La Sainte Tunique postérieure au Christ" (La Gazette du 5.1.2005)... COSTA annonça par communiqué de presse, dès le lendemain de cette révélation épiscopalienne scandaleuse, un grand colloque "La Sainte Tunique face à la science" pour novembre 2005, "pour rétablir la vérité scientifique et religieuse" sur l'authenticité de la Sainte Tunique d'Argenteuil. Chose promise, chose faite. En dépit des "banlieues de Paris en émeute", ce qui a motivé deux conférenciers américains de renoncer à leur participation, le colloque eut lieu le 12 novembre 2005 dans la grande salle municipale Pierre Dux à Argenteuil. Il fut un succès. 120 personnes, 12 conférenciers. C'est énorme, car vouloir rassembler en ces jours des foules pour parler des reliques, ce n'est pas gagné d'avance, surtout pas dans les circonstances actuelles. Le colloque fut simple et humble, comme son saint objet, la Sainte Tunique trempée du Sang de la Passion de Notre Sauveur. Les frais du colloque s'élevaient seulement à 500 E en tout et pour tout, c'est-à-dire le coût de la location de la salle, facilement récupéré par les frais d'entrée de 5 E par personne, tout le reste étant assuré bénévolement par les acteurs et participants, certains venus d'aussi loin que Marseille, Turin et ... New York. La session fut ouverte par des aimables mots d'accueil de Monsieur Philippe Métézeau, 1er adjoint du maire d'Argenteuil, qui a résumé en quelques mots les études entreprises en 2004, sans entrer dans les détails. C'est lui qui avait obtenu du Conseil Municipal que le nouveau blason d'Argenteuil exhibe toujours la Sainte Tunique. - Les autres acteurs de ces tests (Mme Paterne du CEA pour le test au C14, Mme Desrosiers pour l'analyse du textile, et Mme Isabelle Bédat mandatée par le Ministère de la culture pour l'analyse historique du tissu) n'avaient pas le courage de venir au colloque pour défendre leurs élaborats. Par ce refus, elles se sont elles-mêmes déclarées vaincues. Tant pis pour elles, elles ont préféré d'être jugées en absence, gravement, historiquement: elles étaient associées au complot ! - Le Père François Le Quéré, ancien chancelier de l'évêché de Pontoise lors de la dernière ostension solennelle de la Sainte Tunique en 1984, a démontré les traces historiques de la Sainte Tunique en Palestine au premier siècle après J.C. - Ensuite les professeurs Elizabeth Brown et Thomas Waldman, des Etats Unis, ont présenté une étude sur le témoignage d'Eudes de Deuil, abbé de Saint-Denis près d'Argenteuil, au sujet de la première ostension de la Sainte Tunique en l'an 1156 à Argenteuil (un témoignage différent de la fameuse charte de Hugues concernant cette même ostension). - Mr Pierre Dor, de Dijon, auteur de nombreux livres concernant les reliques, a présenté un fresque des événements autour de la Sainte Tunique pour toute la période allant de Charlemagne à François 1er. En corollaire, un pèlerin de Géorgie a présenté un diaporama passionnant sur les Saintes Reliques dans cette terre lointaine, un des premiers pays devenus "chrétiens": la Sainte Tunique du Christ vénérée à Mzcheta, et la Sainte Robe de la Vierge Marie conservée à Zougdidi. L'après-midi fut consacrée plutôt aux sciences modernes. D'abord une paroissienne d'Argenteuil, Mme Jacqueline Alzieu, a donné un témoignage vibrant de ce qu'elle a vécu lors de l'ouverture du reliquaire de la Sainte Tunique en 1981, quand le regretté professeur Max Frei de Suisse a prélevé ses spécimens de pollen de la Sainte Tunique (qu'il a également prélevés du Linceul de Turin, du Suaire d'Oviedo en Espagne, et de la Couronne d'épines conservée à Notre-Dame à Paris). Elle a indiqué que du DDT avait été jeté en profusion dans le reliquaire quand des mites étaient apparues, un geste que le professeur Frei considérait comme "fatal" pour les études futures. Pensait-il déjà au Carbone 14? - Mr Marcel Alonso , de l'association CIELT, donna ensuite un excellent résumé des plus récents développements au sujet du Linceul de Turin, et Mr Didier HUGUET, de l'association COSTA, au sujet des études scientifiques entreprises sur la Sainte Tunique jusque 1934 pour cesser totalement ensuite. - Puis le professeur Marion, ancien Directeur de l'Institut Optique de Saclay, a parlé de son analyse du fragment de la Sainte Tunique d'Argenteuil conservé et vénéré à l'église de Longpont près de Paris, en démontrant son identité avec la Sainte Tunique d'Argenteuil. - Un exposé fulgurant sur l'incapacité d'une datation correcte par la méthode même du Carbone 14 fut livré par Mme Claire van Oosterwijck, Marseille, auteur de la plus importante réfutation de la datation scandaleuse du Linceul de Turin de 1988 jusqu'à présent (son ouvrage "Le Radiocarbone face au Linceul de Turin", 349 pages, éditions F.X. de Guibert, Paris, fait référence). Selon elle, la méthode est inapplicable, surtout aux Reliques, à cause de son incapacité de s'attaquer à des objets non-pollués, mais aussi à cause des contradictions internes flagrantes de la méthode. Elle a en outre mis en relief l'auto-suffisance et l'orgueil des carbonistes qui, contre toute évidence, ne se donnent point battus. - Monsieur Claude Jacquet a ensuite mis en évidence "la concordance hématologique des 3 grandes Reliques du Christ conservées à Turin, Oviedo et Argenteuil", notamment la particularité du groupe AB commun à toutes ces reliques. Il faut signaler que le groupe AB est très peu répandu chez les hommes, peut-être seulement chez 5 à 7 % de l'humanité. Cette concordance donne une probabilité presque infinie en faveur de l'identité de l'Homme de douleur ayant signé de son Sang ces 3 Reliques. - Le professeur Gérard Lucotte, du Val-d'Oise, préfecture où la Sainte Tunique est conservée, a expliqué de façon tout à fait étonnante, avec maintes détails projetés sur l'écran, ses récentes études du Sang, voire de l'ADN, trouvés "en masse" sur la Sainte Tunique d'Argenteuil. Pour lui, il n'y a aucun doute que l'homme a énormément souffert (analyse des hématies et spécialement des hématies déformées), et était de sexe masculin et d'origine juive orientale (analyse de l'ADN). Il a annoncé qu'il prépare d'autres travaux sur les pollens, spores, sables, bois, cheveux etc. trouvés sur les échantillons de la Sainte Tunique en sa possession; ces analyses devraient ensuite être comparées aux autres Reliques du Christ. Les carbonistes et autres fausseurs peuvent se préparer à de beaux jours! - Enfin le secrétaire de COSTA, Winfried Wuermeling, a formulé les conclusions de la journée: 1) Il y a bien du sang sur la Sainte Tunique; 2) la datation au C14 de l'an 2004 est fausse. Il a adressé un certain nombre de voeux à tous les acteurs: à la municipalité de bien vouloir installer davantage de panneaux signalant dans la ville le chemin vers la Basilique contenant la Sainte Tunique, base et fondement de leur ville; et de renommer certaines rues selon leur grande tradition, par exemple "chemin de l'abbaye Notre Dame", pour rappeler l'existence de cette abbaye qui a abrité la Sainte Tunique pendant 1000 ans avant d'être dissoute par la Révolution Française, au lieu de certains noms actuels ridicules comme "boulevard Lénine", ou encore "rue Stalingrad" (sic). Aux scientifiques il a recommandé de rester près de la vérité, en s'imposant humblement de ne pas dépasser les limites de leurs sciences dans leurs recherches sur la Sainte Tunique qui porte les vestiges de Celui qui a dit: "Je suis la Vérité". Aux juristes il a suggéré de lancer une étude si les Reliques - au-delà des reliquaires - appartiennent vraiment à l'Etat, et non pas à l'Eglise ou aux fidèles, ce qui ressemble à un non-sens historique. Aux autorités actuelles - évêché, municipalité et ministère - il a recommandé de prendre des mesures urgentes pour mettre la Sainte Tunique davantage à l'abri contre les vols - on sait qu'elle a été volée pendant 3 mois en 1984 - et de disposer la Relique à plat comme cela a été fait selon les dernières techniques à Turin et à Trèves (ainsi qu'à Padoue avec la bure de Saint François), pour la conserver mieux pour l'avenir, tout en la maintenant conditionnée pour les "ostensions" qui se font traditionnellement tous les 50 ans, la prochaine en 2034. A l'Eglise il a recommandé de bien vouloir rester plus fidèle à sa propre Tradition, garantie et passionnément vécue pendant deux mille ans par des millions de chrétiens; il a été suggéré de réintroduire les processions avec la Sainte Tunique, comme cela s'est passé dans le passé lors des grandes épreuves à Argenteuil, Pontoise, Saint-Denis, voire à Paris, les pèlerinages, les messes sur l'autel privilégié (il n'y a plus de messes devant la Sainte Tunique depuis le Concile Vatican II), les médailles de pèlerinage, voire la confrérie qui était l'honneur de centaines de familles argenteuillaises pendant des siècles. Et finalement COSTA a recommandé à tous d'apprendre humblement à regarder, comme les scientifiques le font avec tant de soin, puisque la vocation ultime de l'homme, n'est-ce pas la CONTEMPLATION de Dieu? Cela s'apprend par exemple en priant devant la Sainte Tunique d'Argenteuil (ouverture de la Basilique Saint-Denis à Argenteuil tous les jours de 16 à 17 h.). "Que la Sainte Tunique d'Argenteuil, inestimable trésor confié par Dieu à la France et léguée par l'immense foule des chrétiens qui nous ont précédés , soit honorée, vénérée et aussi davantage étudiée, et qu'elle amène la grâce divine sur Argenteuil et sur la France." Mais la bataille contre les Reliques - et à travers elles contre N.S. Jésus-Christ et son Eglise - continue: une émission scandaleuse intitulée "Ont-ils cloné le Christ?" est annoncée sur Canal Plus pour le 12 décembre 2005... - (ru) - - A.M.D.G. - - |