RU 48/2012 - AVENT, CRISE POUR LES MERES SEULES


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1er DIMANCHE D’AVENT (ru, 1 déc. 2012) – Suivant une coutume chrétienne, restée vivante dans les pays nordiques jusque l’Alsace, on allume chaque dimanche de l’Avent, à la grande joie des enfants, une bougie de plus sur une couronne de branches de sapin, signe de l’attente de la venue de Jésus à Noël. La République Française a largement fait disparaître ce genre de coutumes chrétiennes, pourtant le Seigneur viendra, c’est l’annonce essentielle, la Bonne Nouvelle !

CRISE POUR LES MERES SEULES (ru, 1 déc. 2012) – Le Figaro du 16 novembre confirme, sous le titre « La crise aggrave la situation économique des mères seules », ce que tous les économistes savent depuis longtemps : quand ça va mal pour un pays, ce sont les personnes en situation précaire qui subissent en premiers les conséquences. Ces personnes se trouvent très vite en situation dramatique, voire catastrophique. SOS MAMANS qui s’occupe des femmes placées devant le spectre de l’avortement pour les secourir et sauver leurs bébés, signale en effet que ces femmes et jeunes filles enceintes, très souvent seules, ont maintenant besoin de beaucoup plus de secours qu’avant. Quand il fallait 400 ou 500 Euro pour sauver un bébé, en moyenne, il en faut maintenant plus que 1000, toujours en moyenne, annonce l’association. Par exemple les chèques-cadeau de 30 Euro édités par la Poste que SOS MAMANS distribue à ses protégées pour Noël, ne suffisent plus sous la forme de l’année dernière (« tous rayons sauf alimentation »). On a dû ajouter l’alimentation aux rayons couverts par ces chèques, ce qui prouve que maintenant même l’essentiel manque : le manger. Le cadeau de Noël devient une soupe, un bon steak… Voici quelques chiffres et constatations révélés par Le Figaro suivant différentes enquêtes : Dans les quartiers en zone urbaine sensible 35% des « familles monoparentales » sont les premières victimes de la crise, un pourcentage 2,5 fois plus élevé que pour l’ensemble des familles. Selon l’INSEE un quart de ces familles vivent dans des logements trop petits, et chercher un HLM convenable devient un parcours de combattant de longues années, souvent sans résultat. Pour ces femmes, c’est une spirale infernale où résonnent les mots emploi précaire, chômage, surendettement, aide sociale faim… Chez SOS MAMANS on se demande souvent comment ces femmes et jeunes filles arrivent à faire face, à continuer à se battre, à sourire à la Vie. C’est souvent un combat héroïque sans mine. On devrait leur donner la médaille d’honneur ! Puisque la France ne veut pas le faire, SOS MAMANS pourrait peut-être par elle-même graver et distribuer une médaille… - L’Observatoire National des zones urbaines sensibles (ZUS) revient cruellement sur le sujet : dans ces 751 zones, le taux de pauvreté (moins de 964 Euros par mois) est passé de 30,5% en 2006 à 36,1% en 2010 ce qui représente une augmentation de 20 pourcent. « La pauvreté en France tend à se féminiser », constate Le Figaro. Nous disons : oui, puisque l’Etat ne considère pas suffisamment l’état de mère. Devant cette catastrophe croissante, l’approche du Seigneur annoncée par les Chrétiens, surtout en Avent, devient Bonne et urgente Nouvelle. En attendant, aidons ces mamans, par ex. par l’envoi d’un chèque de noël à SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, 95210 St-Gratien, sosmamans@wanadoo.fr (également possible immédiatement par virement Paypal sur la page d’accueil du site UNEC www.radio-silence.tv). Bon (A)vent !

-  O.A.M.D.G.  -