RU 31+31/2011 - LONDRES, IRLANDE
LONDRES (ru, 9 août 2011). - Certaines parties de Londres, voire de l’Angleterre, sont à feu et à sang; les sauvages pillent les magasins, les maisons des particuliers, terrorisent les passants; les gens fuient dans tous les sens; la police n’ose plus intervenir du fait qu’il s’agit de mineurs “en mal de vivre” (comme disent les becs verts) et la sauvagerie se propage partout; les voyous se répandent dans les rues commerçantes et font leurs courses à leur façon bien de chez eux. Le Premier Ministre se sent enfin obligé d’interrompre précipitamment ses vacances en Toscane, à la bonne heure! - Que faut-il en dire ? Eh bien, ces jeunes ne refont que ce qu’ils voient à la télé depuis des mois et des mois : les émeutes des voyous en pays musulmans de l’Orient. Pourquoi pas chez nous aussi ? se demandent-ils. Nous l’avons dit dès le début : cet embrasement de l’Orient, de l’autre rive de la Méditerranée, n’est pas un fait divers loin de nous. Demain il sera chez nous. Comme la Révolution Américaine a vite fait ses adeptes – d’abord en France avec la Révolution de 1789 et ensuite dans toute l’Europe et finalement en Russie en 1917–, ainsi les feux orientaux deviendront vite des feux occidentaux. Ce n’est plus l’attaque de l’Islam, c’est l’attaque générale des insensés, révoltés et nantis de toute sorte, produits collatéraux d’une religion de la violence, mais aussi du matérialisme brutal occidental. Pousse toi que je m’y mette, préconisa Mohammed, ensuite Hitler, et aujourd’hui Obama et ses adeptes occidentaux. Demain nos dirigeants vont utiliser les mêmes méthodes que Kadhafi en Libye et Assad en Syrie : la répression sauvage dans la rue, aussi sauvage que la violence insensée et gratuite des insurgées. Nos gouvernants pratiqueront les mêmes méthodes inhumaines que ceux qu’ils veulent punir aujourd’hui en pays orientaux et ailleurs. Nos gouvernants finiront par se lier avec ceux-là mêmes qu’ils combattent aujourd’hui, pour sauver leur peau, avec une virulence rarement vue jusqu’à présent. Ils révèleront leur vrai caractère : pour eux Dieu n’existe pas, n’existe que le ventre, préférablement le leur. Excusez du peu, c’est notre humble avis. Jadis le prophète Jonas s’écria, désabusé mais poussé par Dieu, tout seul devant la citadelle des impies : « Niniveh, Niniveh, si tu ne te convertis pas, tu périras » - et Niniveh se convertit. Cela vaut aussi pour Londres, Paris, Berlin et toute l’Europe païenne. Celui qui a des oreilles, qu’il écoute !
IRLANDE (ru, 9 août 2011). – „In altum“ (vers les hauteurs) : nous savions que c’est la devise des saints et des bons Chrétiens. Mais la hauteur que nous avons vue de nos yeux – et expérimentée douloureusement de nos pieds de pèlerins - pendant notre pèlerinage UNEC du 27 juillet au 5 août en Irlande, dépasse toute imagination. Cette hauteur s’appelle Croagh Patrick (montagne St Patrick), un invraisemblable agglomérat de gros cailloux de 750 m de hauteur seulement, qui se présente comme un cône – pourtant non-volcanique – mystérieux dans le beau paysage du Connemara dans l’ouest de l’Irlande. Nous y sommes montés le dimanche 31 juillet, ensemble avec plus de 20.000 pèlerins catholiques irlandais. Pour bien faire, la dernière partie du Croagh fut entourée de brouillard, voire de pluie qui transperçait tout. Sur l’angle raide de la dernière partie de la montagne, les pèlerins, vieux et jeunes, glissaient et tanguaient dangereusement, mais tous voulaient arriver à la cime, là où quelques prêtres – eux-mêmes pèlerins à pied - dispensaient messes et confessions à l’abri d’une minuscule chapelle qui fut construite il y a une centaine d’années. Les nuages nous empêchaient d’admirer l’incomparable paysage du Connemara, mais l’élan religieux commun nous ouvrait les yeux sur Dieu : sur Celui qui, un peu comme nous en montant sur cette incroyable montagne, était monté vers Golgotha en y laissant sa Vie pour nous. Il y a 15 siècles St Patrick avait choisi cette même montagne pour s’y retirer, prier et surtout lutter contre le démon afin de le chasser de cette île celtique païenne perdue au grand nord où même les Romains n’avaient pas osé mettre pied. Jusqu’aujourd’hui les fruits de cette mission dure sont reconnaissables pour tous : la lutte héroïque de l’Irlande contre les fléaux de notre temps, à savoir l’avortement, l’homosexualité et l’Union Européenne athée qui s’est substituée, avec arrogance, à l’Europe Chrétienne. A tous les Irlandais qui ont bien voulu parler avec nous lors de cette montée vers le Croagh Patrick, nous avons dit : « Nous sommes venus en pèlerinage en Irlande pour prendre force auprès de vous, votre Catholicité intrépide, celle de St Patrick. Vous êtes un de nos derniers espoirs. De grâce, si l’Union Européenne veut vous forcer d’introduire l’avortement légal en Irlande, quittez cette Union athée en claquant la porte, donnant ainsi un signal fort dans le monde entier, et d’autres pays vous suivront. Ainsi vous serez, sur les cendres de l’Union Européenne, les hérauts de la nouvelle Europe Chrétienne que tant d’âmes désirent. » IN ALTUM ! – Notre pèlerinage nous a amenés de merveille en merveille : des ruines monastiques comme Clonmacnoise (près d’Athlon) par les châteaux actuels devenus couvents bénédictins comme Kylemore, jusqu’au sanctuaire Notre Dame de Knock où la Sainte Vierge apparut en adorant l’Agneau de l’Apocalypse, et enfin jusqu’à l’immense bloc de granit symbolisant le tombeau de St Patrick à Downpatrick dans le nord du pays, c’est-à-dire la partie Ulster « occupée » par les Anglais protestants. C’est sur ces pierres lapidaires que l’Europe Chrétienne est bâtie, si les navigateurs politiques actuels le veuillent ou non : nous les avons vues et touchées! Saint Patrick, priez pour l’Europe Chrétienne ! Pour goûter la foi fondamentale de ce saint, voici une des plus belles prières que l’apôtre et patron d’Irlande St Patrick (387 – 465) nous a laissées, à prononcer lentement, car chaque ligne a son poids d’or surnaturel : Le Christ avec moi, le Christ devant moi, le Christ derrière moi, le Christ en moi, le Christ au-dessus de moi, le Christ au-dessous de moi, le Christ à ma droite, le Christ à ma gauche, le Christ en largeur, le Christ en longueur, le Christ en hauteur, le Christ dans le cœur de tout homme qui pense à moi, le Christ dans tout œil qui me voit, le Christ dans toute oreille qui m'écoute !
- O.A.M.D.G. -
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