RU 12/2010 - PARIS, LORRAINE
PARIS (ru, 29 mars 2010). Paris, cathédrale Notre- Dame, le dimanche 21 mars. Arthur Leroy rapporte : « En ce dimanche de la Passion, Mgr Vingt-Trois avait invité à Notre-Dame pour une conférence de carême le rabbin Krygier. Grande première dans l’histoire de l’Eglise. Aussi, avions-nous décidé, Civitas, le MJCF et les Jeunes de Saint-Nicolas, de ne pas laisser passer ce scandale. Un rabbin ne peut pas venir enseigner dans une cathédrale. Le peuple juif ayant refusé le Christ, on attend leur conversion. Ainsi, arrivés une bonne heure environ à l’avance, nous nous étions placés devant. Nous étions au final une cinquantaine de jeunes, occupant quasiment tout un carré dans les premiers rangs, tandis que le reste du public était plutôt âgé, génération pré-conciliaire essentiellement. Nous laissâmes Mgr Vingt-Trois faire sa présentation, puis dès que ce fut fini, le responsable choisi par les trois groupes se mit debout et dit d’une voix forte « Chers Catholiques, je vous invite à réciter le chapelet en réparation de ce scandale ». Et à ce moment la cinquantaine de fidèles traditionnels présents entonna posément mais d’une seule voix forte le chapelet, puis après la première dizaine le ‘Christus Vincit’ et ‘Vive Jésus, vive sa croix’ ceci pendant une bonne dizaine de minutes. Rapidement les cardinaux présents et quelques laïcs ainsi que le service d’ordre s’approchèrent de nous en nous demandant de nous taire, indiquant que notre attitude n’était pas charitable, qu’il fallait laisser parler les ‘citoyens’. Certains fidèles déchainés nous traitèrent de fascistes, de sectaires, nous disant que si c’était ça l’Eglise, ils n’en voulaient pas, que ‘catholique’ voulait dire ‘universel’. Mgr Jacquin, recteur de la cathédrale, s’approcha de l’une d’entre nous, un peu excité, en lui disant que si elle ne s’asseyait pas immédiatement il la sortirait de la cathédrale lui-même de force : nous avons tâché de faire rassoir la brave dame pour éviter trop de scandale. Dés le début, des jeunes distribuèrent des tracts expliquant notre action et le pourquoi du scandale : ils en distribuèrent aux hommes se tenant au micro puis aux principaux invités et personnalités présents aux premiers rangs. Notre prière ayant été rapidement couverte par le son de l’orgue, une fois que la télévision et les conférenciers prirent leur distance pour continuer l’émission dans la sacristie, nous nous retirâmes tous ensemble par l’allée centrale en chantant encore le ‘Christus vincit’ et le ‘Vive Jésus, vive sa croix’. Des paroissiens applaudirent notre sortie, comment fallait-il le prendre ? Nous allâmes ensuite continuer notre chapelet à l’extérieur, entourés par les policiers (qui avaient accompagné la sortie de certains et empêché que l’on tracte). Nous étions tournés vers Notre Dame en réparation et pour la conversion des juifs. A la fin de celui-ci nous essayâmes de sortir notre banderole sur laquelle était inscrit sur 15 mètres de long et 80 cm de haut « Notre Dame n’est pas une synagogue », celle-ci nous fut immédiatement arrachée par les policiers. Alors nous avons continué nos opérations de tractage très surveillés par la police qui nous enlevait régulièrement tracts et revues des mains. (…) ». M. l’abbé de Cacqueray, supérieur du district France de la Fraternité Sacerdotale St Pie X, a commenté le 21 mars l’évènement du même jour comme suit : « Félicitons ces jeunes Catholiques pour la foi et le courage qu'ils ont montrés en ce dimanche de la Passion. Grâce à eux, c'est le cardinal Vingt-Trois lui-même qui a été contraint de faire oeuvre de justice en reléguant le rabbin à la sacristie. Mais est-il donc besoin de démontrer qu'un rabbin ne doit pas prêcher à la cathédrale de Paris ? Quel pape, quel archevêque de Paris ou d'ailleurs, de tous les siècles passés, peut-on citer pour justifier l'invitation qui a été faite à ce rabbin ? Que le Cardinal Vingt-Trois interroge tous les Catholiques d'avant la réforme conciliaire; qu'il pose la question à n'importe quel enfant ayant appris son catéchisme; il n'en trouvera aucun pour lui donner raison. Unanimement, ils lui exprimeront leur réprobation indignée pour une telle invitation et ils applaudiront à la profession de foi de ces jeunes gens. La cathédrale de Paris n'est ni une synagogue, ni un temple maçonnique. Elle existe pour qu'y soit professée la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ et non pour qu'y soit donnée la parole à ses contempteurs. Elle est faite pour qu'y soient médités les mystères du rosaire et non pour que soient indignement rejetés sur le parvis ceux qui les prient. » - Voilà une action phare dont on reparlera. - Consultez 2 vidéos sur l’évènement : http://www.youtube.com/watch?v=Lx-ga2jnzCA&feature=player_embedded , et http://www.youtube.com/watch?v=wj3e6_zkzsM&feature=player_embedded
- O.A.M.D.G. -
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