RU 51/2007 - CROATIE, ALLEMAGNE


- CROATIE: ce pays balkanique (4,5 millions d’habitants), candidat à l'Union Européenne, a la particularité d'avoir une population à 88 % catholique. C'est cette qualité qui lui a permis, sans changement de la législation en vigueur, de réduire le nombre d’avortements de 51289 bébés en 1989 quand le pays s'est libéré du joug communiste, à 4563 bébés aujourd'hui, une baisse spectaculaire de 91%. Selon des observateurs spécialistes de la Croatie - Dr. Antun Lisec du mouvement pro-vie HLI, et l'écrivain canadien Michael D. O'Brien -, la raison principale pour ce changement des coeurs et des esprits sur la question de l'avortement en Croatie a été la direction vigoureuse des évêques et prêtres catholiques. O'Brien: "Ils ont maintenu une orthodoxie dynamique dans leurs séminaires, dans le clergé et dans les ordres religieux. Il n'y a pas de crise de vocations en Croatie." Avant d'ajouter: "Ils sont un signe pour l'ouest!" Tandis que beaucoup d'évêques et de conférences épiscopales en Europe de l'ouest n’ont pas osé, au sujet du problème de la recherche de cellules souches embryonnaires, de toucher au problème sous-jacent de la fécondation in vitro (FIV), la conférence des évêques de Croatie a justement fait cela. Elle a déclaré en 2005 que la FIV, source de la plupart des embryons dans le monde utilisés pour la recherche des cellules souches, est "un crime grave contre les vies humaines conçues et leur dignité". Dieu merci  pour leur direction vigoureuse ! Espérons que leurs efforts qui ont porté tant de fruits, puissent encourager à travers le monde d'autres évêques et fidèles à se mettre debout pour la défense de la vie humaine, cadeau inestimable de Dieu. L’Etat croate, de son côté, n’est pas resté inactif dans ce revirement. Même si l’avortement reste autorisé – un legs communiste -, il est payant (environ 400 Euro, correspondant à plus d’un mois de salaire). Dans les écoles publiques des cours d’instruction sexuelle appelés « Teen Star » sont basés sur l’abstinence sexuelle. Les jeunes sont informés des dangers des pilules contraceptives et du fait que les préservatifs n’offrent pas une réelle protection contre les maladies. Lux ex oriente ! - (ru; cf. LSN 18.12.07 ; ACPD 15.7.05)

 

 

- ALLEMAGNE : En France athée, il y a peu de temps encore, un président de la République du nom Chirac a osé proférer : « Non à une loi morale qui primerait la loi civile». Il faisait allusion au Droit naturel – tout en le niant -, gravé par le Créateur dans chaque cœur humain. C’est un sujet important, et nous voudrions, en cette fin d’année 2007, rappeler un texte fondateur de la RFA fait il y a 60 ans par les juges du procès « Hadamar » et jamais invalidé depuis (traduction par l’UNEC): « Il y a un droit situé au-dessus des lois, un droit qui doit servir de mesure finale à toutes les lois. C’est le Droit naturel qui impose des limites indispensables et ultimes à la législation humaine. Il y a des principes de droit qui sont si profondément ancrés dans la nature que tout ce qui doit valoir comme droit et loi, morale et coutume, doit se conformer en dernier lieu à ce Droit naturel qui est un droit au-dessus de toute législation. Ces derniers axiomes de loi dans le Droit naturel sont contraignants puisqu’ils ont traversé les millénaires indépendamment des changements du temps et des mutations des considérations humaines, en maintenant à travers tous les temps le même contenu et la même validité. Ils doivent, par conséquence, constituer un élément indispensable et permanent de ce que la législation humaine et l’entendement humain désignent en définitive comme droit et loi. - Au fond, le principe disant que la loi équivaut au droit est juste, mais ce principe ne vaut qu’avec cette limitation unique et exclusive. Si une loi transgresse cela en violant les normes éternelles du Droit naturel, alors cette loi – en raison de son contenu – ne peut plus être assimilée au droit. Elle n’est pas seulement dépourvue de la force contraignante pour le citoyen, mais elle est juridiquement invalide et ne doit pas être respectée par celui-ci. Son contenu inéquitable est, à ce moment-là, tellement  considérable qu’elle ne puisse jamais parvenir à la dignité du droit, en dépit du fait que le législateur ait vêtu son contenu dans la forme d’une loi extérieurement valide. – Un de ces axiomes de droit ancrés profondément et inséparablement dans la nature est le principe de la sacralité de la vie humaine et du droit de l’homme à cette vie que l’Etat d’une nation civilisée ne peut exiger que sur la base d’un jugement ou en guerre. » - A lire, relire et faire lire ! - (ru ; cf. JS 21.3.1947)

 

- TOUTE L’QUIPE « RU » VOUS SOUHAITE UN JOYEUX NOEL ! -