RU 03/2006 - France pro-vie
- FRANCE: Un week-end pro-vie formidable vient de se dérouler, non seulement en France, mais ailleurs aussi, exactement 30 ans après l'octroi de la peine capitale aux bébés sans défense par 'la loi d'avortement Giscard-Chirac-Veil', comme l'appelle avec précision Jean-Marie Le Pen. Il s'agit de plus d'un milliard de cadavres de bébés à déplorer dans le monde, selon le chiffre donné par l'ONU, dont au moins 7 millions en France depuis 30 ans, par le massacre de masse codé "IVG", et surtout il s'agit maintenant d'arrêter ce génocide d'une dimension jamais vue jusqu'à présent dans l'histoire de l'humanité. Sur la sellette et sur les remparts, grâce à Dieu: les chrétiens! La marche pour la vie à Paris, dimanche 21 janvier, a rassemblé 15.000 participants selon les organisateurs du comité "30 ans ça suffit", 3000 selon la police. A San Francisco, ce lundi 22 janvier, ils furent 20.000 (face à 1000 contre-manifestants!), et à Washington ils étaient, ce même lundi, plus de 100.000 marcheurs. A Lisbonne, au Portugal, on s'attend également à des chiffres impressionnants de marcheurs pro-vie pour dimanche prochain 28 janvier. Il faut rappeler aux politiques et aux média, justement par ces défilés conséquents, que la VIE doit être notre préoccupation majeure. Sans elle il n'y a pas de vie quotidienne, pas de nation, pas d'Europe ni d'Amérique, pas d'avenir! Aux Etats Unis les politiques ont déjà saisi le message, et l'élection du président se fait désormais suivant son option pour l'avortement ("pro-choice") ou contre l'avortement ("anti-abortion"). En Europe les politiques sont en retard, mais les choses vont s'accélérer face aux problèmes monstrueux qui font surface et commencent à marquer la vie de tout un chacun: déclin démographique, immigration envahissante, Islamisation de l'Europe, déficit des caisses de retraite, faillites d'entreprises... Pendant que les marcheurs à Paris défilaient contre l'avortement, Jean-Marie Le Pen, devant une assemblée de 2000 convives d'une "galette des rois à Saint-Denis", une sorte d'assises pour la famille, martelait dans l'immense salle du Dock Eiffel, à Plaine-Saint-Denis aux portes de Paris: "La destruction de la famille traditionnelle entraîne d'abord un affaiblissement de la morale sociale, puisque les valeurs fondamentales qui structurent la société, sont moins transmises ou moins bien transmises aux jeunes... Il faut le rappeler sans cesse: la famille est la cellule de base de notre société. Elle est le socle de l'identité de notre Nation et de son avenir. Elle est le lieu privilégié de l'éducation des enfants et de la transmission des patrimoines matériels et culturels ainsi que des valeurs morales." Plus particulièrement au sujet de l'avortement: "Concernant l'accueil de la vie, l'observe que la législation mise en place depuis la loi d'avortement Giscard-Chirac-Veil ne répond pas aux objectifs initialement fixés par le législateur: protéger la vie et répondre à la détresse des femmes ayant recours à l'avortement. J'entends donc mettre en place une véritable politique de fond, une politique préventive, une politique incitative: l'adoption prénatale, la création d'un revenu parental, la définition d'un statut juridique et social pour la mère de famille et la revalorisation des allocations familiales réservées aux familles françaises constitueront les moyens concrets pour réduire le nombre des avortements et relancer la natalité française." Il a promis, en outre, un référendum pendant son quinquennat pour ancrer "le caractère sacré de la vie" dans la constitution française, en opposition à l'avortement. Plus particulièrement, Le Pen proposera la création d'un revenu parental "pour la mère ou le père" qui s'occupe de ses enfants, assorti d'un droit à la protection sociale, à la retraite et à la formation professionnelle, et l'instauration d'un "prêt familial au logement". Il s'est prononcé pour la mise en place d'une "adoption prénatale" pour les femmes qui ne souhaitent pas garder leur enfant. - La fille de Jean-Marie Le Pen, Marine, vice-président du parti, malheureusement parfois calomniée d'être pro-avortement, a de son côté déclaré à la presse (La Gazette, 30.11.2006) que l'avortement "reste une expérience catastrophique sur le plan collectif et individuel. Scientifiquement, il a été prouvé que l'embryon est un être vivant. La vie doit être protégée. Le pays manque de naissances et au Front National nous sommes partisans d'une politique d'accueil de la vie". Voilà que les choses sont claires. Le F.N. de Jean-Marie Le Pen est en France la seule formation politique majeure (c'est-à-dire dépassant les 10 % des suffrages de la nation) qui énonce une politique résolument pro-vie, sur le chemin vers l'abolition pure et simple de l'avortement-assassinat, face à une classe politique haineuse de la vie naissante qui se paye la tête des gens en leur assurant qu'elle est "contre la peine de mort". Les aiguillages sont mis en position, la route vers la vie est tracée, la nation choisira en mai 2007 son président: enfin la fin du génocide ? - (ru; cf. LSB 22.1., FDA janv.07)
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