RU 04+05/2015 - PARLONS DES REFUGIES
PARLONS DES
REFUGIES (ru ; 26 février 2015). - Les
évêques catholiques allemands, rassemblés cette semaine à Hildesheim pour leur
réunion du printemps, ont interpelé ce mercredi 25 février les autorités de
l’Union Européenne à revoir leur politique d’immigration concernant les
réfugiés arrivant par la Méditerranée. Le chef de la commission épiscopale pour
les migrants, Mgr Norbert Trelle, évêque de Hildesheim, allait jusqu’à exiger
que l’Union Européenne fasse du sauvetage des réfugiés sur la Méditerranée l’objectif central de la mission
« Triton » de l’agence européenne Frontex pour la protection des
frontières. Pour ces réfugiés, déclara-t-il, il faudra trouver des chemins
d’accès sûrs. Bien sûr, les évêques se déclarent « inquiets »
face à « la montée de la xénophobie et du racisme en Allemagne ». Ils
se sont dit particulièrement concernés par le phénomène Pegida, avec ses
manifestations de masse à Dresde et ailleurs, où ils voient une
« radicalisation vers la droite ». Selon ces évêques, la « démocratie
participative » serait en danger…Concernant l’Etat Islamique (Daech), ils
ont prôné qu’on les « repousse et désactive ». Quelques questions s’imposent: 1) - Aucun mot des évêques pour que les réfugiés chrétiens
restent chez eux, comme les patriarches de l’Orient l’exigent sans résultat. 2)- En Allemagne, pendant la dernière guerre sous les
bombardements alliés, est-ce que les Allemands ont fui leur pays en
ruines ? Non, ils sont restés, et ils ont courageusement reconstruit leur
pays après la guerre. 3) - Pour l’Etat Islamique les évêques allemands sont sans
pitié : il faut les « repousser et désactiver ». Mais pour les
réfugiés qui viennent sans Visa dans nos pays en violant toutes les règles
internationales, ils débordent de charité. Où est le sens de la justice de ces
évêques ? Se réduirait-elle au sentimentalisme ? 4) - Mgr Trelle exige qu’on fasse « des chemins d’accès
sûrs » aux réfugiés arrivant par la Méditerranée. Ces évêques pensent
apparemment à une ligne de bateaux payés par l’Union Européenne qui prend
régulièrement les réfugiés sur les côtes de l’Afrique du nord et les amène en
toute sécurité vers L’Espagne, l’Italie et la France ? Mais est-ce qu’ils
se rendent compte qu’il y a des millions de personnes de l’autre côté de la Méditerranée
qui n’attendent que cela et se jetteraient sur ces bateaux pour arriver enfin
dans l’Eldorado européen ? 5)- Et pourquoi pas faire pareil par exemple pour les pauvres
casseurs qui risquent leur vie en attaquant les banques ? Ces évêques
demanderaient-ils, pour eux aussi, une protection renforcée pendant leur
casses ? Des outils plus performants pour leur permettre de finir leur
travail plus vite et éviter les « catastrophes » (intervention de la
police) ? 6) - Et enfin, la protection de la famille, y compris la
grande famille que représente chaque peuple, est-ce que les évêques en
parlent ? Face non pas à quelques réfugiés isolés, mais au danger d’une
véritable invasion, ne faut-il pas que l’Eglise défende la famille, appelle à
la résistance, suscite de l’héroïsme, comme le cardinal Mindszenty l’a fait au
risque de sa vie ? 7) - Et finalement concernant l’Islam, la religion de la
majorité des « réfugiés » actuels, où est le courage des évêques pour
défendre la chrétienté de l’Europe ? On dirait que les évêques catholiques
ont déjà abandonné toute résistance. Non seulement ils se rendent sans combat
aux assaillants musulmans, mais ils leur pavent la route. Heureusement il n’y a dans l’Eglise pas
seulement quelques évêques prônant « la démocratie participative »,
mais aussi beaucoup de fidèles défendant le christianisme, s’il le faut
jusqu’au martyre pour le Christ, comme on le voit dans l’actualité. On en est
là. Que Dieu nous garde !
- A.M.D.G. –
|