RU 44/2013 - UNE EGLISE DEVIENT MOSQUEE
VENTE D’UNE EGLISE AUX MUSULMANS (ru, 31 octobre 2013). L’église
catholique St Pierre, située à Stoke-on-Trent en Angleterre, vient d’être
vendue par l’archevêché de Birmingham à une communauté locale musulmane « Medina
Mosque Community Group ». Ce sanctuaire se trouve sur un site d’église depuis
1760, le bâtiment actuel datant de 1930. L’archevêché explique cette vente comme
suit : « La paroisse de Cobridge (quartier de Stoke-on-Trent) a une
longue histoire, mais récemment le nombre de Catholiques vivant dans ce
quartier a diminué à tel point que ceux qui venaient encore à la messe à l’église
St Pierre n’étaient plus en mesure d’assurer un prêtre et de maintenir les
bâtiments. Cette église a donc été mise en vente sur le marché publique. Un
nombre modeste d’offres a été reçu, et une communauté locale musulmane a fait
la meilleure offre qui était acceptable pour les chargés d’affaire diocésains
après consultation des autres paroisses locales » (The Sentinel, 22
octobre 2013, trad. par Unec).
Il est vrai que l’église avait
été fermée dès juillet 2012, après que le nombre des Catholiques venant le
dimanche à la messe était tombé petit à petit de 150 à 40. Le prix de la vente de
l’église n’a pas été publié.
Ainsi St Pierre deviendra une
mosquée, s’ajoutant au parc actuel de 1500 mosquées en Grande Bretagne, à
comparer aux 3000 églises catholiques encore en service en Angleterre.
Les protestations des
Catholiques, et même d’autres habitants du quartier, sont nombreuses, l’un d’eux
affirmant que « Tout projet aurait été acceptable, même une aire de
Parking ou un Mc Donalds, mais pas une mosquée » !
La vérité est que le quartier de
Cobridge se transforme de plus en plus en terre conquise de l’Islam, ce qui
fait fuir les habitants anciens, y compris les Catholiques. A qui la faute ?
S’y ajoute la diminution pertinente des Catholiques pratiquants depuis les
années 1960, époque du Concile Vatican II qui voulait renouveler l’Eglise.
L’archevêché catholique de
Birmingham se comporte dans cette affaire comme un pur agent commercial,
parfaitement rôdé dans les affaires de banqueroute immobilière. L’évêque du
lieu n’est plus le berger du troupeau, et encore moins l’apôtre des brebis
égarées, il est devenu un banal gérant du déclin. A ce titre il a encore un bel
avenir.
Faut-il rappeler ici ce qui s’est
passé – déjà dans les années 1980 – à Argenteuil, où l’évêque de Pontoise avait
loué la belle église Sainte Geneviève comme mosquée aux Musulmans, et
finalement bradé au maire communiste Montdargent ? A relire dans un
prochain numéro RU.
- O.A.M.D.G. -
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