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SOS MAMANS



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Journal de bord (suite 17)


Chers amis de SOS MAMANS,

 

Nous avons la joie de vous annoncer que le samedi 29 décembre, un jour après le fête des Saints Innocents de Bethlehem, il y aura un nouveau baptême d’un de « nos » bébés sauvés, Laetitia, née le 22 mars 2005. C’est l’aumônier depuis le départ de SOS MAMANS (en 1995), l’abbé de Tanoüarn, qui donnera ce baptême à 16.30 h. au Centre St Paul, 12 rue St Joseph (derrière la Bourse), Paris 2e. Après le baptême vous êtes cordialement invités à vous joindre à une petite galette des rois dans la crypte du centre où nous entourerons la courageuse maman Farah (après, à 19 h. il y aura une messe sur place pour ceux qui pourront rester). Ce baptême sera le couronnement d’une année de labeur, et votre présence sera sûrement une grande joie pour Farah. Essayez s.v.p. de vous libérer pour cette heure de joie naturelle et surtout surnaturelle.

Merci d’avance ! L’équipe SOS MAMANS (UNEC).

 

 

Lundi 15 octobre 2007

Voici les extraits d’une lettre du 9 octobre d’une de nos donatrices : « … J’avoue que j’ai peine à croire certaines situations que vous décrivez dans votre ‘journal de bord’, notamment concernant la vente des fœtus. Nous sommes dans le pire des cauchemars et vous êtes là pour vous y coltiner et le faire finir en Vie. Merci pour votre action et pour toutes ces mamans et leurs bébés. Je regrette seulement de ne pas vous avoir rencontrés il y a 8 ans, mais je n’étais pas à la rue, pas battue par mon ami, pas abandonnée par mes parents et ma famille. Cela s’est passé soi-disant ‘en douceur’. A présent j’en ai le coeur brisé malgré mes trois beaux enfants, et les pleurs sont toujours là. Mon bébé me pardonnera-t-il ? » Nous lui répondrons que seul une confession catholique peut la libérer de ce cauchemar. Et si Dieu lui pardonne, son bébé lui pardonnera aussi.

 

Mercredi 28 novembre 2007

Chantal, 21 ans, hébergée par nous pendant sa grossesse depuis juillet chez nos amis sur la Cote d’Azur, a emprunté, sans demander permission, l’ordinateur du fils de notre famille hébergeuse pour s’en servir sur la plage. Mais en rentrant à la maison, elle l’a oublié sur son siège dans le bus municipal… Catastrophe, c’était l’ordi professionnel de George, et le perdre signifiait la perte de son travail ! En plus, on risquait de perdre cette précieuse famille pour placer nos jeunes femmes problématiques chez elle. Il fallait donc sur le champ rembourser le prix d’un ordinateur équivalent neuf. Casse totale : 500 E l’ordi, plus 250 E le système de téléphone professionnel qui y était attaché et qui faisait partie du même porte-document de la société. Des catastrophes comme celle-ci, c’est aussi à SOS MAMANS à assurer, car la jeune fille n’a pas d’argent. Le Bon Samaritain de l’Evangile, n’avait-il pas payé tous les frais afférant au pauvre diable qu’il avait secouru dans le ravin et placé chez l’aubergiste ? Jour par jour nous apprenons l’Evangile, même en poussant parfois un grand « ouf ».

 

Mardi 4 décembre 2007

Anaïs, 22 ans, rencontrée dans le métro parisien. Une jeune fille très triste. Elle cogitait comment avorter son bébé, et cela se voyait sur son visage. Abordés par nous, elle nous avoua qu’aussi bien son copain, géniteur de son bébé, que sa maman voulaient la forcer d’avorter, chacun pour différentes raisons. Et Anaïs, un peu faible, ne voulait surtout pas faire du mal à sa mère divorcée, pauvre et malheureuse, en allant contre sa volonté. Sa maman aurait menacé de se suicider si sa fille n’avortait pas tout de suite son bébé : un drame psycho. Après une heure d’entretien en tête-à-tête, et contre l’engagement ferme de notre côté de ne pas la laisser tomber, Anaïs a changé d’avis : elle garde son bébé. Place à une vie nouvelle, espace de bonheur et d’espérance créés par le Bon Dieu avec chaque bébé au plein milieu de la méchanceté du cœur humain ! Chaque bébé est une étoile de Bethlehem, menant en quelque sorte vers l’Autre bébé, le Logos dans la crèche. Nous continuons de naviguer en suivant les étoiles, en espérant de trouver LE BEBE, comme jadis les Rois Mages.

 

Dimanche 9 décembre 2007

Oxana, jolie Baltique de 22 ans, prostituée à Paris sous une bande de proxénètes russes, enceinte depuis 1 ½ mois. Elle nous téléphone ayant reçu notre numéro par une autre prostituée enceinte que nous avions réussi à sortir de son sinistre esclavage sexuel parisien et qui était repartie heureuse, après la naissance de son bébé, en BiéloRussie, il y a 2 ans. Pour Oxana les choses s’annoncent aussi dures : ses macros risquent de la retrouver pour la torturer et faire avorter de force, si elle restait en France. Et ces avortements-là ne se font pas à la clinique ou chez le docteur, mais dans une arrière-cuisine avec des aiguilles à tricoter… Nous arrangeons tout pour sa fuite, retour en Baltique, par les bons soins d’un camionneur qui partira mardi soir 1 décembre pour transporter du matériel vers l’est (ne dit-on pas « Les routiers sont sympa » ?). Il exige 300 Euros, plus 200 Euro d’argent de poche pour Oxana pour sa subsistance, plus une carte téléphonique afin qu’elle nous téléphone, une fois arrivée, pour nous rassurer. La mise au point de ce plan de fuite est difficile, car Oxana ne peut « sortir » qu’accompagnée de deux femmes russes qui l’observent et l’espionnent, les « copines » des mafiosi. C’est apparemment une combine pour éviter que les prostituées s’échappent. Mais nous réussissons à passer la consigne à Oxana, c’est-à-dire date et lieu du départ de Paris. Une fois sur place, d’ailleurs, elle ne pourra rentrer chez sa mère, car celle-ci risque de vendre la mèche à la mafia en cédant au chantage. C’est une bonne tante qui l’hébergera. Ah les tantes, et souvent aussi les mamies ! Elles sont souvent admirables, précisément quand les propres parents faillent. Cas résolu, bébé sauvé, maman sortie de l’esclavage, tout va bien Madame la Marquise ! On voit de nouveau, dans le cas d’Oxana, comment le bébé n’est pas un problème, mais résout les problèmes quand les gens savent accueillir les signes que le Bon Dieu leur envoie : O felix culpa !

 

Vendredi 14 décembre 2007

Oxana est donc bien partie, en camion vers l’est. Ils ont déjà téléphoné, d’une des nombreuses frontières où les camions attendent des heures avant de pouvoir passer. Tout va bien. Ils nous téléphoneront dès qu’ils seront arrivés au lieu de destination final dans les pays baltiques. D’ailleurs, quand Oxana est arrivée le soir du départ, elle était quasiment en « vêtements de travail », car elle devait feindre de partir dans la rue pour se prostituer. C’était le seul moyen pour s’échapper inaperçue. Nous lui avons procuré immédiatement ce qu’il fallait pour le voyage : 1 pantalon, 2 collants, 2 chaussettes, 1 manteau, 2 pulls, 1 pair de bottes et divers, total 405 Euro. Heureusement elle avait son passeport sur elle, car c’est l’usage, pour parier aux éventuels contrôles de police sur les trottoirs… - Hier nous avons rencontré Ljouba, une très jeune amie d’Oxana. C’est grâce à Oxana qu’elle a pu prendre contact avec nous. Même cas, mais beaucoup plus jeune : 16 ans, et 2 mois enceinte. Pour être sûrs, nous lui avons fait effectuer un test « Clear blue » à la pharmacie : c’est vrai, elle est enceinte. Donc système Vigipirate de SOS MAMANS. Ses parents l’avaient amenée à Paris, en venant des pays baltiques, mais ont dû repartir de Paris, en laissant leur fille sur place « pour se débrouiller toute seule ». Cela n’a pas duré longtemps, en très peu de temps elle s’est trouvée prostituée, et maintenant même enceinte… Nous planifions la même tactique : retour par camion. Ce doit être possible encore avant Noël. Entre temps nous ne pouvons pas l’empêcher de « pratiquer » les derniers jours, car il est impossible d’abriter de telles filles. Nous le savons, car la dernière fois que nous l’avons fait, à cause de l’indiscrétion des jeunes filles concernées, elle s’est fait repérer par les macros qui n’ont pas hésité à dévaster l’appartement de l’hébergeuse de SOS MAMANS à Paris, de les tabasser toutes les deux – la jeune fille et l’hébergeuse -, de leur casser la clavicule pour l’une et une côte pour l’autre, à voler bijoux et argent, voire de brûler le taxi qui l’avait amenée de notre cachette vers Paris… Donc, avec confiance en Dieu, nous récupérerons la petite Ljouba avant Noël, le plus tôt possible, pour sauver son béb et la petite maman, en l’envoyant ailleurs. Notre système est que la jeune fille doit « disparaître de France » le jour même de sa disparition du trottoir parisien. Il faut donc tout préparer méticuleusement avant le jour J. On apprend. D’ailleurs nous observons que notre combat, toutes proportions gardées, est semblable à celui de la Tradition dans l’Eglise Catholique: ils doivent récupérer les églises une par une. C’est ainsi que nous devons récupérer les jeunes mamans une par une, il n’y a plus de solutions d’ensemble, c’est trop tard. Il ne reste plus que le combat brut et brutal contre le Mal, pour sauver l’un après l’autre, l’une après l’autre. Comme le Christ, notre Sauveur, a voulu arracher une après l’autre les âmes des griffes de Satan. On ne fera pas mieux. Quel est l’arme de ce terrible combat ? L’Amour divin, il n’y en a pas d’autres. Ah, bienôt la sublime consolation : « Il est ne le petit Enfant »…

 

Samedi 15 décembre 2007

Ca y est, coup de téléphone de l’est : Oxana est bien arrivée. Deo gratias. Ne reste plus que la jeune Ljouba à expédier vers le même coin (pays baltiques). Le plan est fait : elle partira, via camion, le soir du mardi 18 décembre, avec la même procédure comme pour Oxana. Ca marche maintenant comme une lettre à la poste. Nous rattrapons ces pauvres jeunes femmes et filles maintenant « 2 par 2 » : chaque fois le bébé, et avec le bébé sa maman. Pour Oxana et Ljouba, cela fait 4 vies sauvées : les bébés de la mort par avortement forcé, et leurs mamans de l’esclavage de la prostitution. Nous n’arrivons pas à dire assez merci au Bon Dieu. C’est le plus beau cadeau de Noël cette année. Nous sommes comblés.

 

 

Cher lecteur, chère lectrice,

vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une joie

de partager avec vous, par le biais des extraits de notre 'Journal de bord',

nos joies et nos peines. Ce 'Journal' devient un monument de l'espérance,

prouvant que le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité chrétienne.

Nous sommes fiers et heureux de vous savoir de nos côtés. Restez y, s'il-vous-plaît!

Vous faites véritablement partie de l'équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant!

SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, F-95210 Saint-Gratien, T/F 0134120268,

courriel: sosmamans@wanadoo.fr - site Internet: www.radio-silence.tv (rubrique SOS MAMANS)



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