Début 2017 (Jdb suite 74)
SOS MAMANS (UNEC),
JOURNAL DE BORD, suite N° 74 – Début 2017
Vendredi 3 mars 2017
Une dame nous écrit : « Je pense à ces enfants sauvés de l’IVG qui viennent au monde
sans père, avec une mère qui perd ses capacités vitales peut-être à force de
trop d’enfants et ne pouvant s’occuper de ceux déjà là. Comment, à votre place,
travailler dans ces conditions ? Cela m’interroge profondément.»
Nous avons répondu : « Madame, vous parlez dans votre petit
mot accompagnant votre aimable don de la situation parfois terrible des mamans
ayant résisté à la tentation de l'avortement. En réalité nous n’abandonnons pas
nos petites mamans à la naissance du bébé, nous les aidons systématiquement
pendant les mois de grossesse plus 3 mois, et parfois bien au-delà quand c'est
nécessaire. Nous hébergeons une de ces mamans, Flora, encore 12 ans après la
naissance de sa petite Patricia sauvée, en la maintenant dans un de nos 4
petits studios à Paris que notre association loue en permanence. Une autre,
Samira, est entièrement soutenue par nous financièrement depuis la naissance de
son 1er bébé "Marie" sauvé il y a 5 ans (loyer, électricité, crèche,
carte métro mensuelle, couches & lait) puisqu'elle est trop faible pour se
débrouiller seule en dépit des conseils que nous lui prodiguons. Entre temps
elle a 3 enfants - et est de nouveau enceinte, toujours par faiblesse…
Impossible de la laisser sans la secourir. Vous auriez le cœur de la laisser
tomber ?
Mais en général nous nous concentrons sur le sauvetage
des bébés de l'avortement. Nous sommes en quelque sorte les "pompiers des
bébés". On comprend que les pompiers ne s'occupent guère de loyer ou
d'électricité ou de couches ni de lait. Parfois c'est dur de maintenir cette
orientation vers les bébés pas encore nés, les plus innocents et désarmés des
êtres humains, et les moins défendus. Chère Madame, il faut une bonne dose
d'humilité pour admettre qu'on ne peut pas tout faire, bref qu'on n'est pas le
Bon Dieu. C'est là que naît la confiance en Dieu qui emprunte en permanence
mille chemins pour secourir ses créatures parfois terriblement égarées et dans
la misère. Qu'Il soit miséricordieux envers toutes les mamans ! »
Lundi 13 mars 2017
Toujours de nouvelles
mamans ! Amina (du Maroc), enceinte à Paris, est couverte de bleus, ayant
été tabassée par son mari français. Il l’a violemment poussée vers l’arrière et
elle s’est heurtée au mur, une grande plaie à l’arrière de la tête en témoigne.
Elle est en fuite de chez elle pour échapper aux coups de son mari et nous
demande de la loger. – Une jeune fille, Véronique, est enceinte, de même que sa
sœur, du nouveau concubin de leur mère divorcée. Il les met en garde de ne pas
s’opposer à l’avortement, sinon... – Une autre jeune fille, Maria, enceinte, se
dit contrainte par son petit ami d’avorter son bébé, sinon il irait la dénoncer
à la police pour séjour illégal en France, mais si elle n’avortait pas il lui
procurerait un beau logement… Nous l’aidons à s’installer chez sa maman en
région parisienne et lui fournissons, à son grand réconfort, un lit d’enfants,
une poussette, des layettes et un peu de sous pour préparer la venue du bébé.
Etc.
Antonella, 13 ans, sauvée avant sa naissance par SOS
Mamans (Photo UNEC)
Lundi 20 mars 2017
Un curé ami nous dit que le
témoignage de SOS MAMANS est aujourd’hui très important pour les fidèles qui,
selon lui, ont peut-être encore un peu de foi et d’espérance, mais de moins en
moins de charité… A vrai dire, nous pensons le contraire. Selon notre expérience
c’est la foi et l’espérance qui manquent de plus en plus, mais il reste encore
beaucoup de charité, surtout en France. De la charité parfois égarée, ce qui a
poussé un célèbre ministre à concéder : « La France ne peut pas
accueillir toute la misère du monde ! » Cette charité, don du Saint
Esprit, se répand en France depuis le baptême de Clovis il y a 15 siècles, en
pénétrant les esprits même de ceux qui se disent aujourd’hui athées ou
agnostiques. Combien de gens viennent à notre secours quand nous en avons
besoin pour sauver un bébé : ce chauffeur de taxi parisien inconnu qui,
après 2 minutes de discussion, accepte d’évacuer une prostituée traquée vers la
Lorraine chez sa belle-mère pour la mettre à l’abri ; une vieille dame qui
nous demande combien « coûte » le sauvetage d’un bébé et à laquelle
nous avons répondu : « entre 100 et 8000 Euro, selon le cas »,
et qui ensuite sort un chèque de 8000 Euro ; une dame dans le bus à
laquelle nous présentons une jeune fille enceinte récupérée par nous d’une tente
sous les viaducs du périphérique parisien, et qui l’amène sur le champ pour
l’héberger chez elle, jusque la naissance du bébé…
Tous ces gens ne vont plus à
la messe, ne se disent parfois même plus catholiques, mais ils ont encore la
charité. Quelle merveille ! Il faudrait échafauder sur cette base nos
catéchèses, nos missions, notre apostolat, et ces bonnes gens retrouveraient la
foi, à partir de la charité qu’ils pratiquent et qui les rapproche de Dieu.
Cher
lecteur, chère lectrice,
vous faites
partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une joie
de partager
avec vous, par le biais des extraits de notre 'Journal de bord',
nos joies et
nos peines. Ce 'Journal' devient un monument de l'espérance,
prouvant que
le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité chrétienne.
Nous sommes
fiers et heureux de vous savoir à nos côtés. Restez y, s'il-vous-plaît!
Vous faites
véritablement partie de l'équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant!
SOS MAMANS
(UNEC), BP 70114, 95210 Saint-Gratien, Tél./fax/rép. 0134120268
unec.sosmamans@gmail.com - site Internet:
www.radio-silence.tv (rubrique SOS MAMANS)
Dons immédiats possibles par carte de crédit (via
Paypal) sur la page d'accueil de notre site
Notre réponse à la série
Fémen : timbres édités par UNEC, valables pour lettres en France 20 g en
tarif « lettre verte » (mais le timbre « Pantocrator » en
tarif « lettre prioritaire »).
SOS MAMANS
(UNEC) vous propose d'acheter nos beaux timbres
- « Sacré
Cœur » (Cœur Vendéen, Sacré Coeur),
- « Notre
Dame » (icône de Vladimir),
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Tunique » (Ostension Argenteuil 2016),
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(Le Christ de la Hagia Sophia, Constantinople)
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(commémoration apparitions 100 ans en 2017)
édités
exclusivement pour l'UNEC par la Poste, tous vendus par notre secrétariat au
prix de 2 € par timbre, sachant que la moitié de ce prix représente un don à
SOS MAMANS (UNEC) qui sauve de nombreux bébés de l'avortement (1288 bébés
sauvés à ce jour). De ce fait vous recevrez en début 2018 un reçu fiscal
sur 50% du montant de vos commandes de timbres faites en 2017, donc pour
la partie « don ».
Livraison en
petites quantités, ou par planches de 30 timbres (60 €). Veuillez indiquer
lesquels des timbres vous souhaitez, ou alors un panaché. - Paiement :
- soit par
chèque à SOS MAMANS (UNEC),
- soit immédiatement
par carte de crédit via la page d'accueil du site UNEC www.radio-silence.tv (spécifiez "timbres" s.v.p., si possible).
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