Vendredi
23 mai 2014
Asma,
17 ans, enceinte, mère chypriote, père musulman (du 2ème mariage de
sa mère). Nous la rencontrons dans un état lamentable : une plaie large,
dessinée « au sucre », parcourt tout le visage du front jusqu’au cou. C’est son
demi-frère musulman de 19 ans qui la lui a infligée à cause de sa grossesse mal
aperçue par la famille. Elle est désespérée, prête au suicide. Nous lui
apportons les premiers soins et l’amenons à un chirurgien. Celui-ci nous dit
qu’on peut y remédier par des opérations successives, mais il restera toujours
une trace, la plaie étant trop large et écartée sur toute la longueur. Coût 5000
à 7000 Euro. Nous envisageons à le faire, si Dieu le veut. Pour l’instant nous
la logeons loin de Paris – car le demi-frère semble tout à fait disposé à
recommencer ses tortures sur Asma – dans une famille hébergeuse dont
providentiellement la maman est gynécologue et le papa chirurgien dans une
clinique privée. C’est lui qui fera les interventions successives sur le visage
d’Asma. Il faut rester près d’elle afin qu’elle soit suffisamment confortée face
aux tentations de suicide. Voilà un sauvetage dur !
Lundi
2 juin 2014
Il
se trouve que les sauvetages sont
actuellement nombreux et que nous nous approchons à grands pas du
1000e bébé sauvé, évènement que nous souhaiterions fêter par un
nouveau déjeuner-gala comme nous l’avions déjà fait en janvier 2014 pour fêter
le 900e bébé sauvé, en remettant une médaille d’honneur en or massif
à une de nos héroïnes. Sera-ce déjà avant la fin de l’année ? Cette fois-ci nous
voudrions remettre la médaille à une de nos dames hébergeuses qui, souvent sous
des conditions dangereuses, ne craignent aucun effort pour assister des mamans –
surtout mineures - à sauver leurs bébés. Elles font cela dans l’ombre et très
humblement, comme si ces femmes et jeunes filles étaient de leur propre famille.
Ce sont les Bons Samaritains du XXIe siècle !
Une
bienfaitrice
(J.A.) nous écrit ce jour : « J’ai 6 enfants, 20 petits-enfants et actuellement
12 arrière-petits-enfants, le 13e est attendu ces jours-ci… Je ne
puis être indifférente à votre appel ». Chère Madame, cela fait donc 38 et
bientôt 39 personnes issues de votre saint mariage, bravo ! Et Deo
gratias !
Mercredi
4 juin 2014
Célia,
22 ans, enceinte, revient vers nous, couverte d’énormes bleus au bras, au cou,
sur la nuque, sur le ventre, aux cuisses. Elle s’est fait agresser dans la rue
pour la 3ème fois par le géniteur du bébé qu’elle porte parce qu’elle
n’a pas voulu l’avorter. Il veut la tuer ? Nous sommes toujours de nouveau
étonnés et bouleversés des méchancetés et héroïsmes qui se révèlent autour des
bébés à naître. Ce sont les démons du début du monde qui se manifestent au début
de la vie humaine, mais aussi la Bonté et la Miséricorde de Dieu qui la créent
et protègent. Mon Dieu, bénissez toutes les femmes enceintes dans le
monde !
Un
ami nous dit
qu’il considère que nous nous occupons uniquement des cas « marginaux » :
mineures clochardes, esclaves, prostituées, jeunes immigrées sans papier… Il
faut avouer que presque la moitié de nos « cas » viennent effectivement de ces
catégories. Et nous en sommes fiers, car selon les paroles mêmes de Notre
Seigneur ils sont prioritaires, le Royaume des Cieux étant destiné surtout aux
« pauvres », et à nous seulement si nous leur ressemblons et grâce à eux. Mais
il faut aussi dire que l’autre moitié concerne des femmes et jeunes filles
enceintes tout à fait « classiques ». Nous en parlons peu, car ce qui leur
arrive est presque toujours la même chose : rejet du bébé par l’entourage
(géniteur, famille, amies, assistante sociale, médecin) et souvent rupture de la
vie familiale (froissements et altercations, séparation, chasse du foyer
familial, désespoir, jusqu’aux tentatives de suicide). Nous ne nous spécialisons
pas sur l’un ou l’autre groupe, nous volons au secours de tous les cas de
grossesse menacée d’avortement que le Bon Dieu met sur notre chemin, sans aucune
exception – chose qui nous serait impossible si nous avions une maison d’accueil
cofinancée par des organes de l’Etat avorteur. Un cas typique de la catégorie
« normale » est la jeune fille qui pleure en cachette sur un banc d’un parc
publique parce qu’elle est enceinte et que personne ne veut de son bébé. Elle
pense plutôt au suicide (2 morts !) qu’à l’avortement (1 mort). Là, bien en
amont de l’avortement effectif, nos assistantes interviennent en posant la main
sur son bras et en disant simplement : « Je t’aiderai ». A la réaction étonnée
« Comment savez-vous ? », notre assistante répond calmement : « J’ai vécu cela.
Viens, on en parlera un peu au Café à côté ! » Champagne ! Une demie heure plus
tard le bébé est sauvé, et sa maman heureuse. Voilà 50% de nos
sauvetages.
Bilan
SOS MAMANS au 7 juin 2014 :
Nous avons pu sauver, depuis 1995, 966 bébés et leurs mamans, donc quelques 1900
personnes en détresse vitale . Actuellement nous logeons 32 femmes et jeunes
filles, soit en nos studios loués, soit chez nos familles ‘hébergeuses’, soit en
habitations à colocation, en attendant la naissance de 51 bébés sauvés (ou plus
s’il y a des jumeaux). Fond de caisse à ce jour : déficitaire. Budget habituel :
12.000 Euro/mois. A Dieu tout honneur et toute gloire !
Cher
lecteur, chère lectrice,
vous
faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une
joie
de
partager avec vous, par le biais des extraits de notre 'Journal de
bord',
nos
joies et nos peines. Ce 'Journal' devient un monument de l'espérance,
prouvant
que le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité
chrétienne.
Nous
sommes fiers et heureux de vous savoir à nos côtés. Restez y, s'il-vous-plaît!
Vous
faites véritablement partie de l'équipe de SOS MAMANS, merci, et en
avant!
SOS
MAMANS (UNEC), BP 70114, 95210 Saint-Gratien, Tél./fax/rép.
0134120268,
sosmamans@wanadoo.fr
- site Internet: www.radio-silence.tv (rubrique SOS MAMANS)
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