Journal de bord (suite 2)
Vendredi 30 sept. 2005
Ce matin nous avons reçu un colis rempli de jolies layettes. Il vient d'une de nos 20 dames "tricoteuses" qui nous en envoient régulièrement. Elles ont parfaitement compris que nous transmettons ces colis 'à taille humaine' immédiatement, sans stockage intermédiaire, à 'nos' mamans en train d'accoucher, et nous avons généralement une - ou même deux - naissances par semaine! Un grand merci! Qu'elles nous pardonnent que nous ne trouvons pas le temps pour accuser réception pour chaque paquet. Pour l'honneur, voici leurs noms, gravés également et sûrement dans 'le Livre de la Vie' au ciel: Mesdames Acevedo (92), André (92), Barnabé (68), Boichot (72), Boulin (78), Butler (38), Curial (35), Deprez (66), Eguerre (95), Fauvel (93), Fournier (75), Guibert (84), Hygonnet (95), Imbert (26), Jaunâtre (42), Neel (78), Perrot (95), Pisano (83), Pommeruel (69), Rosquin (57). Elles tricotent pour nos petites mamans dans l'ombre et sans bruit, c'est une collaboration essentielle avec SOS MAMANS. (NB: qu'on ne nous envoie pas autre chose que des layettes 0 à 6 mois, manque d'aire de stockage!).
Vendredi 7 octobre 2005
Le machisme élevé en religion, ce serait cela l'Islam? Une de nos mamans logées par nous depuis 2 semaines, Marya, française ex-algérienne, musulmane, 27 ans, 3 enfants, 4e enfant au 6e mois, vient de passer mardi 24 heures en garde-à-vue, à la police, parce qu'elle a cassé le nez à son mari, devant le Tribunal. Celui-ci, après une dispute, avait retiré ses 3 enfants en bas âge du domicile et les avait placés un par un chez des amis, en quittant définitivement le domicile conjugal. Marya s'est débrouillée et a obtenu que la police les récupère de chez ces amis, un par un, mais comme elle ne peut pas assurer le loyer de 900 Euro (!) toute seule, elle a du les placer provisoirement par l'Assistante Sociale, se trouvant elle-même pour le 30 septembre à la rue. C'est là que nous l'avions récupérée et lui avions attribué notre studio à Versailles (même si ce n'est pas directement la vocation de SOS MAMANS comme nous la comprenons, car il n'y avait point question d'avortement, au moins pas en surface). Ensuite vint lundi de cette semaine la séance au tribunal où le mari s'est comporté de façon abjecte envers sa femme, avec mensonges etc. C'est une procédure assez classique chez les Musulmans, dès qu'ils veulent se débarrasser de leur femme. Elle en était tellement furieuse qu'à la sortie, elle l'a assailli et ... lui a cassé le nez en public, une honte pour un musulman. Il exigea de savoir sa nouvelle adresse, mais elle a refusé de l'indiquer. Il lui a coraniquement jeté à la figure: "Je te retrouverai, je te tuerai." Là-dessus elle fut gardé à vue, et lui aussi. Mercredi soir à 17 h. elle en est sortie, complètement lessivée, abattue, elle n'avait pas le moral. Elle dit, en bonne musulmane, que son mari est un mécréant et qu'il a Satan dans la peau. Maintenant elle aussi se dit prête à le tuer. - Ce même jour une de nos déléguées dans le Sud nous téléphone: "Hier, j'assiste à une 'agression' dans la rue: la portière passager de la voiture devant moi s'ouvre en roulant, et une femme en tombe, se relève en hurlant et se met à courir sur le trottoir, terrorisée; la voiture la poursuit sur le trottoir même! Je klaxonne comme une folle, puis la femme traverse devant moi, hurlant toujours, et manque de se faire renverser par les voitures venant en sens inverse; le monsieur sort de sa voiture et lui court après; la femme tombe, se blesse; j'interpelle un policier qui passe par là, il s'occupe de la dame, et me dit de l'attendre plus loin afin que je lui explique ce qui s'est passé. Lorsque le policier arrive, je me propose de témoigner, ce qui est bien la moindre des choses. Mais il ricane et me dit: 'Pas la peine, la dame est musulmane et ne portera pas plainte: son mari, à cause du Ramadan, n'aurait pas pris ses calmants pour jeûner conformément au Coran'. J'étais consternée..." - C'est au fond le même cri de détresse venant de milieux musulmans jusqu'à nous. PlutËt que de les juger, nous commençons à avoir pitié d'eux. Nous avons parlé à Marya de Dieu, de Jésus, de la dignité de la femme chez les chrétiens, de l'Amour du Dieu Père, Fils et Saint Esprit, du baptême... Elle n'était pas sourde. Il faudrait enfin organiser des cours de catéchèse pour Musulmans en France. Nous commençons à comprendre Saint Jean qui parle de 'libération' en parlant de la Bonne Nouvelle. Libération d'un véritable carcan imposé par Satan aux hommes, et non pas seulement aux Musulmans...
Lundi 10 octobre 2005 Nous avons donc logé Vanessa chez une de nos familles hébergeuses. Parfois nous avons plus de problèmes avec les familles hébergeuses qu'avec nos petites mamans logées. Il se trouve que ces familles en font souvent trop, surtout celles qui sont pratiquantes catholiques: elles veulent que nos mamans se conforment à leurs propres critères d'existence (faut être catholique), à leur manière de voir la grossesse (faut être mariée), à préparer la naissance (faut avoir les layettes bien ordonnées préparées avant la naissance), à aimer l'enfant (par ex. nourrir le bébé au sein)... Nous leur expliquons que ce n'est pas ça. Les pauvres sont les prédilectionnés de Dieu, et nous le sommes grâce à eux, grâce à devenir un peu comme eux: petits, humbles, cherchant la vérité, pleurant, ayant faim et soif de la justice... Nous avons L'HONNEUR de les servir, de servir Jésus dans ses pauvres. Il n'y a rien à imposer, sauf le respect de la vie, je rejet de l'assassinat. Laissez les faire, ces jeunes! Si vous leur faites confiance, ils savent mieux faire que nous. Notre rËle est très humble: leur proposer quelques solutions que nous entrevoyons avec notre petite association, pour leur subsistance, leur logement, leur avenir, leur chemin spirituel vers Dieu. Ensuite elles décident par elles-mêmes. Nous ne sommes que leurs serviteurs, loin de tout mépris ou jugement. C'est grâce à elles que nous serons sauvés, il ne faut jamais l'oublier. Combien de fois l'auteur de ces lignes a personnellement entendu ces vérités surnaturelles de la bouche de ceux qui avaient parfaitement compris ces leçons d'Evangile et les réalisaient par leur vie: le Père italien Tonzi dans le quartier Pigalle à Paris dans les années 1950, le Père jésuite Michel à Tokio devenu le curé des chiffonniers dans les années 1960, le Père Talvas fondateur du Nid à Lyon dans les années 1970, et la Père Ancel évêque auxiliaire de Lyon protecteur des prêtres-ouvriers du Prado dans les années 1970. Le Royaume de Dieu est D'ABORD POUR EUX, et pour nous uniquement par assimilation. Si quelqu'un doit dire MERCI dans cette affaire, ce sera nous aux petites mamans que Dieu nous donne la grâce de rencontrer. Et combien de héroïsme, de patience, d'authentique amour découvrons-nous dans ces mamans, même et surtout les plus jeunes! Oui, c'est vraiment l'Evangile que nous avons le bonheur de revivre là.
Mardi 11 octobre 2005
Grande joie: nous avons reçu par annexe e-mail les photos de 4 bébés nés en automne 2005 en Géorgie grâce à SOS MAMANS Géorgie. Chaque bébé reçoit à sa naissance 50 E de SOS MAMANS France (le salaire d'un enseignant y est de 15 E par mois!). Les voici, Nino, Monika, Cristine et Diego:
Jeudi 20 octobre 2005
Nous avons rencontré ce matin Elsa, 21 ans, française, étudiante en histoire, enceinte 4 mois. Son petit ami, étudiant comme elle, exige d'elle l'avortement du bébé dont il est le père. Il est allé si loin que son père a téléphoné aux parents d'Elsa pour les menacer, en disant qu'ils veulent absolument l'avortement du bébé d'Elsa, même par la force s'il le faut. Incroyable! Heureusement les parents d'Elsa sont bien de son cËté. D'abord elle a essayé de faire changer l'attitude de son ami, en l'amenant à l'échographie où il a vu "son bébé sucer son pouce" et où il aurait même versé quelques larmes. Mais après, dans la rue il continuait à exiger l'avortement. Enfin, elle s'est laissée amener par lui en Hollande pour un avortement tardif, et elle a fait semblant de l'avoir fait. Depuis c'est le calme. Mais elle craint une aggression dans la rue, dès que la vérité - le bébé est toujours là, sain et sauf - se saura, car c'était cela la menace. Nous lui avons suggéré que son père reprenne l'initiative en téléphonant les parents de son petit ami en les rappellant à l'ordre. Sans pourtant couper tout lien entre les deux ex-amoureux, car le futur petit enfant aura bien droit un jour à connaître son père. Un petit jeu compliqué. Elle veut bien le jouer. Parfois la justice demande bien des choses compliquées. Nous avons fini par - - boire un Champagne avec elle, sur la santé de son petit bébé. Et elle est partie rassurée.
Vendredi 21 octobre 2005
Encore une histoire incroyable. Nous sommes mis en contact avec une jeune fille du nom d' Adeline, 17 ans, enceinte 1 ¸ mois. Sa maman veut la forcer d'avorter, contre sa volonté, même en essayant de la forcer ... dans le coffre de sa voiture pour l'emmener à l'avortoir. Elle a réussi à s'enfuir. Nous devons l'évacuer ailleurs, pour la faire échapper à la rage de sa famille. En un jour nous avons trouvé un refuge en Bourgogne. Dieu soit loué! Le même jour nous rencontrons Amélie, 40 ans, 2 mois enceinte, couverte de plaies. Elle est venue 500 km pour nous rencontrer. Elle portait des lunettes noires, car un oeil était transformé en une immense cocarde, témoin des coups qu'elle a reçus de sa famille. Léa la loge pour les premiers 2 nuits chez elle, ensuite il faut voir où la loger. Ce même jour encore un coup de téléphone, une jeune fille de 20 ans en pleurs, enceinte: "Je suis étudiante, j'ai aucun moyen d'assurer une grossesse". Nous fixons un rendez-vous pour lundi. Mon Dieu, comment faire face à tous ces nouveaux cas, l'argent ne suffisant même plus pour les "anciennes" (58 mamans en grossesse)? Vous qui lisez ces lignes, envoyez nous s.v.p.30 Euro ou 50 Euro, ou ce que vous pourrez, au nom de Dieu qui vous a sauvé aussi! Il saura vous le retribuer mille fois. - Bonne nouvelle: Vanessa vient d'accoucher, d'un petit garçon qu'elle veut appeller Thalys. Comme elle est catholique, et son copain aussi, nous lui suggérons Thalys-Joseph, en expliquant que le pauvre TGV ne pourra assurer la protection du bébé... C'est comme dans l'ancien film quand le maire communiste Peppone arrive la nuit chez le curé du village Don Camillo pour faire baptiser son fils "Lénine". Peppone lui propose "Lénine-Camillo", sinon pas de baptême. "Comme cela, ça ira pour le baptême, Saint Camillo faisant oublier le reste", sourit-il. On fera pareil auprès de notre cher aumËnier qui en a déjà vu d'autres. (Quelqu'un nous a dit d'avoir vu un bébé du nom "Périphérique-sud"; c'est une histoire vraie, mais heureusement pas arrivé chez nous.)
Lundi 14 novembre 2005
Ce jour nous avons envoyé un cri SOS à nos amis, pour SOS MAMANS: "Chers amis, nous coulons. Si jamais cela vous est possible, aidez-nous, soit-ce avec 10 ou 20 E. Nous croulons sous le nombre des mamans que nous suivons actuellement (56 mamans attendant un bébé). C'est la première fois que nous faisons appel de cette façon, pardonnez nous. En plus nous avons actuellement des cas très graves, notamment des mineures persécutées par leurs mères pour qu'elles avortent. Et cette persécution transite automatiquement vers nous. Il faut dire que nos jeunes mamans, pourtant, tiennent merveilleusement bien en s'accrochant à la vie - don inestimable de Dieu - qui naît miraculeusement en elles. En espérant que vous nous pardonnerez, in Christo les vËtres, pour SOS MAMANS: W.W., secrétaire général. - PS: Chèques svp à SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, F-95210 Saint-Gratien.
Samedi 20 novembre 2005
Fin octobre nous avions rencontré Anne-Liese, 20 ans, enceinte de 2 mois. Sa mère la prostituait, notamment à son propre amant. Elle a exigé qu'elle avorte. Anne-Liese s'est enfuie, et c'est là que Dieu nous l'a fait rencontrer. Nous l'avons gardée 2 nuits en hËtel, puis envoyée à une de nos familles d'accueil sur la CËte-d'Azur. Après 3 semaines elle n'a pas trouvé mieux que de téléphoner à une "bonne copine", en donnant son adresse sur la CËte d'Azur, en dépit de nos mises en garde explicites. La copine l'a immédiatement balancée à la mère d'Anne-Liese qui, elle, a envoyé la police chez notre famille d'accueil pour récupérer sa fille. Celle-ci l'a fait partir par la porte arrière et renvoyée à Paris (billet 117 Euro). Nous lui avons tiré l'oreille, et l'avons renvoyée chez sa mère, pour essayer si les choses se calment. Rencontre explosive, même dangereuse. L'après-midi nous la récupérons de nouveau. Faut trouver une solution de toute urgence. Coups de téléphone partout. Finalement nous retenons, avec Anne-Liese, la solution d'aller dans les Pyrénées, chez sa tante qui veut bien l'accueillir. Ouf! Ce matin elle a pris le TGV, direction Toulouse (billet 132 Euro). Nous nous rendons compte de plus en plus de l'influence désastreuse de beaucoup de mères sur leurs filles enceintes. Ces mères semblent irrécupérables, calcinées comme elle sont dans leurs convictions. Elles ont peut-être déjà avorté dans le passé elles-mêmes, et essayent maintenant de suffoquer leur conscience en forçant leurs filles à faire de même. Quelle tristesse! Le mal qui progresse comme un cancer dans une société moribonde. Heureusement il y a les jeunes filles, toujours accueillantes face à la Vie, nos meilleures complices, nos partenaires, nos amies dans ce combat. Heureusement Dieu sème sa Bonne Nouvelle toujours de nouveau dans chaque conscience naissante. - Reste quand-même la question, comment aider les "vieilles", aigries dans leur refus de la vie?
Lundi 21 novembre 2005
Encore une nouvelle maman: Marie, 19 ans, en guerre avec sa famille en raison de sa grossesse. Nous ne discutons jamais avec ces jeunes mamans le "pourquoi" de leur grossesse, on va pas discuter de l'origine du feu, on va venir au secours, c'est tout. Impossible pour elle de rentrer à la maison, dit-elle. Pour l'instant elle a trouvé refuge chez une copine qui est en voyage, jusque début 2006. Ensuite il faut quand-même trouver une solution plus solide. Jusque-là, Dieu nous aidera, car tous nos studios sont pleins, et toutes nos familles hébergeuses aussi (chacune ayant pris DEUX jeunes mamans déjà, en même temps!). Heureusement nous pouvons célébrer chaque semaine une naissance, parfois deux, c'est-à-dire un verre de Champagne pour chaque bébé né (payé de nos poches). Cela se célèbre, disons nous aux mamans. C'est tout un message. Le bébé n'est pas un problème, c'est une joie, un don de Dieu, le plus précieux après le baptême. Ensuite c'est plus facile de discuter des questions qui se posent. Nous continuons à donner aux mamans une prime de 200 Euro à chaque naissance, tant que nous le pouvons. Notre caisse était totalement vide, et nous avons lancé un SOS pour SOS MAMANS à nos amis. Ils ont généreusement répondu. Deo gratias, nous continuons. De toute façon, ce n'est pas l'argent qui manque au Bon Dieu, c'est notre foi, notre confiance, notre amour. Tout le reste nous sera donné.
Samedi 26 novembre 2005
Nous ne voulons pas lasser nos lecteurs avec des 'histoires' qui semblent se répéter. Mais ces jours-ci une des amies de Sos Mamans, Noëlia nous dit: "Quoi? Vous ne nous lassez pas. J'en voudrais encore plus de vos témoignages. J'en ai besoin..." Donc continuons: Cette semaine nous avions 4 naissances: Louis (de Victorine), Lucas (de Hortense), Agathe (de Lyda) et Camille (d'Elodie). Bienvenus au monde! Champagne! Deo gratias!
Ces derniers 3 jours nous avions aussi 2 nouvelles jeunes mamans, françaises, toutes les deux physiquement maltraitées par leurs concubins ou leurs familles en raison de sa grossesse, afin qu'elles avortent: Annie (23 ans) et Mélanie (20 ans). Cette dernière, nous l'avons rencontrée dans un Supermarché, elle se mettait du mercurochrome sur le sourcil ouvert. Pour cause. Le géniteur de son bébé l'avait boxée, pensant que cela fait partir le bébé... (Ils sont vraiment insensés, ces hommes: ils croient qu'en tapant sur la tête et n'importe où, le bébé partirait...). Elle ne pouvait bouger le bras, cassé. Mais elle ne voulait pas aller à l'hËpital, craignant un contact avec sa famille qui la retrouverait ainsi. Elle était en fuite, chez une copine. Nous l'avons amenée à une clinique du jour où ils ont traité convenablement le bras en le plâtrant. Il fallait couper le pullover pour dégager le bras, tellement elle avait mal. Nous avons réglé le médecin (comme l'a fait le Bon Samaritain): 62 E, plus médicaments et crèmes 25 E. Ensuite nous sommes allés acheter avec elle des nouveaux vêtements: 38 E. Le bébé a du mal à venir, mais il viendra, avec la grâce de Dieu, et grâce au courage de sa maman. Nous l'aiderons. Incroyable, on peut sauver un bébé, UNE VIE HUMAINE, avec 62 + 25 + 38 E = 125 Euro! "Le Royaume de Dieu est proche", dit l'Evangile. Et c'est vrai. C'est le message de l'Avent. Merci, à l'occasion, à tous nos donateurs qui lisent ces lignes: vous participez directement à ces actions, sans vous ce serait impossible. Vous faites partie de nos équipées de sauvetage!
Lundi 28 novembre 2005
Autre chose: nous sommes assez attristés par le nombre de remarques - et reproches à peine dissimulées - que nous recevons de tant de nos 'amis' et proches qui nous reprochent de favoriser, par ce genre d'aide, les naissances d'immigrés sur le sol français. Il y en aurait déjà trop. Nous nous prenons la tête. C'est comme si, lors d'un accident de voiture, on retirerait les "français" de la carcasse en laissant cramer les "immigrés", dans la même voiture. C'est incroyable. Les gens, dont beaucoup de 'chrétiens', ne veulent pas comprendre que nous SAUVONS des bébés de la mort, pour préserver LA VIE, ultime cadeau de Dieu, le bien suprême situé au-dessus de tout autre critère comme race, fortune, couleur... Bien sûr, il faudrait que ces mamans se demandent, avant de coucher avec les hommes - ou d'y être forcées - , s'il est bien raisonnable et équitable de mettre un enfant au monde dans telle ou telle situation. Mais nous, nous arrivons sur place quand le bébé est là, bien existant au sein de sa mère. Et là il n'y a plus aucune discussion: vive bébé! Si l'on considère que - après la Messe et les sacrements - ce sont les bébés qui sont les signes permanents de l'Amour de Dieu envers les hommes, en continuant sa promesse de nous aimer, nos amis ne proféreraient pas des insanités pareilles qui, en plus, nous blessent. En Allemagne on dit: "On ne scrute pas les dents d'un cheval reçu en cadeau!" Quelle sagesse! Et si l'on appliquait cela un peu au cadeau que Dieu nous fait, en donnant la VIE tant de fois par Amour, et toujours à nouveau, abondemment? En tout cas: Dieu, n'entendez pas ces esprits égarés, écoutez notre louange. Deo gratias.
Vendredi 9 décembre 2005
Notre maison en Géorgie annonce 12 bébés sauvés en plus. Total 28 bébés. Magnifique travail. La Princesse a fait venir la télé géorgienne pour essayer de récolter des dons de la population. Besogne difficile dans un pays où certains ne gagnent qu'un Euro par jour.
Plus près de nous, nous avons rencontré Caroline, à peine 18 ans, à 50 km à l'ouest de Paris; sa mère veut la faire avorter de force demain, dans un avortoir en Hollande, puisque le bébé a déjà 4 mois "et dans ce cas-là c'est interdit en France". Caroline se plaint en pleurant: "Je me sens comme si on m'amenait à l'abattoir". Ce matin nous savons une chose absolument horrifiante: la mère de Caroline avait déjà compté avec cet avortement, financièrement, en voulant vendre le cadavre du bébé - à l'intérieur même de l'hËpital hollandais! - pour 5 à 10.000 Euro, à négocier. C'est horrible. Et maintenant le pire: elle exige de nous une indemnisation si nous sauvons le bébé de sa fille. Nous sommes scandalisés. Léa est partie à Dreux avec seulement 500 Euro ce midi. On verra la suite ce soir, ou demain. Dieu nous aidera. - Nous nous rendons compte que le vrai problème n'est pas les petites mamans, mais très souvent la famille des mamans... Heureusement il y a ces jeunes mamans elles-mêmes: elles sont merveilleuses, tout de suite prêtes à sauver leurs bébés. Du rôle imposé de boucher, elles évoluent immédiatement vers le rôle de la Sainte Vierge cherchant refuge à Bethléem, plein d'amour et d'esprit de sacrifice C'est vraiment l'Evangile sous nos yeux: "Les aveugles voient, les sourds entendent, les lépreux guérissent, les morts ressuscitent"! - Un ouf de soulagement: nos amis n'ont pas seulement écouté notre cri SOS du 14 novembre, mais ont répondu généreusement, l'ont répercuté vers leurs amis, voire publié dans certaines revues. Nous avons un bon nombre de nouveaux donateurs. Soyez tous remerciés, Deo gratias!
Cher lecteur, chère lectrice,
vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une joie
de partager avec vous, par le biais des extraits de notre 'Journal de bord',
nos joies et nos peines. Ce 'Journal' devient un monument de l'espérance,
prouvant que le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité chrétienne.
Nous sommes fiers et heureux de vous savoir de nos cËtés. Restez y, s'il-vous-plaît!
Vous faites véritablement partie de l'équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant!
SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, F-95210 St-Gratien, T/F 01 34 12 02 68, unec@wanadoo.fr
|