Journal de bord (suite 12)
JOURNAL DE BORD de SOS MAMANS (UNEC), suite No. 12
Mardi 6 mars 2007
Notre assistante en Belgique a rencontré Ségolène, à peine 18 ans, 3 semaines enceinte. Puisqu'elle héberge déjà 3 jeunes filles enceintes, et puisqu'il faut éloigner Ségolène des possibles poursuites de ses parents qui veulent la forcer à avorter, nous la faisons venir à Paris, puis nous la dirigeons chez Edith en Normandie (elle à "seulement" 2 filles à héberger, pour l'instant). C'est réglé. Ouf! Ou plutËt: Deo gratias, car Dieu a continuellement sa main dans ce jeu, le jeu de la vie et de la mort. - A Paris nous rencontrons un cas dur: Agnès, 17 ans, 1 mois enceinte. Depuis peu de temps nous la suivons déjà, en l'aidant à sauver son bébé. Mais là, les choses se précipitent: elle nous téléphone d'un hËpital parisien, le soir à 20 h., en disant que sa maman est avec elle, et que celle-ci a fixe l'avortement à 8 h. du lendemain. A 22 h. nous sommes à l'hËpital. Discussion terrible avec sa maman. Elle finit par dire que, si nous voulons éviter l'avortement, il faut qu'on lui règle 5000 E, "le prix d'une IVG". Pourquoi? Mystère. Nous soupçonnons des tractations funestes au-dessous de la table, quelque part. Car l'avortement est gratuit en France. Nous aussi, nous négocions sous la table avec cette mère indigne, mais pour la vie. A la fin nous arrivons à 500 Euro au comptant, dernier prix. Vite à la banque au distributeur Carte Bleue, et c'est payé. A la maman, non pas à la Agnès! Nous partons donc avec Agnès de l'hËpital pour l'abriter chez une de nos assistantes.. Demain elle partira chez une de nos familles sur la Côte d'Azur pour se reposer et penser à bébé, et accoucher si Dieu le veut. La nuit Agnès ne peut dormir, voulant parler. Elle nous raconte que sa maman est mariée à un chef d'entreprise, petit atelier dans la banlieue de Paris. Elle a évincé son mari pour prendre l'affaire. Elle "se paye" tous les ouvriers, dit-elle, un après l'autre, et parfois elle "fournit" sa propre fille pour régler des factures... En partant de l'hôpital, cette terrible maman nous avait lancé: "Et maintenant, qu'est-ce que vous faites avec ma fille? Des films porno?" Là nous lui avons répondu écoeuré: "Non, Madame, nous ne sommes pas comme vous. Notre préoccupation est de sauver la vie donnée par Dieu." Et nous partîmes dans la nuit, avec Agnès, laissant sa maman à son univers égoïste.
Vendredi 16 mars Rosy ! Encore un "cas" malheureusement mercantile. Par un contact d'une amie de nous, une dame se présente avec sa fille Rosy, 17 an, enceinte depuis 1 mois. Rosy déclare que le bébé est de son propre père. La mère, indignée, s'en défend devant nous en disant que ce n'est pas possible. Mais pour éviter tout problème ultérieur, "il faut à tout prix avorter le bébé". Naturellement nous discutons, nous prenons la défense du bébé. Elle est d'accord, à condition d'une aide mensuelle financière substantielle. Elle parle de 500 Euro. Notre assistante Léa arrive, pendant cette macabre tractation, à baisser la somme à 250 Euro, et nous réglons tout de suite la première échéance: mars 2007, pour prouver notre détermination d'aider. La maman de Rosy consente. C'est le prix pour que sa fille puisse rester à la maison, même si la situation semble un peu malsaine. La famille, même une mauvaise, tant que c'est possible, nous semble toujours meilleure que toute autre solution bricolée et artificielle, telle que hébergement d'urgence en famille d'accueil, adoption, instituts ou autres artifices. Dégoûtés par ce comportement de la maman de Rosy (nous sommes sûrs que Rosy ne touche rien de cet argent), nous baisserons le mois prochain cette "allocation" à 200 E par mois, à prendre ou à laisser. Car d'autres mamans attendent, et nos moyens ne sont pas illimités. Mon Dieu, quels vilains marchandages sur ce qu'il y a de plus beau: LA VIE D'UN BEBE ! On se sentirait au Temple de Jérusalem: 30 pièces d'argent pour une vie - et quelle Vie! - , on a déjà vu cela...
Samedi 17 mars 2007 Nous ne la connaissions pas. Elle était assise sur un banc d'un parc parisien. Le visage presque déformée de douleur. Pleurant. Nous l'avons vite ramassée et amenée à la clinique pour un "vidange complet": elle avait avalé tous les médicaments à sa portée pour se suicider, après un avortement. "J'ai tué mon bébé...". C'est la première fois, en 12 ans de travail SOS MAMANS, que nous rencontrons une femme après un avortement. Pourquoi ces médecins avorteurs n'osent-ils pas dire la vérité en face, à celles qui se déshabillent pour se faire trifouiller par les assassins des corps et des âmes, et se faire enlever le plus beau fruit de leur corps, le cadeau suprême de Dieu: "Mais Madame, je vous préviens, vous risquez de vous suicider dans les jours qui viennent, même 10 ans plus tard!" ? Parce que ce sont des CRIMINELS ! Ils courent toujours, dans tous les hôpitaux et presque toutes les cliniques. Heureusement, de nos 234 petites mamans aucune n'a vu un de ces criminels dangereux, parce que le Bon Dieu nous a permis d'être là, sur leur chemin, le chemin des Bons Samaritains.
Mardi 20 mars 2007 Nous venons de rencontrer 3 lycéennes (Annie, majeure, ainsi que Laurence et Catherine, mineures) de la même école en Normandie, toutes enceintes et en fuite de chez eux en raison de leur grossesse. Elles demandent qu'on les aide à louer, toutes ensemble, "une maisonnette" à la campagne, à 5 km de leur école, pour pouvoir sauver leurs bébés: loyer 150 E par mois (?!), plus 2 loyers de caution, total 450 Euro. Nous leur confions la somme demandée, en demandant pourtant un reçu pour la caution, car la maison pourrait nous être utile ultérieurement, après la naissance des 3 bébés. Dieu soit loué ! Nous nous rendons compte à nouveau que les mamans sont les meilleurs défenseurs de leurs bébés, inventives, bataillantes, clairvoyantes... aimantes. Il suffit de les aider un peu. - Quand nous entendons que dans un département au centre de la France, sans le nommer, il y a plusieurs associations anti-avortement, mais "aucun de ses membres s'occupe du logement des mamans", cela nous laisse pantois. Sortent-elles au moins sur les chemins pour rencontrer les pauvres mamans en détresse? Luttent-elles vraiment? Il faut bien que ces associations se disent que sans bataille ni peines il n'y aura pas de victoire ! Nous ne sommes que 4 personnes activement engagées dans SOS MAMANS sur Paris, gratuitement, et nous logeons en permanence 10 à 20 mamans enceintes, soit dans nos propres studios loués au nom de l'UNEC, soit dans nos familles hébergeuses en Normandie, en Bourgogne ou à la Côte d'Azur, voire en Belgique. - Un autre rapport que nous venons de recevoir de l'Allemagne explique qu'ils ont mis en route à Munich une cellule pro-vie, avec 'conseil' sur le trottoir (des avortoirs) auprès des mamans voulant se rendre à l'avortement. En plus ils ont un centre pro-vie dans une rue de Munich. Le tout avec 2 permanents (salariés), et 2 personnes à temps partiel (gratuitement). Résultat: "En moyenne nous supposons que grâce à nous au moins 1 maman par semaine garde son enfant au lieu d'avorter, sur un total de 15 avortements par jour à Munich". Ailleurs dans le rapport, ils avouent: "Quant à la recherche de logement pour des mamans en situation d'urgence, nous sommes trop peu actifs." Cela en dit long. - Un autre rapport de Suisse est plus franc encore: "Sur 3 contacts avec des mamans envisageant l'avortement, nous en sauvons peut-être un seul bébé." On se prend la tête. Nous, avec notre minuscule groupe, nous sauvons presque 2 bébés par semaine (50 à 100 par an, selon l'année), nous n'avons JAMAIS eu un avortement après que le contact avec la maman fut établie, nous considérerions un tel échec comme terrifiant, voire inacceptable. Nous n'oserions plus nous regarder dans la glace. Car nous voulons VRAIMENT sauver le bébé, et avec le bébé la maman. Saute-t-on dans l'eau pour sauver quelqu'un qui se noie, sans VRAIMENT chercher à le sortir de l'eau? Coulant dans l'eau, plus personne ne veut mourir, tous veulent être sauvés. Mais essaye-t-on vraiment de sauver? Peut-on sauver un bébé sans économiser son porte-monnaie, sans donner son temps sans compter les heures, sans vraiment prêter attention à la personne et ses misères, sans ouvrir son domicile pour une nuit ou deux s'il le faut? Peut-on 'conseiller des mamans avorteuses' avec la main gauche, sans risquer tout? Est-ce que nous nous moquons pas de ces pauvres petites mamans en voulant régler leur affaire comme un problème courant, avec un peu de marketing naturel ou surnaturel, sans vraiment risquer notre vie? Est-ce que nous nous cachons pas derrière nos misérables petites structures ("ensemble on est plus fort"), en oubliant qu'il s'agit d'une bataille terrible entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, la lumière et l'ombre, Dieu et Satan, une bataille qui demande notre engagement personnel total et définitif? Nous à SOS MAMANS, nous n'avons pas d'énormes structures comme nos amis à Munich: ils ont un centre, des salariés, des soirées-vigiles avec des dizaines de personnes, un évêque pour "présider" les prières etc. On pourrait se dire: faut-il tout cela pour aimer? Pour sauver de la mort? Ou encore plus profondément: Chrétiens, avons-nous perdu tout simplement la charité? N'avons-nous plus le regard pour détecter une maman en crise? Sommes-nous tellement enfermés dans notre tour d'ivoire - ou cage d'oiseau ou bénitier - que nous ne voyons plus notre voisine qui souffre, la maman sur notre chemin qui envisage par désespoir de trancher entre la vie ou la mort, qui pense souvent même au suicide dans une situation apparemment sans issue? Pourquoi y a-t-il des jeunes filles enceintes qui se suicident? Ne connaissons-nous plus ce petit mot tout simple: "Je vous aiderai, Madame", "Je t'aiderai, Mademoiselle", en posant délicatement notre main sur son bras ? Faut-il des processions pour cela, des vigiles, des centres avec salariés, un évêque, un cardinal? Si l'on a le courage de se poser ces questions sincèrement, on comprend plus facilement que notre Europe n'est plus chrétienne: parce que l'amour chrétien est mort ! Et surtout, on comprend que la nouvelle mission de l'Europe commence là, tout en bas: sur le chemin du Bon Samaritain. Cette mission peut prendre des siècles, comme la première mission, mais nous n'en ferons pas l'économie, même pas dans "l'économie divin du salut". Eh bien, avec la grâce de Dieu, commençons aujourd'hui cette mission, tout de suite ! Recommençons de nouveau à AIMER, comme Lui, Il nous a aimés, jusqu'à la mort ! "Par ce signe on reconnaîtra que vous êtes mes disciples..." - Et si nous allions encore un peu plus loin dans cet appel exigeant à la charité ? Si l'Eglise a raison quand elle proclame, dans la liturgie du Jeudi Saint, "Ubi Caritas, ibi Deus est" - là où il y a la Charité, il y a Dieu - alors on peut en déduire, avec consternation: Ubi Caritas non est, ibi Deus non est ! Donc une chrétienté sans Dieu? L'Eglise une immense machinerie sans Jésus? Des "Catholiques" à l'opposé du Fils devenu Homme? Mais alors, où est Jésus? "Ce que vous faites au plus petit de mes frères, c'est à Moi que vous l'aurez fait", "J'avais faim, et vous ne M'avez pas nourri", "J'ai pleuré, et vous ne M'avez pas consolé"... Jésus est là, toujours là, jusqu'à la fin des temps, surtout dans le coeur des pauvres, des misérables. A partir de là, on comprend: ce ne sont pas nous qui aidons les pauvres, qui consolons ceux ou celles dans la détresse, non, ce sont les pauvres qui nous révèlent Dieu, qui nous permettent de servir Dieu, de nous unir à Lui par la charité. En réalité ce sont eux les riches, et nous les pauvres. "Si vous ne devenez pas comme ces petits enfants, vous n'entrerez pas au Royaume des Cieux". Les banques et les comptes des chrétiens, ce sont les pauvres et les malheureux, les malades et les affamés. L'investissement du Bon Samaritain, c'est le misérable dans le ravin. La folie des croyants, c'est la Croix du Christ. C'est le monde à l'envers. Mais nous, nous voulons aider les malheureux, sauver les bébés, assister les mamans en détresse en nous penchant d'en haut, en "ayant pitié d'eux", en donnant de notre surplus, en faisant cela avec la main gauche, avec "du temps partiel". Pourtant, il faudrait faire le contraire. Il faudrait que nous nous levions vers eux, que nous demandions leur assistance pour dépenser enfin nos sous chrétiennement, que nous apprenions d'eux comment ESPERER, NOUS OUVRIR, ATTENDRE LE ROYAUME DE DIEU, ATTENDRE DIEU. Apprendre d'eux comment devenir petits, serveurs et serviteurs, torturés et crucifiés, enfin comment devenir Jésus. Nous n'éviterons pas un avortement en ne souffrant pas nous-mêmes, en ne nous torturant pas jusqu'au soir pour trouver une solution pratique pour la petite maman, en ne les accompagnant pas jusqu'au bord du Hadès, jusque nos propres larmes et notre propre profond désarroi: "Eli, Eli, lama sabactani?" - Dieu, ayez miséricorde de notre pauvre manière d'être chrétiens, excusez nous d'avoir si peu compris depuis 2000 ans votre enseignement d'amour, sauvez nous de notre égoïsme, faites de nous des apËtres de la charité, des mendiants de Dieu, prenez nous à votre Croix, aidez nous à nous oublier afin que VOUS SOYEZ TOUT EN TOUT, et nous rien ! Sur la Croix, on ne se demande plus si c'est utile, efficace, raisonnable d'être crucifié. On demande, à petite voix, de l'eau pour la soif. Voilà comment nous comprenons, à SOS MAMANS, l'Evangile du Bon Samaritain, ou autrement dit "la lutte contre l'avortement"!
Vendredi 23 mars 2007 Céline, 22 ans, 1 mois enceinte, elle a le Sida. Nous l'avons rencontrée en descendant un escalier dans un immeuble parisien. Heureusement. Elle a contracté le Sida par un semi-drogué, lors d'une rencontre superficielle. Elle veut avorter 'pour ne pas infecter bébé'. Nous avions déjà un cas comme cela dans le passé. Nous avons immédiatement téléphoné à notre conseil médecin, depuis 1 an en retraite donc continuellement à notre disposition, et il nous a dit ce qu'il avait déjà dit à l'époque: pas de problème pour le bébé! Il faut même que Céline continue à prendre ses médicaments tétra pour se soigner (1 piqûre par semaine), afin que les risques d'infection du bébé lors de la naissance et après soient aussi réduits que possible. Pendant la grossesse, il n'y a pas de problème pour le bébé: l'utérus assure une paroi formidable entre la maman et le bébé, mettant ce dernier pratiquement hors tout danger de contagion. Il fallait le dire à Céline, car le corps médical ne veut plus rien dire, ayant peur de se faire traîner en justice pour la moindre fausse indication ou le moindre échec. Céline est venue coucher 2 nuits chez notre assistante Léa, puis elle viendra loger dans un de nos studios qui se libérera. - Autre rencontre: Karine. Nous l'avons vue - et abordée - dans un bus parisien: elle versait de ces larmes discrètes que l'on ne voit que quand on a le courage de les voir. Elle habite à 80 km de Paris. Enceinte, elle est presque orpheline: son père, après le divorce, a disparu; sa mère traîne avec d'autres Messieurs et ne s'intéresse pas à sa fille. C'est un cousin qui l'a mise enceinte. L'inceste, nous le rencontrons de plus en plus, c'est effroyable. On l'aidera. Pour l'instant nous lui avons filé 60 Euro, car nous n'avions pas plus sur nous. Grâce à Dieu, pour Karine c'est parti aussi.
Samedi 7 avril 2007
Cas désormais 'classique' chez nous: une autre Karine (Karine II), 30 ans, mariée, 1 enfant. Elle attend un 2e bébé, son mari l'a mise à la porte. Il est vrai que le bébé n'est pas de lui... Ce qui importe: elle est dans la rue ('chez des copines'), et le bébé dérange énormément. Danger immédiat. Nous l'avons rencontrée dans un bus, un peu désespérée, l'avons consolée, encouragée, lui avons montré notre studio 114. Déménagement pour dimanche 29 avril. Jusque là elle sera chez une amie. Nous profitons de l'occasion pour renouveler un peu ce studio: four micro-ondes, petit téléviseur à écran plat 99 Euro (une merveille), nouvelle vaisselle, nouvelles casseroles. Etant tous pris par nos familles et nos emplois, nous faisons ces préparatifs au studio pendant la nuit, sans faire du bruit...
Mercredi 25 avril 2007
Encore le même 'cas classique': Sabine, 19 ¸ ans, 1 mois enceinte. Elle vivait depuis presque 2 ans avec un copain en concubinage, il l'a larguée à l'annonce du bébé. Nous sauvons au bébé la vie - et à sa jeune maman l'espoir. Prix de cette opération de sauvetage: 2 heures, et 122 Euros ! (100 Euro pour sa poche, 22 Euro pour le test Clear Blue en notre présence pour qu'elle soit sûre de sa grossesse). C'est gagné. Problème de logement à voir à la suite.
Mardi 2 mai 2007 Appel téléphonique. Un nom imprononçable. Non, elle n'est pas enceinte, mais elle a un autre problème: elle téléphone de l'hôpital en cherchant de l'aide. Elle est musulmane, voilée. Elle est sans domicile puisque son mari l'a virée suite à la naissance, il y a 3 ¸ mois, d'un bébé dont il ne voulait pas. Je lui explique que notre but est plutôt d'aider des femmes enceintes, afin qu'elles puissent donner le jour à leur bébé au lieu de l'avorter. De fil en aiguille elle confie tout: pendant la grossesse son mari (musulman) l'avait violemment attaquée, notamment au niveau du ventre, "pour faire partir le bébé". Et c'est suite à ces violences qu'elle se trouve actuellement avec son bébé dans une hôpital parisien où son bébé est opéré pour la 2ème fois. Apparemment les coups reçus ont fait éclater certains ligaments des entrailles du bébé. Les 'refixations' de ces ligaments de la première opération ont lâché, et il faut l'opérer une 2ème fois. Nous essayerons de l'aider avec nos moyens de bord: un sac de layettes pour le bébé, un sac de jouets pour son premier enfant qui a bientËt 4 ans, et 100 Euro pour qu'elle puisse payer la dame qui garde son enfant aîné pendant qu'elle séjourne avec bébé à la clinique en dormant sur le fauteuil... Nous lui avons dit qu'il faudrait qu'un jour on fonde SOS PAPAS, en utilisant non pas des secours financiers, mais des battes de base-ball. Elle en fut ravie. En attendant elle cherche comment financer son divorce. Mon Dieu, la vie est si belle, et qu'est-ce que les humains en font? Un tas de misère! "Et Jésus regarda sur Jérusalem et se mit à pleurer"...
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