Journal de bord (suite 85)


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Le 22 mars 2020

JOURNAL DE BORD de SOS Mamans (Suite n° 85):

SAUVETAGES EN HIVER 2019/2020

« Merci pour vos journaux de bord. J’en suis chaque fois bouleversé. Dans l’environnement infernal où nous vivons, vous êtes comme une étoile dans la nuit qui étincelle et donne espoir. Et cela en toute clarté et sans changer de cap. Merci aussi de nous donner ainsi la possibilité de participer par une aide à votre combat, le seul essentiel, celui pour la Vie. Ne lâchez pas les bébés, et ne nous lâchez pas, au nom de Dieu ! » - Message d’un donateur de SOS Mamans.

Chers amis et donateurs de SOS Mamans,

Issa_EchogrSept2018.jpg Echographie d’Issa 8 mois avant sa naissance

Voici l’objet de tous nos labeurs. Ce petit être, cadeau suprême de Dieu, est en danger de mort, mort par IVG. Sur cette échographie il a un mois. Nous cherchons sa maman, nous lui parlons doucement, nous apaisons ses craintes et angoisses, nous soulageons ses soucis (y compris financières), nous l’accompagnons dans ses démarches – et voilà la grâce de Dieu rayonnant sur ce bébé qui grandit en elle, rayon de lumière divine comme tout homme à l’origine, « image de Dieu » ! Voici le résultat, 6 mois après la naissance :

Issah_a_6_mois_20191120.jpg Sa maman, comblée, l’a appelé Issa (= Jésus en arabe).

Un autre « cas », Florine, 17 ans, enceinte de son « petit » copain de 28 ans, désespérée : il veut la « tuer » si elle n’avorte pas son bébé. Et pour cause : il est marié, il a des enfants, ce qu’il avait soigneusement caché à Florine, et sa famille ne doit rien savoir de ce bébé ! Elle se cache chez une amie, puis chez une autre, pour échapper aux recherches de cet homme. Elle est désespérée. Elle pense plutôt au suicide qu’à l’avortement, ce qui signifierait 2 morts ! Finalement nous trouvons avec elle une solution : elle peut se réfugier chez une tante qui vit à 800 km de Paris. Nous l’aidons pour s’y rendre discrètement, le temps de la grossesse. Que Dieu continue à protéger cette jeune maman !

Beaucoup de nos petites mamans s’adressent actuellement à nous pour les aider à payer leurs arriérés de loyer. C’est pour nous un baromètre que l’argent commence de plus en plus à manquer. Ce sont des sommes parfois considérables : jusque 3400 € de dettes ! Et les propriétaires ne sont pas des Bons Samaritains, loin de cela : ils tapent sur la table, menacent d’expulsion, de porter plainte… Et si ces petites mamans sont enceintes, cela les déprime et angoisse souvent à tel point qu’elles ne peuvent plus dormir, qu’elles se sentent poussées à l’avortement de leur bébé qui arrive en plus de tous leurs soucis qu’elles ont déjà. Une IVG même contre leur gré. Alors nous survenons, nous proposons notre aide, souvent en coupant la dette en deux : moitié ce mois-ci, et moitié le mois prochain, car notre caisse ne s’appelle pas Rothschild. Ainsi, à chaque début du mois notre petite « Caisse du Bon Dieu » se vide dangereusement, souvent même jusqu’à zéro. Mais jamais le Bon Dieu nous a laissés seuls pour aider une maman désespérée, prête au pire : comme par miracle un donateur se réveille et nous envoie ce qu’il faut, parfois même à la dernière seconde où il est encore possible d’intervenir. C’est arrivé.

Au début de SOS Mamans nous sommes allés consulter la Mère Angelica, abbesse bénédictine aux USA, et en même temps directrice de la plus grande chaîne privée de télévision du monde (EWTN = Eternal Word Television Network), décédée en 2016. Une femme extraordinaire. Nous lui avons demandé comment trouver des sous pour sauver les enfants de l’avortement, car on ne va pas les poches vides pour aider les petites mamans souvent en grandes difficultés matérielles. Elle nous a répondu : « De l’Argent ? Ce n’est pas l’argent qui vous manquera, c’est la foi ! » Perplexes, nous avons demandé comment elle gère son abbaye et son EWTN sans argent ? Elle répondit, en brandissant un papier : « Eh bien voilà la facture d’électricité pour le mois actuel, 123.000 Dollars, qui vient d’arriver ! Je prends le papier, je le tiens vers le haut, et je prie : ‘Père, c’est VOTRE facture, pour VOTRE Royaume. Aidez moi s.v.p. à la régler !’ Mais je mets cette facture sur mon prie-Dieu, pour faire un rappel au Ciel ce soir… (sourire). Et le lendemain, dit-elle, les chèques nécessaires arrivent, même un peu plus, pourboire divin (sourire). » Nous nous disions : ou c’est elle qui est folle, ou c’est nous. Probablement nous, car c’est quand-même elle l’abbesse, et la présidente d’EWTN. – C’est ainsi que nous avons changé de politique financière chez SOS Mamans. Et depuis, nous nous laissons tomber vers l’arrière, entre les mains du Bon Dieu. Cela fait 25 ans. Et des véritables petits miracles se produisent, pour pouvoir sauver. Il ne faut jamais oublier : Dieu aime les enfants, il les FAIT ! Notre système financier est inacceptable aux yeux de n’importe quel financier du monde : quel budget avez-vous pour le mois prochain ? Quelles seront les rentrées ? les sorties ? Nous n’en savons rien. Mais avec ce « rien », suspendus à la miséricorde de Dieu, nous avons pu sauver depuis 1995 en total 1548 bébés de l’avortement.

Un exemple : une fois, lors de la Compétition du Foot Européen, nous fûmes contactés par deux jeunes filles mineures enceintes, à 250 km de Paris, en détresse. Nous y allions pour les rencontrer. En fait elles n’étaient pas 2, mais 8 mineures, toutes âgées de 13 à 17 ans, et toutes enceintes après une « fête » de foot locale. Nous décidons d’aller voir chacun des 8 parents. Le premier fut un agriculteur, divorcé. Il était fier de pouvoir assurer l’éducation de sa fille, mais il nous dit : « Je n’ai que quelques lopins de terre, juste assez pour me faire vivre avec ma fille, impossible d’accueillir en plus un bébé. J’aime bien votre travail, mais là je ne peux pas consentir. » Nous lui proposions une aide de 100€ par mois, puis 200€ etc. Quand nous sommes arrivés à 500€ d’aide par mois jusque la naissance plus 3 mois, il accepta que sa fille ait son bébé. Mais toutes ces 8 filles communiquaient entre elles, et finalement tous les parents voulaient les 500€ par mois pour accepter la grossesse de leurs filles. Calculez, cela faisait la colossale somme de 44.000 € à approvisionner (8 jeunes filles x 11 mois x 500€) sous 48 heures pour pouvoir mener à bien les pourparlers avec les divers parents. Effarés, mais confiants en Dieu, nous lancions le soir même un appel de détresse par email à nos quelques grands donateurs, en leur disant TOUT. Le matin notre banque signala l’arrivée de 9.000 €, d’une entreprise en Guadeloupe. Ensuite un autre nous téléphone : ok pour 18.000 €, mais petit à petit, c’est-à-dire 1.500 € par mois. Cela faisait déjà 27.000 € tôt le matin. Et cela continuait comme cela. Enfin notre meilleur donateur nous téléphona en nous rassurant : « Faites le tour des potes, et je payerai ce qui manque à la fin ». En effet, il manquait 8.000 €, et il les a envoyés. En 48 heures nous avions effectivement réussi à trouver la colossale somme de 44.000 € ! Huit bébés sauvés, Deo gratias !

Le sauvetage des bébés, c’est un combat aux extrémités de l’existence, entre la VIE et la MORT, entre la LUMIERE et l’OBSCURITE, entre DIEU et le DIABLE. Humainement ce travail est impossible sans l’aide directe de Dieu, nous en sommes témoins. Nous pensons même que c’est à cause de notre manque de confiance en Dieu que nous autres Catholiques n’arrivons pas à stopper ce massacre des innocents en France et ailleurs. Dieu les sauverait tous, si seulement nous avions un peu de confiance en sa Bonté. L’avortement, c’est la honte du pauvre troupeau de fidèles que nous sommes. Voilà tout l’Evangile !

BILAN au 22 mars 2020

En 25 ans de travail sur le terrain nous avons pu sauver 1548 bébés de la mort, avec en plus leurs mamans sauvées dans leur âme, ce qui fait plus de 3000 êtres humains vitalement secourus. Actuellement nous attendons la naissance de 40 bébés déjà sauvés. Nous disposons de 3 studios loués à Paris et aux environs. Nous avons une demie-douzaine d’ « hébergeuses » accueillant chacune entre 2 ou 3 jeunes filles enceintes jusqu’à la naissance de leurs bébés plus 3 mois. La caisse – nous l’appelons « la caisse du Bon Dieu » car elle est totalement entre Ses Mains c’est-à-dire imprévisible – est actuellement au plus bas (déficitaire de 136 €). Nous survivons avec la ferme espérance que Dieu la remplira suffisamment, comme toujours depuis tant d’années, pour sauver Ses bébés demain et après-demain.

Comment nous aider concrètement ?

- soit par chèque à « SOS MAMANS/UNEC », BP 70114, 95210 St-Gratien,

- soit par virement PAYPAL sur notre site www.radio-silence.tv, page d’accueil,

- soit par virements mensuels automatiques (formulaires sur demande),

- soit par l’achat de nos « timbres chrétiens » : même site, rubrique TIMBRES.

Ce sont de vrais timbres-poste, tarifs prioritaire ou vert, 20 types de timbres, les derniers étant St Louis, St Joseph et Ste Geneviève, sans oublier des timbres magnifiques de N.D. de Paris (avant l’incendie), de N.D. de Fatima, de N.D. de Vladimir, du Christ Pantocrator de Constantinople, du Cœur Vendéen…

Ces timbres sont une véritable mission dans un monde en perdition, tout en aidant à sauver des bébés pour le Bon Dieu. Chaque timbre : 2,50 E/pièce, port compris. A commander chez UNEC, BP 70114, 95210 Saint-Gratien.

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Cher lecteur, chère lectrice,

vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une joie

de partager avec vous, par le biais des extraits de notre 'Journal de bord',

nos joies et nos peines. Ce 'Journal' devient un monument de l'espérance,

prouvant que le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité chrétienne.

Nous sommes fiers et heureux de vous savoir à nos côtés. Restez y, s'il-vous-plaît!

Vous faites véritablement partie des équipes de SOS MAMANS, merci, et en avant!

« SOS MAMANS/UNEC », BP 70114, 95210 Saint-Gratien, Tél 0607027292.

unec.sosmamans@gmail.com - site UNEC: www.radio-silence.tv (rubrique SOS MAMANS)

Adresse pour lettres et chèques : SOS Mamans/UNEC, BP 70114, F 95210 St-Gratien