Journal de bord (suite 54 - Eté 2013)
JOURNAL DE BORD de SOS Mamans. Suite N° 54 – Eté 2013Merci
encore pour votre offre généreuse pour l'hébergement. Quelques
simples remarques, après consultation interne chez Sos Mamans ce
matin: -
on ne place jamais nos petites mamans une par une, toujours au moins 2, sinon 3
à 5..., ainsi elles peuvent se confier entre elles etc.; -
jamais auprès de foyers où il y a des hommes, nos petites mamans célibataires
étant quand-même très souvent des chipies, sinon elles n'auraient pas de
bébé; -
jamais loin d'un groupe Sos Mamans local qui peut pourvoir aux nécessités qui
peuvent surgir, donc un groupe en votre ville. Paris est trop loin. Nous vous
proposons donc de procéder ainsi: -
former un groupe local Sos Mamans (au moins 3 personnes: une pour le contact,
une pour diriger et gérer (les problèmes), une pour les questions de sous
("trésorier"), nous avons déjà 7 groupes actifs de ce genre; -
pour cela nous pouvons bien déléguer une personne pour une conférence diaporama
"Sos Mamans", organisée par exemple par votre paroisse, ou une association
locale, ou vous-même (à partir de 8 ou 10 personnes cela vaut la peine); nous
savons que ces réunions peuvent susciter les bonnes volontés nécessaires pour
former un groupe local; -
commencer tout petit, en sauvant 1 bébé par an, puis 2, puis 5 etc. C'est ainsi
que notre groupe est né à Paris, aujourd'hui nous sommes à 2 bébés sauvés par
semaine, -
créer dès le départ un réseau de bienfaiteurs autour du groupe pour être
indépendant, commençant par 4 ou 5 donateurs, puis 50, puis 100 etc. ;
aujourd'hui, après 18 ans, nous sommes ici à 900 donateurs. C'est
un programme humble, mais concret et réalisable. Dans cette attente, bien cordialement, SOS MAMANS
(UNEC) Chers
amis de SOS Mamans, Nous avions
regroupé 5 jeunes filles enceintes du Val-d'Oise en une colocation discrète, car
elles sont toutes cherchées par leurs familles ou leur petit ami pour une IVG
forcée. Leurs âges: 16, 17, 18, 18, 22. Les bébés sont sauvés, mais puisque Sos
Mamans n'a actuellement plus rien en caisse, ces petites mamans, privées de
leurs familles, mangent depuis avant-hier dans les poubelles, notamment
celles des restaurants dont un des gérants (c'était un Mac Donald) n'a pas
trouvé mieux que de les invectiver et faire venir la police pour les chasser...
Excusez notre insistance, mais si jamais vous avez encore des réserves au-delà
de vos responsabilités fondamentales, pouvez-vous venir au secours par un don,
même minime? Si possible en instantané via Paypal sur www.radio-silence.tv (page d'accueil), sinon par chèque à "Sos Mamans (Unec)",
ça presse. Caritas Christi urget nos. Si
ces dons sont plus nombreux que nécessaires pour ces 5 mamans, comme c'était
heureusement le cas lors de notre dernier appel urgent, nous les utiliserons
pour d'autres petites mamans, habituellement plus nombreuses en été.Tenez, la
semaine dernière une petite Sophie de 14 ans, enceinte, a attendu depuis 6 h du
matin devant la porte de l'immeuble de notre assistante Sos Mamans à Paris, car
elle savait son adresse par une de ses copines que nous avions déjà secourue,
mais elle ne connaissait ni le code d'entrée ni le téléphone. Ce n'est qu'après
deux heures d'attente debout que notre assistante a pu l'accueillir en
sortant de chez elle... Elle héberge cette toute jeune maman pour l'instant sur
un lit de camp chez elle, faute d'autres moyens immédiats. Et
ainsi de suite, le week-end dernier nous avions une mineure enceinte que nous
avons dû faire soigner - y compris par des coutures au visage - pour des plaies
et blessures, suite à une "correction" par son frère aîné puisqu'elle s’était
opposée à l'avortement imposé par sa famille musulmane. Maman et bébé sont sains
et saufs. Deo gratias. N'oublions
jamais que les bébés pas encore nés sont les êtres humains les plus pauvres,
démunis et innocents, aujourd'hui menacés en masse par le génocide "IVG". Nos
contemporains les privent, par l'avortement, de la moindre chance de pouvoir
aimer Dieu et son prochain, si nous autres Chrétiens, mus par l'amour du Christ,
ne venons pas à leur secours. Dans
cette attente, bien cordialement, Sos
Mamans (Unec) PS : SOS
MAMANS-UNEC, ne pas confondre avec « Sos LES Mamans » (assoc.
pro-IVG) Notre réponse à
une dame qui suggérait davantage de coopération avec les autres associations
sauvant des bébés, tel que Mère de Miséricorde… Merci
pour votre suggestion. Bien sûr, nous connaissons MERE DE MISERICORDE et nous
nous encourageons de temps à autre mutuellement. Mais
le travail de sauvetage est essentiellement LOCAL, là où nous
sommes. Actuellement
nous avons 7 groupes Sos Mamans au travail, mais il faudrait 1000 pour résorber
"par le bas", c'est-à-dire par la charité chrétienne, l'avortement en France.
Laissons les députés faire joujou avec leurs lois iniques, nous autres Chrétiens
- 70% de la France royaume de la Ste Vierge Marie - devrions être capables de
résoudre ce problème par nous-mêmes. Que Dieu nous accorde qu'un jour il y ait
une France peut-être encore des lois d'avortement, mais plus d'avortements
réels... Notre
réponse à un Monsieur à Lausanne qui nous posait la question des baptêmes des
bébés sauvés : Jusqu'à
présent, sur 858 bébés sauvés (depuis 1995), il n'y avait qu'une quinzaine de
baptêmes. Nous
aussi, cela nous fait pleurer. Mais comment faire? On ne peut pas forcer les
petites mamans... Nous
essayons de prendre le problème par les cornes en ouvrant, dès la rentrée après
la pause d'été, un cours d'évangélisation, surtout pour les mamans musulmanes
toujours plus nombreuses, au moins ici dans le Val-d'Oise. Elles semblent pour
l'instant toutes consentantes à l'idée du cours. Sans
oublier que la
foi est pure grâce, et le baptême encore davantage. Cela
pose un problème à notre propre rectitude, car il s'agit, lors d’une telle
évangélisation, d'une sorte d'exorcisme. Le bon
ancien curé Père
Chesnay, Val-d’Oise, nous avait dit que, pour exorciser, il faut
être
saint... (il était exorciste sous le
cardinal Lustiger pour l'Ile de France section nord, et il en a chassé environ
80). "Etre
des saints" ? Tous nos sauveurs, nos assistantes, notre direction, nos donateurs
et donatrices? Quel défi! Mais aussi : quel appel ! En
tout cas, une fois une vie humaine
sauvée, il reste toujours l'Esprit
Saint, pendant toute la longue vie humaine qui s'ensuit
normalement,
pour intervenir et amener cette âme - par ses voies propres – à un
moment donné près
de Lui. Cela
peut nous consoler et même encourager à poursuivre résolument notre combat de
"pompiers des bébés". Selon St Augustin l'amour est UN. Il n'y en a pas deux.
Ubi caritas, ibi Deus est. Donc
si c'est en vérité l'Amour de Dieu - Dieu Lui-même - qui sauve ces bébés, c'est
déjà quelque
chose d'une valeur inestimable, surnaturelle.
Merci, chers amis et donateurs, de participer si activement à cet
"apostolat ». Pour
votre information et pour partir dès le départ sur des bases non-ambigües :
nous sauvons en moyenne 100 femmes et jeunes filles enceintes par an depuis 18
ans, c'est-à-dire au
moins 2
par semaine. 40
% d'entre elles sont des mineures, souvent activement recherchées par leurs
parents – ou
les « géniteurs » des bébés - pour
une IVG
forcée. En
plus nous avons beaucoup de prostituées russes ou est-européennes enceintes que
nous sauvons directement des night-clubs à Paris et réexpédions immédiatement à
l’est pour
les soustraire à
la vengeance des souteneurs albanais, ukrainiens ou russes, très en colère en
cas de "fugue" de leurs protégées. Ces hommes ne
connaissent ni loi ni justice, ils ne connaissent que le couteau ou le
kalachnikov. En
plus nous
avons des
jeunes filles
de "mères terribles" qui veulent vendre l'embryon de leur fille pour 5000 Euro
(garçon), voire 7000 Euro (fille), à
des
laboratoires médicaux et cosmétiques clandestins, surtout en région
parisienne. En
plus nous refusons toute aide de l'état avorteur, considérant que nous autres
Catholiques sont capables de nous occuper de ces pauvres, sans avoir besoin de
recourir à la fausse miséricorde des contempteurs de la vie. Un bébé sauvé nous
"coûte" en moyenne 1000 Euro. Sachez aussi que nous sommes fiers d’être proches de
la Fraternité Saint Pie X (et quelques autres prêtres isolés dont nous saluons
le dévouement), les
seuls qui nous aident ouvertement de la part de l'Eglise. Si
sous ces conditions vous maintenez votre offre de
quelques
chambres dans votre foyer
diocésain,
nous sommes bien prêts à vous rencontrer. Nous
attendons toujours la réponse. Il se trouve que ce foyer est financé par le
diocèse – et la « région »,
à laquelle le foyer est donc obligé d’ouvrir sa comptabilité et ses registres
d’activité (avec la liste des femmes hébergées ?). La plupart de « nos » mamans
ne s’y sentiraient jamais en sécurité, face à un état avorteur qui finance ce
même foyer. La police pourrait y arriver chaque jour pour ramener nos jeunes
mamans à leurs parents qui les cherchent, qui enfin pourront les amener au
Planning Familial pour leurs sordides desseins. Cher lecteur, chère
lectrice, vous faites partie de nos
donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une joie de partager avec vous, par le
biais des extraits de notre 'Journal de bord', nos joies et nos peines. Ce
'Journal' devient un monument de l'espérance, prouvant que le crime de
l'avortement peut être vaincu par la charité chrétienne. Nous sommes fiers et heureux de
vous savoir à nos côtés. Restez y, s'il-vous-plaît! Vous faites véritablement partie
de l'équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant! SOS MAMANS (UNEC), BP 70114,
95210 Saint-Gratien, Tél./fax/rép. 0134120268, sosmamans@wanadoo.fr - site Internet: www.radio-silence.tv
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