Journal de bord (suite 43, janv.-févr. 2011)
SOS MAMANS : JOURNAL DE BORD « Hiver 2010/2011 » (suite No. 43) Lundi 24 janvier 2011 Nous avons « expédié », par nos chemins, notre 67e prostituée enceinte est-européenne vers sa patrie, cette fois-ci une Russe comme dans la plupart des cas. Les bébés des prostituées ont le don providentiel qu’ils arrivent à sauver leurs mamans de la prostitution parisienne, c’est incroyable ! Leur existence même rend leurs mamans, dans cette misérable profession, fort accessible à tout approche de sauvetage. Mais ces sauvetages coûtent très cher, ne serait-ce que le transport immédiat (par camion) qu’il faut financer cash, parfois jusqu’à des villes très éloignées à l’est. Ainsi nous avons réacheminé il y a quelque temps Babouchka jusqu’à Mourmansk sur la mer arctique, et Volga jusqu’à Vladivostok, face au Japon. Chaque fois nous confions une carte téléphonique spéciale France-Russie (50 Euro) aussi bien au chauffeur qu’à la maman, afin qu’ils nous renseignent par un coup de fil, chacun de son côté, qu’ils sont bien arrivés sur place. Nous avions l’idée de demander une subvention pour ce travail à Monsieur Poutine à Moscou ou au patriarche orthodoxe russe à St Petersburg, puisque nous leur procurons des citoyens russes qu’ils désirent si ardemment, ne seraient-ce que 67 mamans et 67 bébés, au total 134 Russes jusqu’à présent. Mais nos efforts pour trouver le contact nécessaire avec ces personnages n’ont pas encore abouti. Il est évident que nous ne pouvons passer pour une telle demande par l’ambassadeur russe à Paris, il ne reste donc que la voie religieuse. Encore un peu de patience ! Mardi 15 février 2011 La banque française où notre compte Sos Mamans (Unec) est domicilié depuis de longues années, nous a sèchement annoncé qu’elle résilierait notre compte. Sur notre demande, pourquoi, étant donné que nous n’avions commis aucune irrégularité, le banquier nous a répondu avec un faux sourire que les banques ont contractuellement ce droit sans donner de justification officielle, mais officieusement il nous a confié que c’est à cause de « différences idéologiques » avec nous. Ah ! Apparemment c’est notre engagement contre l’avortement qui les chagrine. Encore peut-on se féliciter qu’ils ont mis 16 ans pour s’en rendre compte, ce qui nous donne quelque espérance pour la longévité du nouveau compte que nous sommes en train d’ouvrir auprès d’une autre banque. Pour nos donateurs cela ne change rien, puisque aucun chèque à Sos Mamans (Unec) ne se perd du fait de ce transfert, et ceux qui nous font la grâce d’un virement bancaire mensuel permanent recevront sous peu de nous les détails du nouveau compte, pour leur permettre de modifier auprès de leur propre banque ce virement. Nous vous demandons instamment de faire cette démarche, le moment venu, pour permettre à Sos Mamans de continuer son œuvre auprès des petites mamans et leurs bébés en danger de mort. Pendant cette période critique - entre l’annonce de résiliation et la fermeture effective de notre ancien compte le 23 mars 2011-, nous vivons un temps difficile pour nos interventions humanitaires, puisque notre ancienne banque, en plus, nous a arbitrairement mis divers obstacles sur le chemin, par exemple une réduction sensible du plafond de la carte de crédit dont Sos Mamans (Unec) a l’usage, la fermeture également arbitraire de notre accès par Internet à notre compte etc. Si bien que nous nous sommes posés certaines questions par rapport aux banques. Puisque nous œuvrons dans le domaine humanitaire, pratiquement au niveau de la rue, nous sommes forcés d’utiliser beaucoup d’argent en espèces, car bien de nos petites mamans enceintes (par ex. les mineures, prostituées, esclaves, pauvres) ne disposent d’un compte en banque et ne pourraient donc rien faire avec un chèque ou un virement de notre part. D’ailleurs le directeur de notre banque nous a annoncé, du haut de son fric, quand nous lui demandions une augmentation du plafond mensuel de notre carte de crédit pour pouvoir parer très rapidement à toutes les situations des femmes en détresse : « Mais ne savez-vous donc pas que bientôt il n’y aura plus d’argent liquide, et que tout se fera par carte et par codes? » Ils veulent donc tout contrôler, quitte à faire périr une tranche importante de la population, c’est-à-dire les pauvres ou abandonnés, précisément ceux que Dieu aime en premiers. Cela pose une question fondamentale dans l’avenir pour les Charités qui œuvrent réellement sur le terrain. Ils veulent donc totalement les contrôler, voire supprimer ! Finalement nous avions l’idée, théorique pour l’instant, qu’il faudrait peut-être inventer une nouveau système financier, SANS BANQUES, pour nous libérer de ce contrôle arbitraire et souvent antichrétien. Tout se ferait cash. Vos dons, vous nous les donneriez en espèces au lieu de nous envoyer des chèques, et nous nous transformerions chaque mois en fourgonneurs d’argent liquide, en petite voiture anonyme, sous le nez des autorités financières, pour ramasser vos oboles. Et la charité pourrait fleurir, avec le seul plafond de la capacité maxi de notre cœur… On reviendra sûrement un jour sur ce schéma, pour l’instant restons encore pour quelque temps avec le système des chèques et virements tel qu’il est. A moins que l’un ou l’autre d’entre vous, quand il veut nous faire un don majeur (500 Euro ou plus), nous fasse signe – comme c’est déjà le cas actuellement - et que nous passerions chez lui pour ramasser ce don en espèces, au moins en région parisienne. Ainsi nous pourrions progressivement nous libérer de ces chaînes mondialistes forcément anti-bébés. De toute façon, tout don, par chèque ou virement ou par donation manuelle, produira un reçu fiscal de notre part, aucun problème de ce côté-là. Chers donateurs, merci de subir avec nous ces quelques perturbations et de les supporter chrétiennement. Si nous subissons le mépris de ce monde en venant au secours des bébés en danger d’avortement, c’est que nous sommes sur le bon chemin : celui de vraiment les sauver, au point de subir les mêmes attaques qu’eux. Un pompier, ne rentre-t-il pas parfois de ses missions la chemise brûlée et le visage blessé ? Le Christ n’est-il pas mort pour nous en venant à notre secours? Le vrai amour passe par la souffrance. « Personne n’a un plus grand amour que celui qui donne sa Vie pour autrui ». En disant cela Jésus parla, bien sûr, de Lui-même et du chemin qu’Il a librement accepté par Amour, mais aussi de nous et de notre chemin. Allons encore plus loin : Saint Jean de la Croix avait prêché : « Fidèles, vous priez pour ceci ou cela, mais vous oubliez de demander la Croix. Seule la Croix unit au Christ, je vous l’assure ! » Merci aux bébés qui nous sauvent ! Jeudi 17 février 2011 Nous avons rencontré Lila qui attend des triplés. Son propriétaire venait de changer, ce matin, le verrou de la porte blindée de son domicile. Il fallait que Lila débourse sur le champ 250 Euro pour le serrurier. Nous lui avons donné ce qu’il faut pour sortir de ce mauvais coup. Les bébés ne le savent pas, mais il y en a qui, avant leur naissance, combattent pour eux sans craindre problèmes ni efforts : ce sont le plus souvent leurs mamans. Exactement comme Jésus l’a fait pour nous, et encore longtemps avant que nous soyons venus au monde. Nous avons déjà eu des triplets dans la passé, et chaque fois le 3e bébé est mort peu de jours après la naissance, laissant la jeune maman inconsolable. C’est un fait consternant : elles qui étaient prêtes à sacrifier leur bébé(s) au début par l’IVG, elles sont maintenant inconsolables de la perte d’un seul des trois. Voilà le fruit qu’opère le Bon Dieu en quelques mois dans ces âmes. Il sait transformer en peu de jours des êtres humains faibles et coupables en héros de l’amour. BILAN au 18 février 2011 782 bébés sauvés depuis 1995, dont 43 encore à naître. 18 mamans enceintes actuellement logées en nos studios et chez nos hébergeurs. 6229 Euros en caisse. Pas une seule fois avons-nous dû abandonner pour manque d’argent un bébé en danger de mort: merci à tous nos donateurs, vous faites parti des Bons Samaritains de notre temps, signe du Royaume de Dieu qui arrive ! Cher lecteur, chère lectrice, vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, actuels ou futurs, et nous nous faisons une joie de partager avec vous, par le biais des extraits de notre 'Journal de bord', nos joies et nos peines. Ce 'Journal' devient un monument de l'espérance, prouvant que le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité chrétienne. Nous sommes fiers et heureux de vous savoir à nos côtés. Restez y, s'il-vous-plaît! Vous faites véritablement partie de l'équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant ! SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, 95210 Saint-Gratien, T/rép. +33-(0)134120268,
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