Journal de bord (suite 21)


Mercredi 16 avril 2008

 

Nous venons de recevoir un chèque de 30 Euro de Mme M., avec la lettre suivante : «Chers amis, durant le Carême j’ai fait un jeûne de 29 jours à l’eau. J’ai donc économisé environ 60 Euro de nourriture. Voici la moitié pour votre œuvre, l’autre moitié je l’envoie à R. pour leur village d’enfants ». C’est de ce bois-là que sont fait nos armes ! C’est sûrement grâce à de nombreuses prières et sacrifices de ce genre, offerts au Bon Dieu dans l’ombre par nos co-équipiers silencieux, que le Bon Dieu nous fait avancer. DEO GRATIAS ! Et merci à vous tous !

Lundi 28 avril 2008

Voici un article, paru dans RU (RU 17/2008 de ce jour) qui nous concerne directement : « Le SUNDAY TIMES de Londres révèle à grand fracas qu’entre 10 et 15 fillettes de 12 ans d’âge se font avorter en Angleterre chaque année. C’est un chiffre complètement irréaliste, rétorque l’association SOS MAMANS à Paris qui a sauvé jusqu’à présent 424 bébés de l’avortement imminent en secourant leurs jeunes mères, dont 2 mamans de 12 ans. « Si à Paris notre petite équipe de SOS MAMANS a secouru 2 fillettes enceintes de 12 ans, il doit y avoir dans toute l’Angleterre en réalité des centaines et des centaines de cas; mais personne en Angleterre – ni en France - ne veut regarder la réalité en face, pour mieux dissimuler l’échec total de leur éducation sexuelle à l’école », dit un communiqué de SOS MAMANS de ce week-end. Il est vrai que le gouvernement anglais, depuis Tony Blair, prétend qu’il veut baisser le chiffre des avortements commis sur des mineures, estimé officiellement en 2004 à 35.000 par an et considéré comme le plus élevé en Europe, en mettant en œuvre le remède miracle SRE (sex and relations education = éducation sexuelle et relationnelle) à l’école. Même le ministre de l’Education, M.  Jim Knight, vient d’admettre que le Gouvernement n’a jamais agencé une étude pour établir la relation entre les cours « SRE » et leur effet réel sur le nombre d’avortement des mineures. A vrai dire, ils sont aux abois. Ils ne savent rien faire autre que de répéter « Education, éducation, éducation ! », en feignant d’ignorer qu’en expliquant aux enfants le fonctionnement du sexe, ils ne baissent en rien le taux de l’avortement des mineures, au contraire ! Prenons le cas des bandits qui s’attaquent aux banques : ces ministres croient-ils vraiment, en expliquant à ces bandits comment fonctionnent les serrures et les dispositifs de sécurité des banques, qu’ils baisseront les cambriolages des banques ? Ces gouvernements, ces éducateurs sont des utopistes, des idéologues dangereux ! Ils érigent leur mépris de la foi religieuse, de la famille chrétienne et des 10 commandements en règle d’état en l’imposant aux citoyens dès leur plus jeune âge. Ces gens-là ne sont ni des « démocrates », ni des « républicains », mais des pervers mis au postes de pilotage par un peuple aussi pervers, qu’ils mènent par ailleurs à la disparition. Voilà où nous en sommes. Quand une fillette de 12 ans est enceinte, alors là, rien de va plus ? Un juge anglais, M. Coleridge, a osé dire la vérité à ces hypocrites, au point d’en agacer le Ministère de l’Education. Il a parlé de « l’épidémie de la faillite de la famille », et a accusé l’approche gouvernementale face aux jeunes, au sexe et au mariage comme « une calamité pour l’Angleterre ». Il a ajouté que dans sa vie de juge il a été témoin d’un « carnaval ininterrompu de misère humaine, d’un fleuve sans fin de détresse humaine », et que « tout le malheur de la société anglaise vient directement du collapse de la famille ». – (ru ; cf. LIFESITENEWS.COM 28.4.)

Mardi 29 avril 2008

Nous sommes tombés sur une n-ième « mère terrible ». Les deux, c’est-à-dire Marie-Christine, 15 ans, enceinte d’un mois, et sa mère, sortent d’un grand magasin de Paris en se disputant. Sujet : avortement. La petite est en larmes, et nous avons compris ce quoi il s’agit. Intervention de notre part, comme d’habitude. La mère consent à ce que nous aillions dans un café. Elle s’affaire avec son téléphone mobile pendant de longues minutes pour « négocier » l’embryon de sa fille auprès d’un avortoir dans le 92. C’est apparemment un de ces avortoirs qui travaillent en cheville avec des labos médicaux en recherche d’embryons. Pourtant nous lui avions annoncé que nous aiderions sa fille pour qu’elle ne se sente pas obligée d’avorter son bébé. Téléphona-t-elle pour faire monter les prix ? Marie-Christine commence à pleurer : « Je ne veux pas que mon bébé finisse dans un pot de crème cosmétique! » (NDLR : nous ne voulons accuser ici aucune firme en particulier, nous répétons simplement mot par mot ce qu’a nous à dit la petite Marie-Christine). Comment ces gens-là savent-ils tout cela ? Ce doivent être les avortoirs qui ont des agents secrets qui parlent, qui négocient, qui concluent : il faut un bébé « impec », c’est-à-dire procédure spéciale d’évacuation de l’embryon du ventre sans déchiquetage, sans sel, sans poison, VIVANT ? « C’est pour la recherche, vous comprenez ! » La mère terrible revient de ses négociations téléphoniques et déclare froidement : «Ecoutez, si vous voulez qu’on n’avorte pas, il faut me régler 800 Euro par mois jusqu’à la naissance plus 2 mois. » Nous calculons : cela fait 10 mois x 800 Euro = 8000 Euro. Enorme ! Nous finissons après une longue discussion par 300 Euro, mensuellement. Nous versons immédiatement 300 Euro à la mère terrible, en espèces, « pour le mois de mai », et glissons discrètement un billet de 100 Euro dans le sac de Marie-Christine pour la conforter, car elle ne touchera probablement rien de tous ces versements à sa mère. C’est le prix pour que Marie-Christine puisse… rester en paix à la maison, la solution la plus raisonnable pour une mineure. Mais entre temps nous connaissons les voies de Dieu : Il apaisera les vagues et les blessures, suscitera l’amour et fera naître bébé, puisqu’Il EST DEJA INTERVENU. Le temps est à Lui !

Mercredi 7 mai 2008

Notre chère Natacha que nous avions sauvée de l’avortement et de la prostitution il y a un bon moment déjà, ne cesse d’aiguiller vers nous des ‘filles de l’est’ enceintes éparpillées dans les rues et bordels parisiens auxquelles elle trouve moyen de communiquer discrètement notre contact. Nous venons de réussir de renvoyer à l’est, par camion, la 10e jeune femme, du joli nom de Svjetlana : 350 Euro au camionneur, 50 Euro pour une carte de téléphone internationale et 100 Euro pour Svjetlana pour recommencer sa vie chez elle à l’est et pour préparer bébé. – Aujourd’hui nous recevons un texto (SMS) d’Amina que nous logeons depuis 2 mois. Un tout nouveau cas : « Bonsoir, j’ai une amie, 19 ans, qui est enceinte qui s’est fait jeter de chez elle par sa mère. Elle crêche chez une amie mais pas pour longtemps. Elle veut avorter. Je lui ai dit qu’il ne fallait pas. Donc, je lui ai parlé de vous. Est-ce possible que vous la rencontriez ? » Entre temps, rendez-vous est pris avec Solange, c’est son prénom, pour mardi prochain à 11 heures du matin dans un café parisien… Nous y irons, munis d’une cinquantaine de photos de nos bébés sauvés, 1 billet de 100 Euro en poche et confiance en Dieu. Nous ne sommes qu’un pauvre outil sur son éternel Chemin du Bon Samaritain.

 

 

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nos joies et nos peines. Ce 'Journal' devient un monument de l'espérance,

 

prouvant que le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité chrétienne.

 

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SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, 95210 Saint-Gratien, T/F 0134120268,

 

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