Journal de bord (suite 83)
Le 14 août 2019 JOURNAL DE BORD de SOS
Mamans (Suite n° 83): SAUVETAGES D’ETE
17 juin 2019 Une dame nous envoie un don avec la simple mention : " Maman avait beaucoup avorté. - Je répare. " Formule
compacte, mais combien éloquente ! 18 juillet 2019 Nous sommes stupéfaits de constater la banalisation non pas seulement de
l’avortement, nom de code IVG (un sigle innocent comme TGV, n’est-ce
pas ?), mais aussi de la prostitution dans la jeune génération. C’est
comme une course à la Poste ! D. :
« J’ai absolument besoin d’argent pour régler mes dettes, y compris à la
banque pour éviter la fermeture définitive de mon compte. L’autre jour un
Monsieur s’est présenté aux portes de tous les étages (HLM !), y compris à
ma porte pour me proposer un petit job très bien payé, avec en plus énormément
d’avantages. C’est vrai, le travail qu’il propose ne semble pas très bien, il
n’était pas trop clair là-dessus, mais je suis obligée, si j’aime ou non… »
A notre question s’il y avait question de « vidéo », elle nous
répond : « Oui, je
crois. » D. est au 8ème mois de grossesse, cela n’effraye
pas du tout ce ‘Monsieur’, au contraire, pour lui c’est une spécialité… Voilà
ce qu’elle nous a confié. Horrifiés, nous lui disons : « Ecoutez, D., nous en savons quelque
chose de ce job-là, croyez nous. Nous
avons aidé 150 jeunes filles en Europe à sortir de cet enfer qui s’appelle
la prostitution! Ne faites surtout pas cela ! Pendant que vous gagnez 1000
Euro, ce Monsieur en gagne 10.000 ! Il ne se gêne pas de faire cyniquement
de l’argent avec votre corps ! Jamais cela ! » Personne ne
parle à ces jeunes gens de cela, ni à l’école, ni à l’assistance sociale, ni
aux centres médicaux, au contraire : « Faites avec votre corps ce que
vous voulez, vous êtes libre, Mademoiselle, Madame ! » Après, c’est
la déchéance, l’argent facile, puis la misère, le déclin, une fin misérable. Et
que se passera-t-il avec ces jeunes filles et dames quand elles arriveront aux
portes du ciel ? De cela aussi, personne ne leur a jamais parlé, ni au
catéchisme qui n’existe plus pour 90% des jeunes, ni à l’école qui apprend et
prône le sexe dans tous les sens en se moquant de Dieu, ni dans la famille pour
les rares cas où elle existe encore. Sombres temps ! Naturellement nous
avons massivement aidé D. à effacer ses dettes. Mais enfin, faudra-t-il là
aussi devenir les pompiers du Bon Dieu ? Faudra-t-il venir au secours non
pas seulement quand un bébé est en danger d’être avorté, mais aussi chaque fois
qu’une jeune fille est en tentation immédiate de se prostituer sous une forme
ou une autre ? A notre époque, le mal ne semble plus avoir de limites, il
y a besoin de pompiers partout en même temps, il n’y a pas de temps à se
reposer, le feu est en train de ravager tout. Kyrie eleison, Seigneur ayez
pitié de nous ! 10 août 2019 En plein août, peu de jours avant la fête de l’Assomption, le message
suivant s’affiche sur notre écran sms : « Bonjour, je me présente, je
m’appelle Annie, g 22 ans et vie dans le 95. G vous contacte car j’ai besoin
d’aide, étant enceinte d’un mois. G suis dans une situation critique de
logement… » Pour SOS Mamans pas de trêve
d’été. Les sauvetages continuent sans répit, ceux des bébés et de leurs mamans,
sans parler des autres sauvetages qui seraient aussi nécessaires mais où aucun
pompier ne se présente… 13 août 2019 Un Monsieur-donateur nous écrit : « Merci pour vos journaux. J’en suis chaque fois bouleversé. Dans
l’environnement crépusculaire où nous vivons, vous êtes comme une étoile dans
la nuit qui étincelle et donne espoir. Et cela en toute clarté et sans changer
de cap. Merci aussi de nous donner ainsi la possibilité de participer par une
aide à votre combat, le seul essentiel, celui pour la Vie. Ne lâchez pas les
bébés, et ne nous lâchez pas, au nom de Dieu ! »
BILAN au 14 août 2019 En
24 ans de travail sur le terrain nous avons pu sauver 1488 bébés de la mort,
avec leurs mamans sauvées dans leur âme, ce qui fait presque 3000 êtres humains
vitalement secourus. Actuellement nous attendons la naissance de 43 bébés déjà
sauvés. Nous disposons de 3 studios loués à Paris et aux environs. Nous avons une
dizaine d’ « hébergeuses » accueillant chacune entre 2 ou 3 jeunes
filles enceintes jusqu’à la naissance de leurs bébés plus 3 mois. La caisse –
nous l’appelons « la caisse du Bon Dieu » car elle est totalement entre
Ses Mains c’est-à-dire imprévisible – est actuellement au plus bas (1.363 €
au-dessus de zéro). Nous survivons avec la ferme espérance que Dieu la remplira
suffisamment, comme toujours depuis tant d’années, pour sauver Ses bébés.
Cher lecteur, chère lectrice,
vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et
nous nous faisons une joie de partager avec vous, par le biais des extraits de
notre 'Journal de bord', nos joies et nos peines. Ce 'Journal' devient un
monument de l'espérance, prouvant que le crime de l'avortement peut être vaincu
par la charité chrétienne. Nous sommes fiers et heureux de vous savoir à nos
côtés. Restez y, s'il-vous-plaît! Vous faites véritablement partie des équipes de SOS
MAMANS, merci, et en avant! « SOS MAMANS (UNEC) », BP 70114, 95210
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